LUNA FATALE

[Zig Homard]

Parce qu'ils ont (plus ou moins) joué le jeu jusque là, et qu'après ils se sont laissé emporter par leurs penchants naturels iconoclastes...

[Trichoco]

Ils mettent bien "l'esprit Spirou" à l'épreuve dans cet album mais Spirou en tant que personnage reste lui-même, face à des éléments auxquels on n'a pas l'habitude de le voir confronté, si j'ose dire.

En somme, ils suivent bien le 31ème point du code d'honneur des ADS, qui dit "un ami de Spirou refuse toutes les avances de mannequins ou top-modèles. Il n'embrasse une femme que quand tous les recours permettant d'éviter cette monstruosité ont été épuisés". Ce n'est donc pas si iconoclaste que ça.

[Zig Homard]

Très drôle !...

[saifujiwara]

Clairement mon album préféré de Spirou. humour, drame, bref les lecteurs y trouveront leur comptes. Quand a la qualité des dessins, toujours aussi impeccable. je met un 5 sans aucune hésitation!

[Rose Blackwood]

On parle bien de l'album où Spirou roule sa première galoche, c'est bien ça? Bon, blague à part, ce n'est pas que ça (De toute façon, ce n’est même pas chronologiquement vraiment la première fois si on tient compte de préquelles comme le Petit Spirou). Mais j'ai l'impression que c'est pour cela que l’album a marqué le public. 57 ans pour en arriver là, quand même… Et à part ça? Et bien ceux qui disent que la structure leur rappelle Spirou et Fantasio à New York ont absolument raison. C’est vrai, on tombe dans le schéma où Vito Cortizone fait chanter nos héros, pour pouvoir les envoyer en mission à New York, donc. Mais là, sa présence est un peu moins à côté de la plaque que dans le précédent album. De nouveau, il y a un personnage qui manque, parce que Spip s’était fait kidnapper dans le précédent scénario, et Fantasio dans celui-ci. C’est évident que le but est d'isoler Spirou, qui ira jusqu'à se retrouver dans exactement le même costume de mafioso, d'ailleurs.

Ce qui a changé, et on l'a compris, c'est la présence des femmes. J’avais déjà dit que Tome et Janry me donnaient vraiment l’impression d'avoir la bébête qui les chatouillait, et au nombre de belles femmes dans l'album, c'est une évidence. Mais ils iront jusqu'à suggérer une relation amoureuse pour un héros jusqu'ici célibataire convaincu. Je me demande d'ailleurs comment tout cela a pu passer sous le radar de la censure, à l'époque. L’exposition de photos de nu, c'était sérieusement dans un journal pour enfants? Comme je l'ai dit, la tendance s'observe aussi -beaucoup plus- dans Le Petit Spirou. C’est amusant que Vito décrit Spirou comme un personnage totalement insensible, dont il pense à cause de cela qu'il peut surmonter le piège de la Triade. Moi, je dirais, ça s'appelle un aroace. Mais, le mot était inconnu à l'époque de la sortie de l'album. Donc, Tome et Janry, mais aussi presque tout le monde, après cet album, préférera plutôt définir Spirou comme quelqu'un de difficile. C’est en tout cas sa différence avec Tintin. Lui, aucun doute qu’il est asexuel parce que sexualité? Quelle sexualité? Par difficile, j'entends que tout le monde ne l'intéresse pas. Il fallait qu'il tombe sur le gros lot, en l'occurrence Luna. Je pense qu’elle s'est imposée dans la culture générale comme le personnage le plus à même de sortir avec Spirou, si ce n’était pas Seccotine.

Mais, cette dernière a plus été associée à Fantasio, ces dernières années. Et je pense que ce n’est pas une mauvaise chose. Maintenant, si l'on tient absolument à caser Spirou, et bien oui, ça explique sans doute la présence de Luna dans la seconde série télé. Par ailleurs, il n'y avait rien d'autre, dans cette série, qui avait été inventé par Tome et Janry, pas même son père. Sans son père, c'est vrai qu’ il ne reste pas grand-chose de Luna, selon un commentaire dans une critique Youtube. Par contre, en tant que fille d'un ennemi juré, c’est vrai que ça induit une tension bienvenue. Cet aspect est tout de même important, et contribue beaucoup à l'intérêt de l'album. Toutefois je ne saurais pas dire si je tiens beaucoup à cette paire. Pourquoi? C'est très simple: la fameuse pelle. En fait, c'est Luna qui l'exige en garantie, avant de donner son arme. Il y a donc un côté contraint, même si ça ne ressemble pas à une corvée. Vraiment, le seul indice qui puisse nous donner à penser que ce que Luna semble éprouver est réciproque, c'est le fait que Spirou voit Soupir de Jade avec l'apparence de Luna, quand il porte les lunettes traitées avec un philtre d'amour. Lequel, semble-t-il, fait voir effectivement la femme idéale à ses victimes. Mais c'est tout, puisqu’à ce jour Luna n'est jamais réapparue dans la série. Sans cette fameuse vision finale, franchement, notre héros semblait toujours aussi asexuel. On sent la partie de plaisir évidente, chez Tome et Janry donc non seulement d'introduire de jolie filles mais aussi d'apporter une sexualité active à notre héros (au moins aussi active que celle qu’ils lui attribuent dans son enfance ). Et de casser les codes, aussi! Mais franchement, je serai indulgente avec Luna Fatale, parce que cette sortie de route était gentillette comparée à l'album suivant …

