LE NID DES MARSUPILAMIS

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Zig Homard
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Zig Homard »

Perso, le "Franquin" que j'aime le moins; Spirou et Fantasio n'y sont qu'un prétexte...
Aurait dû être écrit comme "La Cage", sans aucun de nos héros (et, vu comme ça, est-ce que le truc concocté par ex-M.P. n'est finalement pas plus "authentique" ?...)
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pti-puit
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par pti-puit »

Zig Homard a écrit :Perso, le "Franquin" que j'aime le moins; Spirou et Fantasio n'y sont qu'un prétexte...
Aurait dû être écrit comme "La Cage", sans aucun de nos héros (et, vu comme ça, est-ce que le truc concocté par ex-M.P. n'est finalement pas plus "authentique" ?...)
Si j'ai mis Spirou et Fantasio entre guillemet c'est bien que je ne le considère pas comme un "pur" album des héros. Pourquoi le mépriser pour autant ?
Pas encore habitué au forum, j'ai mis un moment à déchiffrer l'acronyme (ex-military police ?)... et donc, Marsu productions, hum comment dire... c'est un peu comme si Disney reprenait les droits de Bob Fish pour l'adapter en animation 3d... j'ai énôôôrmément de mal avec ce qu'ils ont commis - je me demande même dans quelle mesure il n'y a pas eu abus de confiance.
Par ailleurs, je suis toujours étonné de ne pas voir plus de référence au cousin du Marsupilami dessiné par Jijé (dans Blondin et Cirage) :mrgreen:
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Zig Homard
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Zig Homard »

pti-puit a écrit :Pas encore habitué au forum, j'ai mis un moment à déchiffrer l'acronyme (ex-military police ?)... et donc, Marsu productions,
[...] Par ailleurs, je suis toujours étonné de ne pas voir plus de référence au cousin du Marsupilami dessiné par Jijé (dans Blondin et Cirage) :mrgreen:
Jeu de mots voulu... ces traqueurs de toute mention du Marsu !!
Et, oui, le Le Marsupilamus Africanus... très amusante caricature !... Appréciée par Franquin, puisqu'il a dessiné quelques cases au début de cet album...
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Jalias
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Jalias »

- Houba !
- Houbi ?


Je continue à alterner les auteurs et les périodes entre mes critiques, et après avoir été plutôt gentil avec certains, je ne pouvais pas aborder un épisode de Franquin avec moins qu'un 5/5, si ?

J'ai donc contourné la difficulté pour cette fois-ci en me tournant vers un album « culte » : le Nid des Marsupilamis !... Ou telle était mon intention, sauf qu'un couac s'est glissé dans ce plan bien huilé : en effet, si j'avais lu le Nid des Marsupilamis (qui m'avait fait très forte impression) quand j'étais jeune, je n'ai jamais eu l'album, le tome 12. C'est en effet la sortie des intégrales (qui sont, il faut le signaler tout à fait remarquables!) qui m'a permis de créer ma collection... Je n'ai donc à aucun moment calculé (bien que je l'avais lu sous le format « tome 12 », c'est dire si cette seconde histoire m'a marqué) que ce tome contenait, en plus de l'histoire désirée, La Foire aux Gangsters, histoire courte et pas vraiment mémorable placée là « au hasard » (elle n'a pas été écrite la même année, n'a aucun rapport avec le Marsu...). Néanmoins, vu que ce tome 12 contient les deux histoires, c'est sur la somme des deux qu'il faut donner une note. Et comment dire : la seconde histoire n'est clairement pas à la hauteur de la première...

Mais commençons par le commencement, c'est à dire par ce très joli interlude qu'est « le Nid des Marsupilamis ». En 56, ça fait dix ans que Franquin a repris Spirou, l'a réinventé et a codifié son univers tel qu'on le connaît. La mécanique de la série est maintenant bien rodée. Mais avec cette histoire, il semble que Franquin ait voulu proposer une respiration entre deux aventures de Spirou et
Fantasio, en se penchant vers un des personnages les plus appréciés de l'ère Franquin (si ce n'est LE plus apprécié?) : le Marsupilami.

