Fic collectif: La frontière dérobée

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Kristaline
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Message par Kristaline »

D'après mon plan, j'ai terminé la deuxième de neuf parties. Environ 1000 mots pour un total d'environ 2220 mots. Je sais, c'est long, mais il y a tant de choses à raconter ^^ Et je ne suis pas encore rendue au reccord d'Amber ;)

Mais je vais m'arrêter là, il est 22:32 chez moi :mrgreen:

EDIT : Troisième partie terminée : environ 310 mots pour un total de 2530 mots. Alors, vous voyez que certaines parties peuvent être courtes ;)
La section fandom d'Inedispirou vous invite à lire ses fanfictions et à admirer ses fanarts. N'hésitez pas à joindre cette aventure en y participant ;)
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Kristaline
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Message par Kristaline »

Et voilà ! J'ai enfin terminé le chapitre 6. Mais je mets un petit avertissement au cas où : ce chapitre, je le considère classé comme R, c'est-à-dire interdit aux moins de 16 ans en raison de nudité, sang et autres thèmes morbides. Sur ce, bonne lecture ;)
Chapitre 6 : Renaissance

Entre les bouteilles d’eau et de jus miraculeux, Spip ne pouvait que dormir, à l’abri des chauds rayons du soleil marocain. Ce qui était normal, en raison de son abondante fourrure, mais aussi de s’être occupé de Spirou pendant ce qui lui semblait une éternité.

Malheureusement, ce moment de répit ne fut pas de tout repos.

À commencer par ce choc violent qui le fit sortir de son sommeil. Piqué au vif, l’écureuil faillit proférer les mots interdits de son langage, mais se ravisa en entendant une voix qui lui parut familière… et menaçante. Son instinct lui dicta de ne pas bouger, aussi longtemps qu’il entendrait cette voix.

Constatant enfin que la présence de cette menace s’éloignait, Spip prit le risque de sortir du sac à dos et vit alors l’aveugle non photogénique, portant Spirou, inconscient sur son épaule, mais aussi…

- Je dois avertir Ororéa !

Or, il n’y avait aucune trace visible de la jeune femme. Spip comprit qu’il devait agir au plus vite. Et sans elle…

***

Fantasio était au bord de l’éclatement total. En plus de la chaleur, la faim, la soif et une vessie pleine venait l’envie d’une bouffée libératrice de tabac. Voilà maintenant quatre heures qu’il était enfermé avec Karim et sa patience s’épuisait considérablement.

- Bon sang, mais quand est-ce que ce macaroni va oser se montrer à nouveau ?
- Ce n’est pas en manifestant ta colère qu’on va pouvoir exécuter ce plan, répliqua le jeune Maghrébin, exaspéré.
- Je te signale que je suis TRÈS calme, répondit le blond entre ses dents.

Il devait cependant se rendre à l’évidence : ce n’était pas en réclamant une permission pour satisfaire ses besoins urgents qu’ils parviendraient à s’échapper. Raulo avait beau être stupide, mais il devait se rappeler de la bosse que le grand dadais lui avait fait la dernière fois qu’il fut à New-York.

Soudain, un rugissement sorti de nulle part brisa la tension entre les deux prisonniers, mais aucun d’entre eux ne pouvait comprendre l’italien.

- JE VAIS LEUR APPRENDRE, MOI !

Et la porte s’ouvrit avec fracas, laissant passer un Vito Cortizone aussi rouge de colère que les tomates de la sauce spaghetti de sa mamma. Suivit ensuite l’aveugle et les deux faux policiers, qui attachèrent solidement un rouquin inanimé sous les yeux ébahis de Fantasio et Karim. Mais le chef de cette organisation les replaça vite dans la réalité en empoignant solidement les épaules du blond. Leurs visages étaient si proches que le journaliste pouvait sentir l’haleine de cigare du capo : un havane qui fit remonter ce besoin de nicotine.

- Je sais enfin pourquoi vous êtes ici.

Fantasio déglutit avec difficulté. Si Vito savait ce qu’il faisait ici, il ne pouvait plus compter sur lui-même pour dévoiler au monde entier ce danger imminent. Pendant un court instant, il souhaita être délivré des griffes de cette mort à venir. N’importe qui, même… même Seccotine…

Mais, en attendant, il devait affronter cette rage dans les yeux du capo qui, soudainement, se métamorphosèrent en crainte et larmes inexplicables.

- Vous… vous voulez… ma toute petite… Luna…

La première réaction qu’eut le blond fut d’éclater de rire. Karim le regarda, interloqué, tout comme les subalternes du mafioso. Mais Vito ne s’en rendait pas compte et continua, ne cessant de tourner autour de sa victime choisie, qui rigolait encore.

