arsen33 a écrit :J'avais lu ce texte et le précédent à l'époque. Je ne l'avais pas vraiment compris.
Que DK le veuille ou non, lorsqu'il écrit "Jean-Claude Fournier abandonne Spirou", dans l'esprit d'un enfant " abandonne" c'est bien ce que Fournier comprend et pas ce que lui sous-entend à postériori. DK s'adresse à des enfants pas à des politiques, il n'en avait vraiment pas conscience?
En relisant le second texte, j'y vois quand même beaucoup de mauvaise fois et de manque de respect vis à vis de Fournier. Il est effectivement probable que DK voulait que Fournier reste mais à condition qu'il y est une seconde équipe. A long terme c'était invivable (ce qui s'est montré par la suite) et Fournier n'avait d'autre choix que d'arrêter dans ces conditions.
C'est tout de même marrant ce que la relecture de ce texte, fait remonter mon ressentiment toutes ces années après. Et je n'étais qu'un simple lecteur. J'ai du mal à imaginer ce que cela a dû être pour Fournier...
Je n'ai jamais lu ce que Franquin avait pensé de tout cela mais j'ai l'impression qu'il n'aimait pas trop le Spirou de Fournier finalement.
C'est vrai qu'il y a de la mauvaise foi pour justifier la publication du droit de réponse de Fournier, mais lorsqu'on lit le livre de Nicoby et Noub, forcément bien informés puisque réalisé avec Fournier,on comprend que c'est la famille Dupuis et en particulier Michel, le fils de Paul Dupuis, qui a été le principal acteur dans le départ de Fournier, aidé en cela par José Dutillieu qui souhaitait proposer son copain Broca parce qu'il était capable de produire du Spirou sans discontinuer (la qualité étant un souci apparemment étranger dans cette affaire).
On sait que De Kuyssche a été obligé de faire ce qu'on lui demandait puisque c'est Dutillieu qui était là pour remettre de l'ordre et pour que Spirou reparaisse de façon continue. Ce qui était en effet une demande de la famille Dupuis mais qui a servi aussi d'excuse pour conduire Fournier à se dessaisir des aventures de Spirou, parce que Fournier était trop politique à leur goût C'est l'Ankou qui a été le détonateur même si, business oblige, ils n'ont pas hésité à le publier en breton pour faire plus de fric..