Mais attention, « respiration » ne veut pas dire qu'il faut considérer cette histoire comme « mineure » dans l'univers du groom. Depuis sa création, le Marsupilami est un mystère et une découverte constante (chaque tome lui apporte une nouvelle aptitude, souvent plus incroyable que la précédente), s'intéresser plus spécifiquement à la vie sauvage de l'animal est donc une belle initiative pour en découvrir toujours plus.

Surtout vu à quel point c'est bien fait ici. Déjà, l'idée du reportage animalier est très bien trouvée, et permet à Franquin de suivre un Marsupilami sur une longue période, tout en émaillant ces tranches de vie de commentaires formidables emprunté au code du genre. L'intrigue du Marsupilami est très bien construite, avec le héros (le Marsu), la conquête (LA Marsue), leur progéniture, le méchant (le Jaguar), les seconds rôle (les singes, les aras, les piranhas). Chaque animal a une place bien particulière dans le récit, et permet de construire une vraie histoire dans ce reportage, structurée, avec début, milieu et fin.

Qui plus est, cette histoire animalière permet à cet épisode de traiter frontalement des thématiques qui sont le plus souvent suggérées dans la série : l'amour, la construction d'un foyer, d'une structure familiale..., le tout avec une grande poésie, grâce à cette imagerie naïve et extrêmement colorée (les couleurs dans cet album sont superbes). Cet album est à la fois très drôle et très touchant, et le plus souvent en même temps ! Proposer une imagerie forte, tendre sans être niaise est le pari du Nid des Marsupilamis, et l'équilibre est parfaitement trouvé.

Une des forces de cet album vient aussi du fait que l'auteur connaît parfaitement son personnage. Comme le but est de connaître plus en détails les mœurs du Marsu, Franquin distille les éléments pour rendre crédible son reportage animalier (crédible à partir du moment où vous acceptez l'existence d'un tel animal, hein!) : le fait que les Marsus soient très doués pour faire des nœuds, des pièges à base de corde, tout comme la forme spécifique des œufs se relie très bien à leur queue : ces explications sont d'une logique implacable et permettent vraiment de croire en la possibilité de cet animal.

Spirou et Fantasio sont finalement donc très peu présents dans cette histoire, relégués, comme nous, au rang de spectateurs de ce conte animalier. C'est aussi une grande idée de ce tome, qui peut carrément se permettre de mettre ses héros au second plan pour ne pas parasiter son intrigue. Néanmoins, les fréquents retours dans la salle de projection (notamment grâce aux réactions de la voisine insupportable de Fantasio) permettent de les ré-associer à l'histoire et de dresser un parallèle entre nos réactions et celles de nos héros face à cette histoire. Ainsi, c'est un peu comme si on regardait le reportage AVEC eux, qu'on s'émerveillait avec eux, qu'on s'inquiétait avec eux etc.

Je n'ai que très peu parlé de techniques, tout simplement parce que c'est Franquin, au sommet de son art, et sur son sujet privilégié (le Marsu). Chaque case est donc un enchantement, et chaque réaction du Marsupilami est d'une inventivité folle. Mais c'est le contraire qui aurait été étonnant !

Histoire de râler un petit peu, on pourra grincer des dents sur la représentation de la femme dans cette BD : que ce soit Seccotine en folle du volant et pie bavarde (non mais sérieusement, regardez la longueur des bulles dans la première partie de l'histoire ! Elle ne s'arrête JAMAIS de parler) ou la Marsu (forcément coquette car c'est une femelle, et qui curieusement marche « gracieusement » sur la pointe des pieds (ça, on aurait quand même franchement pu s'en passer!)). Ce sont les symptômes prévisibles d'un BD franco-belge encore très peu ouverte aux femmes, et un peu sexiste, mais rappelons que Franquin a fait parti des premiers auteurs qui a créé des personnages féminins forts, et l'égal des héros (Seccotine a tout de même le même travail que Fantasio, et s'ils se chamaillent, elle reste très douée et respectée par Fantasio pour ce travail).

