LE FAISEUR D'OR

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Pigling-Bland
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LE FAISEUR D'OR

Message par Pigling-Bland »

LE FAISEUR D'OR par Jean-Claude Fournier et André Franquin pour le Marsupilami
+ LE CHAMPIGNON NIPPON par Jean-Claude Fournier
Editions Dupuis


Voici la couverture de l'édition originale de cet album publié en 1970 :

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Si vous l'avez déjà lu vous pouvez le noter selon le barème suivant :

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Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !
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Maxibon
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Maxibon »

Un album qui se lit agréablement, même si on voit que Fournier débute avec Spirou. J'aime l'intervention de Franquin vers la fin pour dessiner nos deux héros
- Cette quête a dû être terrifiante !
- Ça, ce n'était pas de la crotte de campagnol, comme on dit dans notre jargon d'aventuriers.
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DESPERA
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par DESPERA »

Un bon album. Surtout quand il s'agit de passé juste après Franquin. La pression doit être immense.
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Gaston Lagaffe »

Un premier album moyen, mais j'imagine que c'est normal. Cela reste sympathique quoique ça m'a toujour énerné que Champignac dit à la télévision qu'il possède le manuscrit de Flamel. C'est pas vraiment sa meilleur idée !
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ElEmperador1907
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par ElEmperador1907 »

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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Mister B »

Je n'aime vraiment pas cette oeuvre de jeunesse de Fournier qui a mal vieilli. Toutefois, le prologue de Glucose pour Noémie reste marrant.
Dans l'ensemble, ça se lit et c'est certainement mieux que du Cauvin.
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Fantasio magazine
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Fantasio magazine »

Cet album est quand même bien. Bonne entrée dans la série pour Fournier et ça reste un adieu au Masupilami! Le rythme n'est pas mauvais. Zantafio est un méchant toujours aussi intéressant. Mais il manque quelque chose pour que l'album soit vraiment bon. Donc un 3.
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Jalias
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Jalias »

- De l'or ! C'est de l'or !
[...]
- Moi j'aimais mieux quand c'était du sucre !


Quand je lis des critiques (de BD, de films, d'autres choses), il y a toujours un argument qui me hérisse le poil, c'est le « c'est très bien, mais il manque ce je-ne-sais-quoi... ». Ce « je-ne-sais-quoi » m'énerve au plus haut point, car il n'a aucune objectivité, et on peut bien tout justifier par un « je-ne-sais-quoi ». Alors, vu que c'est exactement la sensation que me laisse cet album, me voilà bien embêté. Le but du jeu aujourd'hui va donc être de verbaliser ce « je-ne-sais-quoi » qui m'empêche de trouver le Faiseur d'or mémorable. Et pour faire plaisir à mes anciennes profs de français, je ferai un plan en trois parties !

Sur les traces de Franquin...

Ce tome marque une étape importante dans l'histoire de Spirou. Bien que la série ait déjà été reprise plusieurs fois, passer après Franquin, qui a réinventé la série et se l'est appropriée comme jamais un auteur avant lui, n'est pas une mince affaire. C'est en tout cas clairement le centre des préoccupations de Fournier pour cet épisode, Fournier qui va chercher au maximum à émousser le choc que peut être le changement d'auteur pour les lecteurs.

Pour ce faire, Fournier dispose de plusieurs outils qu'il utilise sans vergogne. Le premier est cette volonté de continuité entre ce tome et le précédent, Panade à Champignac. En effet, le tome se permet quelques rappels discrets au dernier Franquin, et reprend l'univers de Spirou tel qu'il est à la fin de Panade. Cette astuce permet immédiatement au Faiseur d'or de s'inscrire le plus naturellement possible dans l'univers Spirou, et permet d'appuyer la légitimité de Fournier comme auteur de la série.

En outre, Fournier rappelle toutes les figures imposées par une intrigue à Champignac, profite de la situation post Panade pour utiliser Zorglub, et convoque même Zantafio (un des méchants les plus appréciés de la série) comme antagoniste principal, pour un tome qui s'apparente presque à une gigantesque réunion de famille ! Se faisant, il montre au lecteur d'une sa connaissance de l'univers Spirou, mais aussi son affection pour le travail de Franquin. Ceci permet de rassurer le lecteur qui peut donc entamer la lecture le plus sereinement possible.