- Si ! Vous la voulez ! Elle ne rêve que de ça depuis que vous l’avez vue !
- Euh… patron ? questionna l’aveugle, appareil numérique en main. Je ne crois pas qu’ils soient venus pour…

Furieux, le capo saisit l’objet confisqué qu’avait tenu Spirou et le jeta violement par terre, le brisant sur le coup.

- Ne m’interromps pas quand je parle !

Entre temps, Fantasio se calma. Jamais il n’avait été aussi soulagé, même en situation de vie ou de mort. De plus, il venait de trouver une sortie de secours pour s’en sortir. Espérons que Karim va me pardonner, pensa-t-il avant de déclarer, le plus sérieusement possible :

- Oui. Oui, nous sommes venus voir Luna. Car, voyez-vous – il se tourna vers Spirou, sourire aux lèvres – mon meilleur ami est tombé follement amoureux d’elle.
- Quoi ? s’exclama le Marocain, surpris. Mais il ne l’a jamais vue !
- Si, il l’a vue ! répliqua Vito, furieux. Une seule fois !
- Si, une seule fois, répondit Fantasio. Et cela a suffit pour que son cœur de célibataire endurci puisse fondre pour elle.

Le pas rapide et agressif, le capo se pencha à nouveau sur Fantasio et cracha :

- Je le savais !

Et il le répéta, un peu plus fort :

- Je le savais ! Mais vous ne l’aurez pas, ma Luna ! Même si elle meurt d’amour pour ce rosso, vous ne l’aurez pas !
- Allons, allons, murmura le blond, jouant le rôle de l’ami réconfortant, il faut bien que votre fille puisse voler de ses propres ailes. Et puis, on ne peut décider de la personne qu’on va aimer…
- Justement, capo – c’était le policier que Fantasio ne pouvait reconnaître, visiblement embarrassé – Je dois vous dire que… que je vous amoureux de votre fille. Puis-je l’épouser ?
- Hé ! poussa l’aveugle, contrarié. C’est moi qui va l’épouser !
- Vous n’êtes que des traîtres ! rugit Vito.

Puis, il chuchota quelques mots à Raulo, avec qui il décida de sortir avec les soupirants italiens. Alors qu’on entendit des bruits de bagarre et des paroles incompréhensibles, Spip sortit de l’ombre, provoquant des cris de joies pour les prisonniers. Aussitôt les liens de Fantasio défait, ce dernier se précipita vers les toilettes les plus proches, alors que l’écureuil s’attaqua aux cordes retenant Karim. Une fois le Maghrébin libéré, Fantasio revint sur ses pas et délivra Spirou, dont la conscience revint peu à peu en lui.

- Mais… Fantasio ? Qu’est-ce que… ?
- Ne t’en fais pas, on va te sortir de là.
- Au fait, Fantasio, demanda Karim, inquiet. Est-il vrai que Spirou aime… ?
- Non, rigola le blond. Ce n’était que pour le provoquer. Crois-moi, il n’y a rien de plus vieux garçon que lui.

Toujours confus, le rouquin ne pouvait comprendre ce qui a été dit il y a quelques instants. Tous finirent par sortir du bâtiment et virent alors Vito et Raulo, assommés et leurs nez en sang, tandis que l’aveugle et le policier continuèrent le pugilat.

- C’est moi qu’elle choisira !
- Non, moi !
- Qu’est-ce qu’ils disent ? s’interrogea Spirou.
- Crois-moi, mon vieux, mieux vaut s’éloigner d’ici, suggéra Fantasio.

Puis, une fois rendus devant le sac à dos abandonné du rouquin, ce dernier se rappela de l’appareil photo et s’inquiéta de ne pas le retrouver. Heureusement, Spip lui montra la carte mémoire. C’est alors que tout revint en son esprit.

- Ororéa !
- Qu’est-ce que tu as dit ? s’alarma son meilleur ami, tournant la tête dans tous les sens en espérant voir cette beauté du Pacifique.

Remarquant l’air ahuri de Karim, Spirou ajouta :

- Elle était avec moi. Mais elle n’est plus là maintenant. Il faut la retrouver !
- Attends !

Fantasio, se souvenant de ce qu’il avait vu sur l’ordinateur de Vito, voulut attraper le bras du rouquin, mais comprit, par l’expression de panique sur ce visage pâle, qu’il ne pouvait lui en parler dans l’immédiat…

***

Il existe peu de raisons pour expliquer la présence d’une vie. De l’eau, de l’oxygène, des nutriments, parfois la passion entre deux personnes. Par contre, il existe tant de raisons, souvent stupides, d’anéantir cette vie.

