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LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : jeu. 3 nov. 2011 14:17
par Pigling-Bland
LE PRISONNIER DU BOUDDHA par André Franquin, Jidéhem et Greg
Editions Dupuis



Voici la couverture de l'édition originale de cet album publié en 1960 :

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Si vous l'avez déjà lu vous pouvez le noter selon le barème suivant :

0 = et si on parlait d'autre chose ?
1 = pas terrible
2 = bof sans plus
3 = un album qui se lit agréablement
4 = très bon album
5 = superbe album je lis et relis. Un des incontournables de la série.

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : jeu. 3 nov. 2011 14:40
par Trichoco
Très bon album. Le run d'échauffement du trio Franquin Jidéhem Greg avant les chefs d'oeuvre

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : jeu. 3 nov. 2011 17:21
par DESPERA
Il y a dans cet album d'innombrables trouvailles ! Je me rappelle avoir beaucoup ri la première fois où je l'ai lu.

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : jeu. 3 nov. 2011 18:51
par Maxibon
Très bon album, il fallait la trouver l'idée

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : ven. 4 nov. 2011 10:54
par ElEmperador1907
5

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : mer. 9 nov. 2011 11:00
par Gaston Lagaffe
Je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde aime cette album. Le début est excellent, notamment avec les deux agents secrets, mais dés qu'ils vont secourir l'américain je m'ennuis.

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : ven. 11 nov. 2011 11:37
par Mister B
Un grand moment dans la période Franquin bourré de gags et d'humour décapant.
5

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : jeu. 12 janv. 2012 21:43
par Moulignac
Des dessins et des planches claires, limpides et particulièrement bien composées.
Un scénario vraiment solide qui tient la route sans qu'il soit besoin de relancer l'album par une autre intrigue comme c'est parfois le cas dans les Spirou de Franquin.
Mon seul regret : aucun dessin ne montre les sept Bouddha.
Je mets 4 quand même.

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : sam. 3 nov. 2012 00:48
par alaind
Le top !
Le trio Franquin-Greg-Jidéhem commence très fort !

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : dim. 1 juin 2014 17:48
par Jalias
les possibilités du G.A.G., messieurs, sont propres à bouleverser certains postulats scientifiques

Et voilà, ça devait arriver ! A force de vivre des aventures toutes plus incroyables les unes que les autres, voilà que Spirou se prend pour James Bond !

Cet opus a en effet tous les ingrédients dignes d'un film d'espionnage : une invention incroyable mais très dangereuse, c'est fait ! Une mission d'infiltration au cœur d'un pays hostile, c'est fait ! Un scientifique à sauver, c'est fait aussi ! Il ne manque que la bond girl !

L'intrigue de cet épisode est donc digne des plus grands 007, et est donc très bien ficelée. De Champignac à la vallée des Bouddhas en passant par Hoïnk-Oïnk, nos héros vont voir du pays dans une période de guerre froide très bien retranscrite. D'ailleurs, à ce titre, si tout le contexte politique rappelle fortement les années 50-60 ; comme pour les meilleurs James Bond, l'histoire n'a pas pris une ride. En effet, les thématiques associées à la guerre froide sont incorporées de façon très crédible dans l'intrigue : je pense notamment aux traitement des troupes chinoises, loin des caricatures. Bien entendu, le propos reste légèrement pro-occidental (ainsi, les agents anglais qui passent à Champignac ne penseront jamais à forcer Nicolas à leur donner le G.A.G.), néanmoins, le tome ne fait clairement pas l'erreur de tirer à boulets rouges sur le bloc de l'est. Le contexte de la guerre est bien rendu, et le lecteur comprend les justifications de tous les personnages. Il en ressort que le grand ennemi n'est pas les chinois ou le bloc de l'est, mais bien la guerre elle-même, qui fait ressortir les pires aspects de l'humanité. Du reste, la lucidité de Spirou sur la capacité des instances internationales à gérer la crise montre bien que le bloc de l'ouest n'apparaît pas comme un sauveur dans cette histoire.