Dans sa volonté de proposer une transition la plus douce possible, Fournier obtiendra même de Franquin le droit d'utiliser le Marsupilami dans cette aventure : un Marsu toujours dessiné par son papa Franquin. Cette idée, outre de probablement rassurer le jeune auteur Fournier, permet également d'avoir de jolies respirations dans l'intrigue, avec ces cases centrées sur les facéties du marsupial.

Graphiquement, Fournier tente un maximum de faire coller son style graphique avec celui de son prédécesseur. Indubitablement adepte de la même école, le trait encore jeunet de Fournier colle parfaitement à l'univers Spirou. On peut noter tout de même que si Fournier semble relativement à l'aise avec l'ensemble de la galerie des personnages, il a plus de mal avec le héros : le visage de Spirou est très anguleux, et il faudra attendre quelques tomes pour que Fournier ose s'approprier pleinement le personnage. Ce tome recèle tout de même quelques perles, notamment avec des effets d'ombre assez superbes. En outre, comme lors de la transition Jijé-Franquin quelque part, en outre d'animer le Marsu, Franquin dessine quelques pages de l'album : de quoi encore atténuer le changement d'auteur.

Contrairement à tout ses successeurs, Fournier décide de faire son entrée dans l'univers de la série le plus discrètement du monde, se cachant presque derrière l'ombre du géant Franquin pour mieux habituer le public. Si la volonté de respect de l’œuvre est plus que louable, celle-ci recèle un effet pervers : elle empêche le tome d'affirmer son identité propre et l'intrigue de pleinement décoller.

Course-poursuite et rebondissements

En effet, pour son premier tome, Fournier propose un récit d'aventure finalement assez classique, à base d'enlèvement et de course-poursuite.

En ce sens, l'histoire du livre de Nicolas Flamel n'est qu'un prétexte finalement peu exploité pour lancer l'intrigue. Du reste, tout le mystère autour du livre reste bien nébuleux. On se demande bien pourquoi le livre a disparu plus de deux siècles et comment Zorglub a pu en devenir l’acquéreur. C'est peut être une première piste pour justifier mes impressions : en refusant d'explorer cette histoire qui fait pourtant la spécificité du tome, celui-ci présente un aspect finalement un peu anecdotique. En gros je suis personnellement frustré car le tome ne parle finalement que très peu de ce que j'espérais y trouver.

Car il faut tout de même avouer que ce tome est bourré de qualité : une histoire bien rythmée, remplie de révélations et de rebondissements, et surtout non figée qui présente une avancée quasi constante. Les décors sont très bien trouvés, qu'il s'agisse de la villa rien sans peine ou du castel maudit. Le clou du spectacle est bien sûr la course-poursuite entre Spirou et Zantafio à la fin du tome, qui montre une jolie vivacité dans le découpage des cases.

Il est par contre assez amusant de constater à quel point ce tome peut parfois déjouer les attentes et proposer des « anti-climax ». Ainsi, lorsque Zantafio apparaît, c'est le visage masqué dans l'ombre, comme une promesse d'un mystère important pour toute l'histoire. Alors qu'on s'attend à un suspense maintenu le plus longtemps possible, et résolu par une confrontation Spirou-Zantafio où la mise en scène sur la révélation du méchant serait importante, le mystère est levé presque négligemment dans un coin de case lorsque Spirou reconnaît Zantafio dans la camionnette. De même, tout le camouflage de la camionnette en fourgon de déménagement est finalement peu handicapant, vu que Spirou et Fantasio ne sont pas bernés un seul instant lors de la poursuite de la camionnette.

Histoire de chipoter, on pourra hausser un sourcil sur certaines réactions des personnages qui laissent un peu trop transparaître les intentions de l'auteur (comme le départ retardé de Spirou et Fantasio, pour laisser à Zantafio le temps d'enlever le Comte), ou encore le plan de Zantafio pour faire fuir nos héros au Castel Maudit, sans doute un des plans les moins crédibles de la série (comment a-t-il pu croire une seconde que Spirou tomberait dans le panneau?). Fournier dans ses premiers tomes sera coutumier de ces éléments un peu farfelus et peu crédibles (ah le coup des bonbons dans l'Abbaye Truquée!), mais ça fait parti du charme de ses œuvres de jeunesse.