À l’époque où John Helena était encore en Antarctique, il fit la rencontre du professeur Daniel Roosevelt, géologue de formation, aventurier dans l’action. Il en résulta une grande amitié entre ces deux hommes, si bien que Daniel convainquit John de l’accompagner vers son pays natal, l’Afrique du Sud, où ils purent entreprendre un nouveau départ.

L’objectif : aider la population locale à gérer leurs ressources naturelles sans se faire exploiter par les multinationales. Daniel et John choisirent le Congo, pays où le diamant abonde, et guidèrent un village en formant des mineurs qualifiés, mais aussi en sécurisant les structures d’exploitation et en favorisant des rapports harmonieux entre employés et employeurs (qui étaient locaux eux aussi). Les revenus de cette entreprise augmentèrent considérablement, à un point tel que les villageois pensèrent à investir dans la construction d’un nouveau puits, afin d’améliorer la quantité d’aliments qui poussent aux alentours.

Malheureusement, ces nouvelles richesses attirèrent la convoitise des seigneurs de guerre, à l’origine des rebelles d’un gouvernement austère, mais maintenant des pilleurs sans pitié. Ils n’hésitèrent pas à envoyer leurs enfants soldats, qui, en une nuit, brûlèrent tout sur leur passage. John insistait pour défendre le village, mais Daniel lui interdisait toute tentative, en raison de sa jambe, cassée dans un éboulement qui faillit lui coûter la vie.

Ce fut la dernière fois que John vit son compagnon d’infortune.

Quand il le revit, le lendemain matin, après avoir passé une nuit d’angoisse à ne pas bouger entre les maisons en flammes, il regretta amèrement les derniers mots qu’il lui adressa, si cruels qu’il voulut les effacer de sa mémoire. Mais il ne pouvait s’enlever de la tête cette image horrifiante : celle de Daniel, les yeux écarquillés de douleur, le ventre béant et ensanglanté.

Il n’existait pas de moyen de se faire pardonner.

Il n’existait pas de solution pour recommencer à zéro.

Mais il existait encore une deuxième chance.

Cette deuxième chance, John l’a connue à travers les yeux de deux enfants.

Un frère et une sœur, les seuls rescapés de cet enfer sur terre.

Au début, John hésitait à prendre soin d’eux. Il savait qu’il ne pouvait remplacer des parents calcinés. Mais plus il passait du temps en leur compagnie, plus il se prit d’affection pour eux. Jamais l’idée d’être père vint lui effleurer l’esprit et pourtant, il se plut à leur transmettre cette passion pour la mer. Leur curiosité sans borne charma John, mais, pour leur sécurité, il se vit obligé de les placer dans un orphelinat. Il leur promit cependant de venir les chercher une fois les papiers d’adoption remplis. Or, pour cela, il fallait revenir en Europe…

Il commença par se faire engager par une multinationale pétrolière pour le transport maritime. Pas la meilleure solution, mais assez lucrative pour se payer un billet d’avion le plus tôt possible. Mais lorsqu’il constata la faiblesse de sa coque vers la fin de son premier voyage, il craignit une catastrophe écologique et préféra démissionner une fois rendu à destination, c’est-à-dire au Nigéria.

À cet instant, il commença à désespérer. Avec le peu de moyens dont il disposait, comment retourner chez lui ? Il recommença cependant à retrouver espoir en fréquentant des bénévoles travaillant pour l’aide humanitaire. De villages en villages, ils remontèrent vers l’Afrique septentrionale, traversant même le Sahara avec les touaregs. Mais, alors qu’il offrit son aide dans un village de la Mauritanie, il fit face à son passé…

Des champs de pavots.

La source ultime de sa descente aux enfers.

Puisque c’était à partir du pavot qu’était fabriqué l’opium, et ensuite l’héroïne.

Il devait comprendre.

Comprendre comment cette drogue avait pu parvenir jusqu’à son bateau. Au temps où il était surnommé la Murène.

Alors peut-être pourra-t-il avoir enfin plus de remords dans la conscience avant de faire la paix avec soi-même.

Voilà pourquoi. Voilà pourquoi il risqua sa vie pour commercer les graines de pavot. Il risqua sa vie plutôt que celles des paysans, pour qui la culture de cette plante était le seul espoir sur ces terres arides.

