Forum Inedispirou

Oui c'est semble-t-il ce qu'il a voulu faire ou tout au moins une façon de tirer complètement le rideau...

Je ne veux pas gacher le plaisir que vous avez eu en lisant cet album mais, Spirou "emmmer...." Franquin et donc, il a peut-être voulut se lâcher

C'est sûr que Franquin ne devait plus être dans une grande forme psychologique pour avoir ainsi dynamiter son chef d'oeuvre.

Et souvenez vous qu'à la base, Spirou et les autres ne devait pas être dézorglhommizés

maxibon a écrit :Et souvenez vous qu'à la base, Spirou et les autres ne devait pas être dézorglhommizés

Non là je rectifie, Franquin avait tout prévu de ces rebondissements. Ce qu'il faut savoir 'est que ce petit personnage à chapeau qui apparaît 2 fois dans l'album juste à la fin de l'histoire, est apparu en fait 7 fois lors de la prépublication. C'était une sorte de gag dans le gag pour se moquer des chutes à suspense.
C'est dommage d'ailleurs que toutes les apparitions du petit bonhomme n'aient pas été reprises dans l'album. Juste à la fin ça tombe un peu comme un cheveu dans la soupe.

Ce qu'il faut savoir aussi de cet album, c'est que l'antenne placée sur le toit d'une des 2 tours du chateau, devait servir pour un épisode suivant afin de suivre les ondes émises par Zorglub, redevenu méchant, qui aurait dans les fesses une petite sonde envoyée par le comte (sonde prévue initialement pour suivre la migration des oies) alors qu'il se faisait enlever.
Spirou, Fantasio et le Comte auraient pu ainsi localiser Zorglub sur une île du pacifique... ça ne vous rappelle rien ? Bien sur que oui... Dans "Et Franquin créa la gaffe", Franquin indique qu'ayant renoncé à Spirou, il a donné ses éléments de synopsis à Fournier... et chose drôle, Fantasio devait se faire draguer par une femme horrible... là, Fournier a pris le contrepied.

Un adieu magistral à la série !!

On peut avoir une double lecture de cet album : le lecteur novice ou non documenté appréciera de voir tout l'univers de Spirou présent dans cette ultime aventure, certes moins épique qu'auparavant, dessinée par Franquin. Le fan de la série comprendra que Franquin, assisté par l'occasion par une sacrée bande de joyeux drilles, s'adonne à la fantaisie la plus totale : plus de contrainte, plus de réserve. Zorglub peut faire de gros caprices, le Comte de Champignac et Fantasio sont fatigués, et tous ceux qui n'apparaissaient pas jusqu'à lors, comme Gaston, font une entrée remarquée et magistrale. Un beau moment et une sortie magistrale pour Franquin. 5/5

Quant au récit Bravo les brothers, on y verra là aussi de la fantaisie et de la poésie. Le montreur de singes qui quitte avec tristesse son cirque ... n'est-il pas le reflet de Franquin quittant cette aventure remarquable qu'est celle des aventures de Spirou et Fantasio ?

4/5
Franquin lance un nouveau genre pour Spirou, plus cool et plus dynamique.
C'est une très bonne BD, on y découvre la Honda S800 pour la première fois, et l'humour typique de Spirou est toujours présent.
Et à chaque fois que je termine l'histoire, je la conclus sur une bonne vielle musique rock

Panade est un sommet au niveau dessin et sur un scénar deuxième degré réjouissant.
Bravo les Brothers idem que Panade, mais drôlissime en plus, relu au moins 17.524 fois ! Le génie à l'état pur ...

Je ne l'avais lu qu'une fois il y'a bien longtemps et je l'ai (re)découvert avec un immense plaisir hier.
Ce que j'avais trouvé un peu lourd à ma première lecture, m'a ici réjouis, et c'est un plaisir mêlé de nostalgie qui m'a saisi lors des premières pages à la rédaction.
Je suis aussi un peu mitigé sur la figure du grand Zorglub (trop ?) ridicule en gros bébé capricieux, d'ou un 4/5 !

Après l'avoir relu, mon opinion n'a pas changé et j'ai mis 2. J'ai trouvé le tout assez ennuyant. Ça devient un peu plus intéressant quand Zorglub se fait enlever, le début est long et la blague sur le bébé est usée à la corde. Je ne suis pas non plus fan de gentil Zorglub alors ça me fait apprécier la fin encore moins.

En fait je trouve, avec le recul que, contrairement à la plupart des Spirou de Franquin, celui-ci n'a pas très bien vieilli.