C'est grâce à son contexte très particulier que cet épisode de Spirou et Fantasio est culte. Ce qui est amusant, c'est que dans le jargon moderne et si Spirou et Fantasio était une série TV, on parlerait probablement de cet épisode comme d'un « backdoor pilot » : soit le pilote d'une nouvelle série dérivée directement au sein de la série-mère. Quant on sait que le Marsu prendra son envol bien des années plus tard, on peut voir ce tome comme un « test » pour juger de la viabilité de ce projet. Il n'empêche que cette histoire est aussi nécessaire dans l'univers de groom, tout simplement car il est important pour qu'une série (TV ou de BD) perdure qu'elle sache proposer de nouvelles choses régulièrement, même le temps d'un épisode.

Pour continuer dans mon analogie sériel, n'importe quel scénariste de série TV vous le dira, pour apprécier une saison d'une série, il faut s'inspirer des montagnes russes. C'est-à-dire qu'il faut alterner les épisodes cultes avec d'autres plus passe-partout, des épisodes « blockbusters » avec d'autres plus personnels. C'est peut être pour cette raison que La Foire aux Gangsters s'est vu ajouté au Nid des Marsupilamis. Non seulement les deux on un aspect « à part » dans l'univers Spirou, mais qui plus est, un épisode franchement plus faible comme La Foire aux Gangsters permet de faire ressortir la qualité du Nid et surtout pas de lui faire de l'ombre.

Parce que là où « le Nid » est révolutionnaire, « La Foire » est classique. Ce n'est qu'une n-ième histoire de gangster, qui a en plus le malheur de débuter de la pire des façons : en effet, l'implication de Spirou dans le récit est au mieux très maladroite, au pire franchement douteuse. Spirou et Fantasio avalent les boniments de Soto Kiki bien trop facilement, et ne font aucune vérification auprès de la police. Heureusement, faute avouée est à moitié pardonnée, on appréciera donc que Spirou se rachète un cerveau en fin d'aventure. Ce qui sauve cet épisode de la catastrophe est la caractérisation sans faille des personnages secondaires, notamment le gangster Bertrand, loin des clichés ressassés ad nauseum dans ce genre d'intrigue. Mais la vraie plus value est bien sûr la présence de Gaston, qui apporte un peu d'humour dans une histoire qui en dehors de ça n'est pas très drôle. Ainsi, si « Le Nid » était un « backdoor pilot », « La Foire » se rapproche plus du cross-over, à l'époque où les univers de Spirou et Gaston étaient encore très interpénétrés. (notons que dans le genre « cross-over », Bravo les Brothers est autrement plus intelligent et plus abouti)

Ce tome 12 est donc aussi le symbole d'une époque, où l'univers de Spirou et Fantasio était très étendu, à cheval sur plusieurs séries en production ou en devenir (Spirou, Gaston, le Marsupilami). Une sorte d'hommage de ces séries parallèles envers la série-mère.

N'empêche que si « le Nid » seul vaut largement les 5/5, la Foire au Gangsters, historiette sans prétention ne dépasserait pas vraiment les 2.5/5. Vu le rapport d'importances entre ces deux histoires, j'arrive à une note finale de 4/5.
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Pigling-Bland
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Pigling-Bland »

Très intéressante analyse (comme d'habitude), Jalias, mais je dois y apporter, pour la rigueur du sujet, quelques petites rectifications à caractère purement techniques. La publication de la foire aux gangsters en complément d'album ne tient pas du hasard.
Il faut savoir (et si j'en crois ta présentation initiale, tu n'as pas mon age canonique) que dans les années 50 et 60, les albums paraissaient longtemps après leur publication dans le journal (cela pouvait aller jusqu'à plus de 2 ans), c'est ainsi que lorsque Franquin réalise "Le gorille a bonne mine" en 1956, il ne se soucie guère encore de ce que sera l'album éponyme (à paraître en 1959) puisque c'est "le dictateur et le champignon" qui sort ce premier semestre 1956. Idem lorsqu'il va créer "Le nid du marsupilami", rappelons-le en tant que scénariste et dessinateur, comme pour le Gorille, là encore son souci est de créer une belle histoire sans se préoccuper du nombre de pages, si ce n'est que celui-ci ne doit pas dépasser 62 planches. Mais comme ce ne sera pas le cas, pas de problème. Quand parait l'aventure dans le journal de Spirou, la collection n'en est qu'à l'album 8 "La mauvaise tête".
Ce n'est qu'en 1958, alors que vient de paraître (enfin) l'album "Les pirates du silence", Que Dupuis fait remarquer à Franquin que, bon c'est bien joli tout ça, mais le gorille et le nid sont trop long pour être publiés dans le même albums et trop courts pour remplir un album complet. Même remarque pour "Le voyageur du mésozoïque".
Pour le voyageur on attendra un peu, mais pour les deux autres, Franquin doit d'abord réaliser une aventure de Spirou et Fantasio avec un nombre de pages permettant de compléter l'album 11, Ce sera "Vacances sans histoires" . A la suite il fera "la foire aux gangsters" avec cette même contrainte pour l'album 12. Aucun hasard là dedans, donc.