Il y a donc finalement peu à se plaindre pour un tome qui déroule son histoire sans véritable temps mort.

La touche Fournier ?

Alors que Fournier tente au maximum d'adapter la recette Franquin, il n'osera amener son univers que par petites touches dans le Faiseur d'or ; et de manière plus libre dans les deux histoires courtes qui suivent.

Un trait commun entre Fournier et Franquin est de voir à quel point les univers qu'ils créent regorgent de vie : tous les personnages (principaux comme les seconds couteaux) sont marquants : mention à l'aubergiste louche et au garagiste ravi de pouvoir conduire la voiture de nos héros. Certaines cases sont vraiment formidables (je pense à la dernière case de la planche 5, où Spirou dérape dans un virage ce qui terrifie les cochons autour).

Le faiseur d'or propose une belle cohérence, et un univers crédible et qui fait plaisir à suivre.

Notamment, le duo principal est très convaincant. Les petites piques sur l'imprévoyance de Spirou sont des jolis moments de complicité, tout comme la scène « familiale » de la cuisine. Ces tranches de vies font spécialement tout le sel de l'histoire courte « le Noël clandestin », très jolie contine positive qui se lit très agréablement.

Il y a quelque chose que je trouve tout à fait remarquable dans la personnalité de Spirou dans cet album, que je tiens à signaler ici. Lors de la course-poursuite, notre héros va faire deux choses répréhensibles : voler une moto alors que le conducteur est pris au piège de son propre casque, et jeter un caillou sur le pare-brise de la voiture de Zantafio. Ce que j'aime particulièrement dans ces séquences, c'est qu'à chaque fois Spirou verbalise le fait qu'il effectue « une mauvaise action » car la nécessité lui oblige. Je trouve très bien que la moralité du héros soit discutée, alors que dans Tintin par exemple, les actions du héros ne sont jamais remises en cause, même quand celui-ci fait des choses franchement douteuses.

Qui plus est, il est intéressant de voir à quel point certains éléments qui vont devenir la marque de fabrique « Fournier » pointent le bout de leur nez dans le Faiseur d'or. Le plus important est l'utilisation de Spip, qui commence doucement à développer ses traits d'humour et ses commentaires sur l'action. Spip aura vraiment été un personnage fondamental dans l'ère Fournier, qui développera un humour qui ressemble beaucoup à Fournier finalement, et permettra de pallier l'absence du Marsupilami. Ainsi, on voit apparaître le running gag du Spip qui en a ras-le-bol de ses maîtres casse-cou et qui prend son baluchon pour partir chez les Sctroumpfs ! (ce type de gag était déjà présent dans quelques albums de Franquin si ma mémoire est bonne?).

Il est d'ailleurs assez amusant de voir que le Spip et le Marsu n'ont finalement que peu d'interactions dans cet album. Le Marsu, parti jouer avec les moineaux pendant une partie de l'histoire, n'est finalement déjà plus tout à fait là, n'apparaissant que pour une aide providentiel des héros/Fournier. La symbolique de la participation de Franquin dans cet album est assez jolie ! De son côté, Spip/Fournier reste encore très timide et ne se permet que quelques scènes remarquables, avant de devenir le personnage incroyable qu'il sera dans quelques albums.

Autre personnage très verbeux qui colle très bien à l'univers Fournier, le maire de Champignac est encore une fois gâté dans cette aventure. C'est incroyable de voir avec quelle facilité Fournier rend son maire crédible et rend ses diatribes mémorables !

De même, l'amour des jeux de mots absurdes de Fournier commence à poindre avec la présentation du chimiste Bicard de Bonate et du spécialiste des sciences occultes Retrosatanas, aux noms très soignés alors qu'ils n'apparaissent en tout et pour tout que dans deux cases !