De fil en aiguille, il s’enfonça plus loin dans les rouages du trafic, qui le menèrent au Maroc, où il fit la connaissance de Miguel Basco. Il acquit en peu de temps sa confiance et, une nuit d’ivresse, le trafiquant l’amena dans son repère, où il découvrit l’horreur.

Cette horreur, il ne cessait de la revivre en cauchemars.

Pour y mettre fin, il devait retourner en Europe. Peu importait le moyen. Du moment qu’il pouvait transmettre le message…

- Voilà. Avec ça, vous devriez encore tenir le coup.

John tourna sa tête vers Silvia, qui venait de jeter une seringue dans un sac en plastique. Il s’étonnait encore d’avoir pu tenir le coup durant les longues nuits d’Antarctique. Il se demandait aussi pourquoi avait-il perdu le goût des conquêtes lorsqu’il devint capitaine. Mais les soubresauts du détroit lui fit rappeler qu’il n’avait pas le temps de se laisser aller dans des monologues philosophiques.

- Docteure Torres ?

Elle posa son regard sur lui, à la fois surprise et sérieuse.

- Docteure, écoutez-moi très bien. C’est un bateau que je pourrais naviguer sans peine, mais il se pourrait… que j’aie besoin de vous.

Elle rit nerveusement, tout en replaçant ses lunettes.

- C’est ridicule, voyons. Je n’ai jamais navigué.

Et pourtant, il fallait s’attendre au pire. Impossible de soigner la malaria d’Helena aussi longtemps qu’il ne sera pas interné à nouveau dans un hôpital. Elle ne pouvait que prévenir les crises d’épilepsie. Elle n’était pas experte en météo, mais elle se doutait qu’une tempête allait venir… et s’il fallait qu’il ait une crise pendant ce temps-là…

- Ne vous inquiétez pas.

Ce sourire… Ce fut une des rares fois où Helena lui souriait. Avait-il tant souffert pour qu’il ne puisse plus rigoler ?

- Je vais vous l’apprendre.

Mais, durant un court moment, Silvia apprécia sa volonté de vivre…

***

On plaça Ororéa sur la table. Sa peau nue avait de quoi briser toute résistance, mais les ordres de Basco étaient clairs : hors de question de la toucher. Hormis le docteur, bien entendu. Qui tardait à arriver…

Basco reporta son attention sur Ororéa. Il était vrai que l’aveugle avait de sérieuses raisons de la tripoter. Un charme si naturel, des courbes si voluptueuses. Et, puisqu’elle ne pouvait se défendre, il serait dommage de ne pas en profiter.

Il donna un ordre sec à ses gardes du corps, qui déguerpissaient en un rien de temps de la salle d’opération. Se sentant enfin à son aise, il lécha ses babines de plaisir et se rapprocha encore plus de sa victime. Si belle, si invitante…

Se sentant un peu à l’étroit, Basco défit le bouton de son pantalon, qu’il descendit jusqu’aux genoux. De sa main tremblante, il parcourut les vagues de sa chevelure, puis s’arrêta sur son visage, où il l’embrassa sur les lèvres d’un baiser brûlant. Si seulement ce rêve ne pouvait s’arrêter…

- Patron ?

Basco sursauta et se retourna vivement en hurlant à son subalterne :

- Tu ne vois pas que je suis occupé ?
- Mais, patron… Le docteur vient d’arriver.

Réalisant soudainement qu’il ne pouvait faire le moindre accueil dans cet état, Basco remonta en vitesse son pantalon et vint vers la porte, où il put saluer la personne venant d’arriver.

- Ah, docteur Jelloun… Ravi de vous revoir à nouveau.

Mais ce n’était pas réciproque pour le vieil homme, qui partit d’un bégaiement colérique.

- C’es-es-est la dernière… f-f-fois que vous me… v-v-verrez ici !
- Avons-nous oublié notre contrat ? rappela Basco en braquant un revolver sous son menton.

Muet de stupeur, le médecin secoua sa tête.

- Bien. Maintenant, au boulot !

Le docteur Jelloun s’approcha d’Ororéa avec crainte. La pauvre enfant, se dit-il en la voyant, elle ne mérite pas ça…

***

Van Merkel n’en pouvait plus. La seule chose que fit le commissaire Castilla, une fois les otages libérés, fut d’appeler les policiers de Ceuta et Melilla, pour ensuite retourner dans sa Volkswagen noire et partir en direction des bâtiments de la garde côtière espagnole les plus proches.

Mais, pour lui, ce n’était pas suffisant.

John Helena n’était pas stupide. Il n’ira pas jeter l’ancre. Ni à Ceuta ni à Melilla. Il pourrait aussi très bien se débarrasser du docteure Torres avant d’arriver à destination. Cependant, Van Merkel n’était pas inquiet du sort de cette femme. Après tout, c’est tout ce qu’elle méritait après un tel affront.

