Nasboy a écrit :pour toi Piglind, tu as choisi le statut d'autoentrepreneur?
Non moi c'est un peu spécial puisque je vais créer un "département ancien" au sein de la librairie Bulle qui existe déjà et que ne ferai ça que le samedi. C'est donc plutot un amusement.
Mais c'est certain que le statut d'auto entrepreneur me parait ce qu'il y a de mieux en ce moment. C'est d'abord très simple à créer et ensuite ça permet de démarrer plus facilement sans être harcelé par des dettes lourdes dès le début.
Pour ce qui est du fonds je suis d'accord avec le conseil de Juho : plus t'achètes des lots et mieux tu pourras faire des marges qui te permettront de "survivre" au début. Car pour s'en sortir il faut déjà un fonds important et ça coûte.
Pour ce qui est d'un local "bien placé" oui bien sur mais bien placé = cher alors ...
Enfin et surtout je crois que la russite dans le commerce, même si elle tient à certains critères comme la dimension et la localisation, elle tient surtout à mon avis à :
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avoir le sens de la clientèle : montrer au client que ce qu'il recherche on va se casser la tete pour le trouver (une idée que je compte mettre en pratique est : liste de recherche et m'appuyer sur Ebay ou autres sites de vente pour trouver des pièces cherchées. Satisfaire vite un client = assurance qu'il reviendra et en parlera)
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être imaginatif pour créer des animations qui font bouger le magasin (mes coups de coeur, expo de livres sur un auteur, dédicaces) et qui donne le sentiment au collectionneur (qui viendra souvent évidemment puique collectionneur = fou) que ça bouge et qu'il faut donc venir encore plus souvent ;
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bosser comme un malade
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être partout où ça bouge : foires, brocantes, vide-greniers... autant pour repérer des affaires en achats que pour vendre.
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être passionné et sincère car la passion est communicative. Savoir parler avec entrain des plus belles pièces, des séries qui pour nous sont majeures (et si elles ne sont pas connues c'est tout bonus du moment que l'engouement témoigné est authentique)
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être bon gestionnaire : bien intégrer tous les frais de loyer, de déplacements, d'emprunts pour vendre au juste prix. Le juste prix c'est celui que le client accepte de mettre. C'est pas forcément la cote BDM s'il y en a une. On peut acheter 1 euro certains livres et les revendre 3 euro, et d'autres fois acheter 15 euro et revendre 150. Dans ce genre de domaine c'est la demande et le plaisir de l'acheteur qui commandent.
Les petits acheteurs font la cleintèle de base et le mouvement. Ils sont donc à ce titre indispensables. Le collectionneur fou crée les bonnes marges mais il faut le bichonner, le mettre en haleine, lui créer l'état de manque.
Voila quelques idées en vrac...