Ainsi, Fournier met en place par petites touches son univers. Néanmoins, il manque quelque chose pour le rendre vraiment marquant, comme une direction pour les tomes à suivre. C'est comme pour corriger le tir qu'est ajouté « le Champignon Nippon », prélude à du Glucose pour Noémie. Cette histoire courte servant exclusivement à introduire l'histoire suivante, Itoh Kata et le Triangle, elle n'est qu'un amuse-gueule en soit, mais permet de donner la poussée d'accélérateur qui manquait à l'ère Fournier.

Néanmoins, cette poussée d'accélérateur, et c'est paradoxal alors que Fournier a tout tenté pour amortir le choc, reste très brutale. En effet, ce que Fournier a refusé de faire entre Panade à Champignac et le Faiseur d'or, il a dû le faire entre le Faiseur d'or et le Champignon Nippon, c'est à dire laisser le Marsupilami de côté. Et le seul vrai reproche qu'on peut faire à Fournier (surtout quand on est comme moi un gaga de continuité), est de ne jamais avoir justifié cette absence. Le Marsupilami disparaît abruptement, sans une explication. Du coup, le Faiseur d'or qui avait pour rôle de faire la transition devient une sorte d'occasion manquée : si Fournier s'était permis une intrigue plus mémorable, il aurait pu au passage expliquer le départ du personnage.

En conclusion, le Faiseur d'or et les historiettes qui le suivent sont des récits solides, bourrés de qualités et avec un dessin très agréable. Ils n'ont objectivement que très peu (voire pas) de défauts, et déçoivent surtout par ce qu'on y trouve au lieu de ce qu'on espérait y trouver. Ce tome est indubitablement à lire pour les fans de Fournier, notamment pour voir comment celui-ci a amené progressivement son univers. L'intrigue qui manque légèrement d'ampleur, la disparition non expliquée du Marsupilami... ces éléments pris séparément ne permettent pas d'expliquer ce « je ne sais quoi » qui « manque » à ce tome... Malgré tous mes efforts, je n'arrive pas à expliquer par A+B quels sont les éléments qui pénalisent ce tome. Ainsi, bien qu'il s'agisse d'une œuvre de jeunesse touchante ; je me retrouve à dire que pour moi, ce tome manque d'un « je ne sais quoi » pour le rendre complètement mémorable. Je me déteste...

Pour la note : j'oscille entre 3 et 4. Pour le moment c'est 4.
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DESPERA
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par DESPERA »

Entièrement d'accord avec toi.

Concernant la disparition du Marsupilami, j'ai toujours été "frustré" de ne jamais avoir eu d'explication. Même si on peut supposer qu'il a finit par être confié au Petit Noël si on lit quelques histoires annexes comme celles se trouvant dans l'album Tembo Tabou.
En tout cas je suis très contant, et je souhiate bien du courage à Yoan et Velhmann pour expliquer sa disparition et son retour...
Scrooge MacDuck
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Scrooge MacDuck »

Pour autant que je sache, Yoann & Vehlmann se sont promis de nous donner la réponse définitive sur l'absence du Marsupilami dans le prochain tome…
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Jalias
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Jalias »

Scrooge MacDuck a écrit :Pour autant que je sache, Yoann & Vehlmann se sont promis de nous donner la réponse définitive sur l'absence du Marsupilami dans le prochain tome…
C'est pas faux, et j'en suis ravi.
Néanmoins je persiste à dire que Fournier aurait dû donner une explication lors de la disparition du personnage, ça aurait quand même été ce qu'il y avait de mieux.
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Gaston Lagaffe
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citation : Fan de Fournier
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Re: LE FAISEUR D'OR

Message par Gaston Lagaffe »

J'ai une question:

Je me souviens que lorsque j'empruntais l'album à la bibliothèque, il y avait un dessin de Franquin de Gaston au sujet de la reprise de Spirou par Fournier. J'aimais bien ce dessin qui montrait la générosité de Franquin et que le passage entre les deux auteurs se font fait de manière douce (contrairement aux reprises qu'il y a eu ensuite qui se terminent toutes par un revoie des auteurs par l'éditeur).

Or, lorsque j’achète l'album quelque part vers la fin des années 2000 et ben je découvre que mon exemplaire n'a pas repris ce dessin ! Pourquoi ? Est-ce que c'était encore un coups des connards en charge de Marsu Production ?
Team Astérix
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