Forum Inedispirou

Je viens de lire les deux premiers albums de cette série et j’ai bien aimé. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’histoire d’un jeune orphelin qui cherche ses parents et qui se retrouve en pleine préhistoire. Il y a de l’action, de l’humour, un peu de mystère et tout un monde à découvrir. Les dessins sont beaux, il y a beaucoup de couleur! J’aime bien l’évolution du personnage principal qui apprend dès le tome 2 certaines leçons. Dans le tome 1, je trouvais que l’action se passait vite à travers les images qui se succèdent et j’avais de la difficulté à suivre le fil, mais je trouve déjà ça mieux dans le deuxième. Vous en pensez quoi?

La thématique m 'a vraiment plus de suite . C 'est sur le dessin que j 'ai plus de mal, en effet, étant un grand fan du dessin Franco belge, j 'ai eu du mal à m 'identifier au graphisme de COSSU.
Mais , je veux bien l 'avouer, je m 'y suis fait. Il faut admettre que les nouvelles générations de dessinateurs, certes plus jeune que certains d'entre nous (il faut bien se rendre à l 'évidence), ont baigné dans les mangas et autres comics. Cela donne une mixité graphique qui désappointe les fans de Spirou comme moi.
La révélation de ce style s'est faite pour moi lorsqu'il a dessiné le Spirou et Fantasio. Graphiquement, une page se tourne.
Et pour en avoir discuté avec Brice COSSU, il est tout à fait d 'accord avec moi sur ces influences .

Très bonne série que je suis avec grand plaisir.

Très bon commentaire à propos du dessin! Je ne m’y connais pas trop, mais maintenant que tu le dis, c’est vrai que ça se rapproche du style du manga et c’est probablement ce qui me décevait un peu au début.

Oui j'ai la même réticence par rapport au dessin, je trouve (comme dans d'autres BD actuelles) que les cases éclatées et le recours excessif aux pages à bord perdu compliquent la lecture et au lieu d'être original, cela devient un procédé, que des couleurs souvent trop criardes aggravent.
C'est dommage.
Une des caractéristiques de la BD franco belge (à part quelques exceptions genre Lone Sloane de Druillet) était de privilégier la lisibilité par des cases réparties en 3 ou 4 strips par page avec recours exceptionnels aux débordements.
Je pense que c'est une mode qui nuit beaucoup à l'efficacité du récit (on voit même ça dans les Buck Danny actuels et ça décourage totalement la lecture).