Mais bien entendu, la trouvaille du tome c'est le G.A.G., sorte d'invention semi-loufoque et surtout multi-fonctions. Cet appareil est très bien nommé, et permet à Greg et Franquin de proposer une intrigue haute en couleur et d'enchaîner les perles humoristiques. Si on pourra légèrement regretter les très (trop?) nombreuses fonctionnalités du G.A.G., il n'empêche que celui-ci n'est pas de trop dans cette aventure. En effet, malgré le G.A.G., rentrer dans le Bouddha et libérer Longplaying ne sera pas une partie de plaisir, les militaires chinois offrant une résistance plus qu'honorable. D'ailleurs, le rapport des forces entre nos héros et leur ennemis est très bien rendu, avec la poursuite jusqu'à la frontière, moment de forte pression.

L'équilibre est aussi trouvé entre les personnages : Spirou ET Fantasio sont tous les deux nécessaires à l'histoire, ont tous les deux leurs moments brillants et leurs moments... et bien disons moins brillants. :mrgreen: Même les capacités du Marsupilami sont très biens dosées dans ce « Bouddha ». Bref, les héros n'ont pas volé leur victoire. Équilibre respecté dans les personnages secondaires : si Nicolas au-nom-de-famille-imprononçable-même-pour-le-Comte fait figure de géant, c'est surtout un grand enfant, rapidement mis sur la touche. De même, le caractère enjoué de Longplaying est une jolie variation du personnage du captif, et amène la légèreté nécessaire à la deuxième partie de l'intrigue.

Contexte international très crédible, une équipe de talents qui va devoir lutter contre tout une armée... l'ambiance est très bien brossée, et les rebondissements sont légions. Notamment plusieurs « twists » inhérents au genre espionnage sont là pour relancer l'intrigue. Bref c'est très bien géré tout ça.

Mais un Spirou, c'est aussi l'invitation au voyage. Après une première intrigue à Champignac plus légère, les choses se corsent à l'arrivée à Hoïnk-Oïnk. La vallée des Bouddhas est une belle promesse d'aventure. Par contre, j'ai une semi-déception sur les décors. Si les dessins sont comme toujours superbes, notamment certains effets d'ombre et d'encrage magistraux, la vallée en elle-même m'a déçu. Les Bouddhas, au traits trop secs, ne m'ont pas convaincus comme statues gigantesques. Du coup, c'est tout le panorama de la vallée, censé être à couper le souffle, qui en prend un coup. Mais bon, ceci est une impression toute personnelle.

En conclusion, le prisonnier du Bouddha est une aventure franchement solide, qui étonne par sa gestion sans faille des éléments « les plus puissants » que sont le G.A.G. et le Marsupilami. Sans véritables défauts, que mettre d'autre qu'un 5/5 ?

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : mar. 7 août 2018 03:52
par Fantasio magazine
C’est vraiment un de mes albums préférés. De l’action, un gadget génial et une évasion haute en émotions! Ça vaut un 5 hésiter pour moi.

Re: LE PRISONNIER DU BOUDDHA

Posté : dim. 21 avr. 2024 15:38
par heijingling
Gaston Lagaffe a écrit :Je n'ai jamais compris pourquoi tout le monde aime cet album. Le début est excellent, notamment avec les deux agents secrets, mais dés qu'ils vont secourir l'américain je m'ennuie.
Je trouve cette deuxième partie très bien faite, avec d'abord une progression lente car discrète vers les 7 bouddhas, le morceau de bravoure de la délivrance de Longplaying, très bien équilibré entre aventure palpitante (Le GAG qui bugue et Spirou se raccrochant in extremis à une poutre) et humour (le GAG détruisant l'escalier, et les gardes tombant et se raccrochant l'un à l'autre en grappe), puis l'accélération lors de la fuite jusqu'à la frontière, mélant là aussi parfaitement action et humour.