Petite rectification également pour "Bravo les brothers" qui, si elle se trouve à la suite de "panade" dans l'album, a été réalisé bien avant Panade. C'est au contraire cette ultime aventure de Spirou par Franquin qui sera paginée de façon à "compléter" Bravo les Brothers. Simplement comme Panade était plus long c'est cette aventure qui a pris le titre de l'album. Il me semble donc inexact de catégoriser "Bravo les brothers" dans la catégorie "cross over", ce qui signifie une aventure de transition ( j'ai du chercher dans google pour savoir en quoi La foire était un cross over, vu que je ne connaissais cette expression que pour les bagnoles), d'autant que Panade commence dans une sorte de continuité avec Bravo les brothers. On est à la Rédaction et ça chauffe. La publication dans l'ordre de création aurait tout à fait pu être plausible et Bravo les brothers être un long préambule à Panade à champignac.
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Jalias
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Jalias »

Merci Pingling-Bland pour cette précision, effectivement je n'étais pas au courant de ce fait, et ceci explique bien des choses. Notamment que la Foire aux Gangsters est une commande spécifique, ce qui est probablement à l'origine de ses défauts, c'est à dire le manque d'inspiration flagrant dans cette histoire. Si tu préfères que j'édite mon post pour éviter de laisser des choses fausses, c'est tout à fait possible.

Pour Bravo les Brothers, pardon effectivement je n'ai pas expliqué le terme de "cross-over", qui est issu de l'univers des séries TV, et du coup il y a eu contre-sens. Un cross-over entre deux séries TV est un épisode qui mélange les deux univers. L'exemple qui se rapprocherait le plus de Spirou et Gaston serait la série Buffy contre le Vampires et la série Angel. Angel est une série dérivée de Buffy, où le personnage d'Angel part dans une autre ville, mais les deux séries étant très liés, on a des épisodes "cross-over" où Angel vient voir Buffy ou inversement. Et donc, que ça soit la Foire aux Gangsters comme Bravo les Brothers, on peut parler de cross-over entre Spirou et Gaston, avec Gaston qui intègre une intrigue Spirou. De même, si tu préfères que j'édite mon post pour clarifier les termes et éviter les ambiguïtés, c'est possible aussi.
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Pigling-Bland »

Jalias a écrit : Si tu préfères que j'édite mon post pour éviter de laisser des choses fausses, c'est tout à fait possible.
Non ce n'est pas la peine pour l'instant car ici c'est le forum et justement les avis des uns et des autres permettent de ratisser plus large.
Par la suite si je reprends tes analyses pour les insérer dans la base de données album (genre "le point de vue de Jalias", qui est une chose qui me trotte de plus en plus dans la tête vu la qualité de tes analyses, alors on en reparlera ensemble)
Jalias a écrit :Pour Bravo les Brothers, pardon effectivement je n'ai pas expliqué le terme de "cross-over", qui est issu de l'univers des séries TV, et du coup il y a eu contre-sens. Un cross-over entre deux séries TV est un épisode qui mélange les deux univers. L'exemple qui se rapprocherait le plus de Spirou et Gaston serait la série Buffy contre le Vampires et la série Angel. Angel est une série dérivée de Buffy, où le personnage d'Angel part dans une autre ville, mais les deux séries étant très liés, on a des épisodes "cross-over" où Angel vient voir Buffy ou inversement. Et donc, que ça soit la Foire aux Gangsters comme Bravo les Brothers, on peut parler de cross-over entre Spirou et Gaston, avec Gaston qui intègre une intrigue Spirou. De même, si tu préfères que j'édite mon post pour clarifier les termes et éviter les ambiguïtés, c'est possible aussi.
Ah ok, tu vois j'en apprends aussi. je dois dire qu'en effet je ne suis pas très compétent en terme de télévision (et d'ailleurs je ne connais pas les séries que tu cites hou que je suis honteux :)) et des langages qui se sont créés autour. Sans être un puriste ultra dur, je me méfie toujours des termes trop techniques en langue étrangère que l'on peut ne pas comprendre et, tant que faire ce peut je préfère une traduction, même plus longue à écrire, mais exprimant bien ce que l'on veut dire. Bon mais quand ce sont des choses couramment employées comme un storyboard (américain), un scénario (italien devenu français donc se déclinant comme un mot français et non comme un mot italien) ou même un spin-off (américain mais utilisé aussi dans le langage BD) ça ne pose évidemment aucun problème.
Pour ce qui est de rectifier, même réponse que ci-dessus... on en reparlera.
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Scrooge MacDuck »