Mais pas question de laisser filer Helena entre les doigts. Personnellement, il ne pouvait rien faire jusqu’au lendemain matin. Or, il avait sur lui un atout : un des meilleurs agents de l’Interpol, implanté justement au Maroc.

Son nom était McKenzie. Carole McKenzie.

***

La douleur dans ses entrailles l’empêcha d’aller plus loin. Son gémissement avertit Spip, qui avertit Fantasio à son tour.

- Spirou ! s’écria-t-il en le retenant. Est-ce que tout va bien ?

Le rouquin ne savait plus s’il allait mieux. Voilà à peine une heure qu’ils cherchèrent Ororéa, mais en vain. Probablement parce que son état n’aidait pas à retrouver son amie.

- Tout est de ma faute, Fantasio… Si j’avais un peu plus de force, je l’aurais empêché de risquer sa vie bien avant qu’elle…

À nouveau, le gargouillis de son estomac retentit, lui coupant la parole pendant un moment. Le blond lui tapota doucement le dos.

- Tu as fait ce que tu as cru bon de faire. J’en suis convaincu. Et puis, ajouta-t-il avec un sourire, il est difficile de dire non à une jolie fille comme Ororéa.
- Jolie, dis-tu ?

Voyant que leur guide s’était arrêté, visiblement intéressé, Fantasio lui répondit :

- Crois-moi, Karim, c’est la plus belle de toutes.

Le grand Européen s’adossa le dos contre un mur, rêveur.

- Elle a les yeux d’un volcan éteint et pourtant prêt à revenir en éruption. Ses cheveux, si longs, si soyeux, appartiennent au plus profond de la nuit. Et ses jambes… Oh… ses jambes… Quand je les ai vues pour la première fois… j’ai cru qu’elles étaient celles d’une sirène fraîchement sortie de l’eau.

Il soupira de bonheur alors que Spip lui cria :

- Hé, le poète ! Tu vas finir par me suivre, oui ou non ?

Spirou, en voyant son écureuil faire toutes sortes de gesticulation, sourit.

- Je me demande ce que nous ferions sans lui.

***

- Dépêchez-vous ! s’impatienta Basco. Le moindre retard ne sera pas pardonné.

Le docteur Jelloun sursauta. Il eut cependant de la chance d’avoir terminé les points de suture de la jeune femme.

- Voilà… tout est f-f-fini, répondit-il en coupant le fil. Elle d-d-devrait se réveiller… bientôt.
- Parfait.
- Et maintenant… lai-s-s-ssez moi tranquille !
- Oh, mais pourquoi devrions-nous vous laissez tranquille ? demanda Basco d’un sourire mielleux. Nous avons des soins de qualité alors que vous pouvez envoyer vos petits-enfants dans les meilleurs écoles d’Europe. N’est-ce pas la belle vie, ça ?

Évidemment, c’était mieux que de subir la misère. Mais le médecin n’en pouvait plus. Il en avait trop sur la conscience. Jamais Allah ne pourrait lui pardonner…

Un grand fracas brisa soudainement le silence. Et, alors que Basco se retourna, il vit venir le poing d’un visage qui lui était familier et put l’éviter à la dernière seconde. Le blond le regarda d’un mépris des plus profonds.

- Toi…

Pris de panique, Basco dégaina son arme et le visa, mais un coup de pied venant d’un détestable rouquin le désarma. Il n’eut pas le choix et opta pour la solution la plus lâche : la fuite.

Quelques secondes plus tard, Karim et Spip les rejoignirent.

- Nous avons réussi ! jubila-t-il. Ils ont eu peur à cause de nous.

Spirou sourit faiblement, puis, étourdi par la force qu’il venait de puiser, il se laissa tomber par terre. Fantasio, lui, était plus occupé à contempler le corps nu d’Ororéa.

- Elle est encore plus belle que dans mes rêves…

Il eut cependant droit à une gifle venant de la part du docteur Jelloun.

- Aïe ! Mais… mais quelle coïncidence !
- Euh… ou-ou-oui, se reprit le médecin.

Il aperçut alors le rouquin.

- Oh, le pauvre garçon. Vous n’auriez pas dû le laisser s-s-sortir.
- Quoi ? Je m’excuse, mais il est venu sans notre accord !
- Ah…
- Ororéa !

Le blond se précipita vers la jeune femme, qui venait de reprendre conscience.