5 pour Le Nid (mais j'en veux à l'album d'avoir oublié une page et un strip, oubli qui n'a été rétabli que dans l'Intégrale). D'ailleurs, La Foire aux Gangsters subit le même sort, amputé d'une page, alors… 

Si je ne considère pas Franquin comme un dieu du dessin, Greg l'ayant vite dépassé, il est tout de même excellent. Le Nid des Marsupilamis est une des meilleures histoires de Spirou: amusante et poétique, avec des référence au riche univers de Spirou (à savoir Seccotine). La seule chose qui manque, c'est de l'aventure, oubli réparé dans l'album par l'adjonction de "La Foire aux Gangsters" histoires effectivement peu attrayante mais qui se laisse lire. Pour poursuivre ce que j'avais dit sur le fil "Les Petits Formats", Franquin essaie je crois de faire du E. P. Jacobs ou du A. P. Duchâteau, et il n'y arrive pas… 
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Fantasio magazine »

J’ai mis 2. Pour ma part, le récit des marsupilamis m’a plutôt ennuyé. Je suis d’accord qu’il ne faut pas le comparer aux autres Spirou, on est complètement ailleurs. Il demeure que même si c’est comique par moments, il ne se passe pas grand chose d’intéressant à mon avis, c’est long. Le dessin est très beau par contre. Pour l’autre histoire, je n’ai pas vraiment aimé non plus.
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Zig Homard
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Zig Homard »

Fantasio magazine a écrit :J’ai mis 2. Pour ma part, le récit des marsupilamis m’a plutôt ennuyé. Je suis d’accord qu’il ne faut pas le comparer aux autres Spirou, on est complètement ailleurs. Il demeure que même si c’est comique par moments, il ne se passe pas grand chose d’intéressant à mon avis, c’est long. Le dessin est très beau par contre.
:ok: Exactement ma propre opinion... et ma note !!
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Rose Blackwood
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Re: LE NID DES MARSUPILAMIS

Message par Rose Blackwood »

Très particulier pour moi: ce fut le seul album que j'ai souvent lu étant petite, il appartenait à ma tante. A part ça, elle avait surtout des Gaston Lagaffe. Ce qui me fait soupçonner que c'était son seul Spirou, parce que Gaston est dans La foire aux gangsters. Mais me direz vous, le seul épisode d'où nos héros sont quasi absents, (ou Fantasio est absent ou presque dans La foire aux gangsters), ce n'est pas le meilleur album pour faire connaissance, pas vrai? :roll: J'ai su depuis que Franquin venait de devenir père et ça se voit, entre les petits du Marsupilami :marsu1: et le bébé de La foire aux gangsters. Il devait avoir la tête ailleurs. Avec le recul, je trouve que cet album ressemble au pilote déguisé de la série Le marsupilami (d'ailleurs, ses héros sont ceux du Nid, pas vrai?). Et je dois confesser le trouver un peu ennuyeux maintenant, pas étonnant qu'il ne m'avait alors pas incitée à lire la série en entier. :sleep:
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