- Fan… Fantasio ? Est-ce que c’est bien toi ?
- Oui, c’est moi.
- Et Spirou ?… Comment va-t-il ?
- Un peu faible, mais vivant, ne crains rien.

Sans crier gare, Ororéa eut un haut-le-cœur et vomit sur le plancher.

- Est-ce que c’est grave ? demanda Karim.
- N-n-non. Juste les effets s-s-secondaires de l’anesthésiant.
- Vous voulez dire… qu’elle a été opérée ? questionna Fantasio.
- Regardez la marque.

Ils virent en effet une cicatrice le long de l’avant-bras. L’opérée restait tout de même confuse : n’allait-on pas s’occuper de la région du bas-ventre ? Serait-ce parce que Basco n’avait pas eu le temps ?

- Mais pourquoi a-t-elle été opérée ? demanda à nouveau le blond.

Ororéa voulut bien y répondre, mais elle vomit encore, cette fois-ci dans la bassine tenue par le docteur Jelloun.

- Si vous voulez mon avis, commença Spirou en se relevant doucement, mieux vaut la laisser récupérer pendant que nous cherchons sur l’ordinateur qu’on a vu tout à l’heure.
- Bonne idée, vieux.

Sur ces mots, Fantasio posa un chaste baiser sur le front de la jeune femme.

- Je reviens dans pas long.

Et il accompagna Spirou, suivis par Karim. Spip, quant à lui, préféra se retrouver sur la table pour tenir compagnie à Ororéa et le docteur Jelloun, qui récupéra le déguisement de cette dernière et le tendit en souriant.

- Je s-s-suis désolé, mon enfant.
- Pourquoi… devriez-vous l’être ?

Sachant qu’il n’avait plus beaucoup de temps, le médecin alla droit au but, malgré la confusion régnant dans l’esprit de la jeune femme :

- Vos jours s-s-sont… comptés. Peut-être même vos heures.

Il pointa son avant-bras.

- Basco avait d’autres projets pour vous. Qu-qu-quant à moi…

Il se pencha et ramassa le revolver du trafiquant.

- Je n’ai plus le ch-ch-choix…

Il pointa l’arme sur sa tempe. Elle seule pouvait lui faire oublier toutes ces vies innocentes, qui n’avaient pas demandé à être enlevées de l’étreinte de leurs mères…

Un coup de feu et Fantasio revint presque immédiatement. Le choc le saisit en voyant le vieil homme sur le sol, inanimé, gisant dans une mare de sang.

- Merde ! C’est quoi, tout ça ?

Lorsqu’il posa ses yeux à nouveau sur Ororéa, il vit que cette dernière était sur le point de pleurer. Pendant un instant, il oublia sa nudité et vint la prendre dans ses bras.

- Ne t’en fais pas. Je suis là…
- C’est… c’est lui !
- Quoi ?

Ororéa le repoussa afin qu’il puisse voir l’orage dans ses yeux.

- Basco se servait de femmes pour le transport d’héroïne. Il était même prêt à tuer des fœtus pour que cela passe inaperçu !
- Ah, le salaud !
- Et maintenant, cet homme n’en pouvait plus ! Combien de gens devront-ils mourir pour ça, Fantasio ?

Il ne savait pas répondre à cette question.

- COMBIEN ?

Même si elle le hurlait avec douleur et les sillons de larmes sur son visage, il ne pouvait lui répondre. Ni Spirou ni Karim, qui vinrent les rejoindre. La mort subite du docteur avait jeté une ombre sur eux.

- Je… je crois qu’il ne faut pas abandonner, suggéra timidement le Maghrébin. Après tout, c’est pour cela que je suis avec vous. Afin que ma famille puisse avoir une meilleure chance.
- Et qu’il n’y ait plus de morts inutiles, ajouta Spirou, lançant un regard de compassion sur le corps sans vie.

La gorge serrée, Ororéa se laissa aller à sa tristesse et pleura tout son désespoir… afin que l’espoir puisse renaître de ses cendres.

***

La mer ne semblait pas vouloir se rallier à leur cause. Elle se mouvait en vagues agressives, sous une pluie torrentielle et un ciel sans lumière. Mais peu importaient les caprices de Mère Nature, puisque John allait les traverser sans problème.

Si seulement il en avait tous les moyens.

Il fit son possible pour éviter la prochaine crise. Il fallait des nerfs d’acier pour résister au stress que pouvait provoquer une tempête dévastatrice. Or, ce n’était pas la tempête elle-même qui l’inquiétait. C’était elle.

Cette femme dont la queue de cheval se défaisait, tant l’effort était important pour maintenir la barre dans la cabine du capitaine, tout en suivant ses ordres. Il était hors de question de l’abandonner en ce moment décisif. Mais il ne pouvait cesser d’admirer ce courage, cette ténacité dont elle faisait preuve à l’instant près.

Soudain, lorsqu’il constata que sa jambe commençait à se convulser, il comprit qu’elle devait se débrouiller sans lui.

***

Le Comte de Champignac était sur le point de dîner au milieu de son jardin de champignons lorsqu’il entendit son téléphone sonner. Il abandonna son plateau sur la table, rentra à l’intérieur et répondit à l’appel.

- Sabre de bois ! s’exclama-t-il. Spirou ? Je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis quatre jours ! Alors, comment s’est terminé ce congrès ?
- Pour nous, le congrès s’est terminé à l’instant où vous nous avez appelé.

Au-delà d’une mer présentement déchaînée, Spirou était parvenu à appeler le savant grâce au portable que Fantasio avait gardé sur lui. Il se constatait chanceux d’avoir pu trouver, grâce à un ordinateur portable, le chemin que les « clientes » de Basco allaient prendre sous peu. Aussi avait-il décidé de ne pas retourner à l’hôtel, question de sauver du temps, et de prendre le premier train pour Oujda. Heureusement que Fantasio gardait toujours sa carte de crédit dans ses chaussettes…

Maintenant, le rouquin résumait la situation au Comte, dans une cabine qu’il partageait avec Fantasio, Karim, Ororéa et Spip. Il savait, une fois rendus à Oujda, qu’ils n’allaient plus être en sécurité. Voilà pourquoi le Comte devait être au courant, afin qu’il puisse contacter John Helena au plus tôt.

- Sac à papier ! C’est une histoire adacadabrante que tu me racontes, Spirou. Mais sois sans crainte, Helena sera vite au courant.

C’était ainsi que la conversation fut terminée. Par la suite, le journaliste fouilla dans son sac et reprit une autre gorgée de ce jus miraculeux.

- Alors, tu te sens mieux ? demanda Ororéa.
- Beaucoup mieux, oui.

Par la fenêtre, on pouvait voir le soleil disparaître de l’horizon. Pouvant enfin se reposer, Spip se blottit contre les jambes de la jeune femme et s’endormit. Fantasio, quant à lui, s’étira les bras et les jambes, visiblement mécontent.

- Dire qu’on a raté ce congrès à cause de lui.
- Vous parlez de ce comte ? questionna Karim.
- Non, de l’autre, l’Européen qui s’est sauvé.

Tout en craquant ses jointures, il ajouta :

- Je vais lui faire regretter de m’avoir dérangé pendant mon moment de gloire.
- Fantasio !
- D’accord, monsieur le pacifiste, je vais me retenir…

Cependant, il ne voulait pas avouer que cette enquête avait de bons côtés. Il vit d’ailleurs un de ces bons côtés se tenir la tête à deux mains, visiblement fatigué.

- Ça va ?
- Oui, tout va bien, répondit Ororéa, souriante.

Or, elle savait bien que ce n’était pas le cas. Depuis à peine quelques minutes, elle éprouvait des nausées et des vertiges, qui n’avait rien à voir avec les effets secondaires de l’anesthésiant. Se remémorant des dernières paroles du docteur Jelloun, elle comprit que Basco avait tout simplement l’intention de l’éliminer, au lieu de servir de transport de drogue. Et quoi de mieux qu’un poison pour une mort lente et discrète ? Ses heures étaient comptées. Alors autant s’en servir pour mettre un terme à ces immigrations illégales.

Le portable sonna.

- Oui ? répondit Spirou. Monsieur le Comte ?… Alors, avez-vous pu parler à John ?…

La mine réjouie du rouquin se métamorphosa en inquiétude. Son meilleur ami n’hésita pas à le questionner une fois qu’il éteint l’appareil.

- Alors, pourquoi cette tête ?
- C’est John. Il… il s’est échappé de l’hôpital !

***

Jamais Silvia n’avait eu à se concentrer de cette façon. Bien que le bateau était loin des côtes, il était toujours possible qu’il puisse se fracasser contre une vague. Et, cette fois-ci, ils ne pourraient s’en sortir vivants…

Fort heureusement, la tempête se calma, dévoilant un ciel étoilé. Ce fut avec soulagement que la docteure abandonna la barre et se tourna vers John, étendu sur le plancher.

- John ?

Mais John ne bougeait pas. Elle se mordit les lèvres, angoissée : non, il ne pouvait mourir. Pas comme ça !

Elle se précipita sur lui, vérifiant son pouls. Faible. Son instinct de médecin refit rapidement surface et pratiqua la réanimation cardio-respiratoire. Elle répéta et répéta les mêmes gestes, au point où, au moment où elle reposa ses lèvres sur celle de John afin de lui apporter de l’air, elle ne se rendit pas compte qu’il avait ouvert les yeux.
Alors, vous me pardonnez pour cette longue attente (et les possibles traumatismes provoqués par cette lecture) ? :mrgreen:
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Message par Amber »

Yeeeesss! Enfin le chap' 6! *fait le bal de la joie*

Ben, pour résumer, j'ai aimé... mais bon ça n'a rien de exceptional, puisque j'aime bien les fanfics que tu écris ^-^U Mais je crois que tu as bien résolu la situation en laissant au même temps plus problémes a resoudre, parvenint a mantenir l'intrigue. Et aussi avec un petit ton d'humour, malgré le ton serieux du chapitre en géneral (le gag de tous les acolites de Vito amoreux de Luna m'a rappelé le principe de Luna Fatale ^_^... ou tu l'auras fait exprés, hum? ¬_¬) J'ai eté même surprise pour le "reciclage" du docteur Jelloun, ce personage apparentment trés secondaire crée par Averell, dans la histoire. Dommage que il ait eu un final si triste (tout de même comprensible dans telle situation...)

Je previens que Horto va avoir un sacré boulot avec une intensité narrative pareile...

:ok:
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Message par Amber »

Mmmm, bin... en premier lieu, mes excuses pour n'avoir pas passé par le forum derniérement, car les examens finales étaient prés (j'ai encore, mais seuls me restent deux alors je suis plus relaxée q'avant...)

Et bon... par énesime fois je viens sauver cet post de l'oublie, pour vous rappeler que vous pouvez encore y participer dans cette fic! Et sourtout pour rappeler à Horto que c'est son tour dejá ^.^U (de toute façon je lui ai envoyé un MP... j'espére qu'il ait des bonnes nouvelles...)
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Message par Amber »

Bon voilá que je viens avec des nouvelles... mais malhereusement pas si bonnes ^-^U

Selon le Mp que Horto m¡'avait envoyé en réponse, son chapitre c'est pour l'instant en point mort. La bonne nouvelle c'est que il n'a pas encore abandoné et qu'il fera son mieux pour bosser en julliet. Pourtant son chapitre sera assez court de tout façon...

M'enfin, on est habitués a attendre ici ^^...
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Message par Kristaline »

N'empêche, ce qu'on fait reste de qualité :siffle:
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Message par Horto »

bon, voilà, j'arrive tard, je suis impardonnable, je n'ai pas vraiment d'excuses, sauf que... le plaisir s'est émoussé avec l'attente bien longue (je suis gonflé, moi qui est bien llent pour poster un chapitre), et je dois bien reconnaître que les lonnnngggsss chapitres n'invitent pas à la lecture.
Je crois que c'est un élément à retenir pour les prochains fanfics: tenir un calendrier, et se limiter à un certain nombre de pages. Sinon, cela en devient illisible.
Bon, j'attaque la lecture. Je confirme que je serai court dans mon chapitre. C'est le dernier ou l'avant dernier??
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Message par Kristaline »

Avant dernier. Ensuite, ce sera à Amber de clore tout ça ;)
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Message par Amber »

Justement, voilà, je voulais te parler pour savoir comment tu allais. Quelle rétard, nom de nom! XDDD
Horto a écrit :Bon, j'attaque la lecture. Je confirme que je serai court dans mon chapitre. C'est le dernier ou l'avant dernier??
Ça depend de dans quelles conditions tu finnisses ton chapitre, mais je voudrais qu'il fut l'avant dernier et finifr le fic moi-même... j'ai une idée dejá pour une scéne finale...
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Message par funkyphantom »

Je vais imprimer les chapitres pour une lecture plus approfondie... :) :)
Bravo les auteurs! :bravo: :bravo:
Si tu abandonnes la partie, tu es un plat de nouilles!
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Message par Amber »

Decidé le nom de cet fic par votation populaire, j'ai changé le sujet de cet post avec le nom definitiv ^_^
Modifié en dernier par Amber le sam. 18 août 2007 13:08, modifié 1 fois.
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Message par Horto »

C'est une histoire de Spirou en trois albums que vous avez pondus là. Bon, je vais essayer de faire quelque chose avec ces trente-six personnages et actions.

Ah oui, pour le titre, c'est bien "La porte dérobée". S'il y a moyen de corriger, pour qu'il n'y ait pas de faute dans le titre.
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