[heijingling]

On parle bien de l'album où Spirou roule sa première galoche, c'est bien ça? Bon, blague à part, ce n'est pas que ça (De toute façon, ce n’est même pas chronologiquement vraiment la première fois si on tient compte de préquelles comme le Petit Spirou). Mais j'ai l'impression que c'est pour cela que l’album a marqué le public. 57 ans pour en arriver là, quand même… Et à part ça? Et bien ceux qui disent que la structure leur rappelle Spirou et Fantasio à New York ont absolument raison. C’est vrai, on tombe dans le schéma où Vito Cortizone fait chanter nos héros, pour pouvoir les envoyer en mission à New York, donc. Mais là, sa présence est un peu moins à côté de la plaque que dans le précédent album. De nouveau, il y a un personnage qui manque, parce que Spip s’était fait kidnapper dans le précédent scénario, et Fantasio dans celui-ci. C’est évident que le but est d'isoler Spirou, qui ira jusqu'à se retrouver dans exactement le même costume de mafioso, d'ailleurs.

Je suis d'accord, basiquement, c'est la même histoire que Spirou à New-York, avec Luna à la place de l'argent, c'est donc normal que le public retienne surtout ça

Ce qui a changé, et on l'a compris, c'est la présence des femmes. J’avais déjà dit que Tome et Janry me donnaient vraiment l’impression d'avoir la bébête qui les chatouillait, et au nombre de belles femmes dans l'album, c'est une évidence.

Tome, ne l'oublions pas, est aussi le scénariste des grandioses Minoukini. Si c'avait été eux qui avaient repris Gaston, la moitié des gags auraient tourné autour des relations entre Gaston et Jeanne et Lebrac et la secrétaire, au moins avec Delaf on a échappé à ça

Mais ils iront jusqu'à suggérer une relation amoureuse pour un héros jusqu'ici célibataire convaincu. Je me demande d'ailleurs comment tout cela a pu passer sous le radar de la censure, à l'époque. L’exposition de photos de nu, c'était sérieusement dans un journal pour enfants?

Il y a eu quelques faux pas dans le journal période Tinlot...
Ce qui est paradoxal est qu'ils ont voulu introduire des relations sentimentales dans la série pour la rendre plus adulte, mais que les réactions qu'ils prêtent aux personnages masculins dans la relation aux femmes est complètement infantile. Fantasio qui drague avec des vannes genre "Embrasse-mi et embrasse-moi", la réaction des invités à l'expo photo, franchement, ce sont des adultes qui se comportent exactement comme le petit Spirou

C’est amusant que Vito décrit Spirou comme un personnage totalement insensible, dont il pense à cause de cela qu'il peut surmonter le piège de la Triade. Moi, je dirais, ça s'appelle un aroace. Mais, le mot était inconnu à l'époque de la sortie de l'album. Donc, Tome et Janry, mais aussi presque tout le monde, après cet album, préférera plutôt définir Spirou comme quelqu'un de difficile. C’est en tout cas sa différence avec Tintin. Lui, aucun doute qu’il est asexuel parce que sexualité? Quelle sexualité? Par difficile, j'entends que tout le monde ne l'intéresse pas. Il fallait qu'il tombe sur le gros lot, en l'occurrence Luna.

On n'a jamais vu non plus Spirou déféquer, cela ne veut pas dire qu'il est constipé, juste que ce n'est pas le thème de la série, on n'est pas dans une bande de Crumb ou d'Henriette Valium, que j'aime beaucoup par ailleurs. Pareil pour les relations sentimentales, on est dans Spirou, pas dans The heart of Juliet Jones (Juliette de mon cœur) de Stan Drake. Pour être trivialement clair, si je vais dans un restaurant chinois, ce n'est pas pour qu'on m'y serve des tacos.

Mais franchement, je serai indulgente avec Luna Fatale, parce que cette sortie de route était gentillette comparée à l'album suivant …

Les prémisses étaient déjà là, lorsque Spirou dit à Luna "Spirou, comme le journai, exactement, mes amis ne m'ont jamais appelé que comme ça!", il veut bien dire que Spirou n'est pas son vrai nom. On apprendra plus tard que c'est Jean-Baptiste
En fait, Spirou en groom, c'est Bruce Wayne qui devient Batman pour vivre ses aventures, et la Turbotraction, c'est la Batmobile

[heijingling]

On parle bien de l'album où Spirou roule sa première galoche, c'est bien ça? Bon, blague à part, ce n'est pas que ça (De toute façon, ce n’est même pas chronologiquement vraiment la première fois si on tient compte de préquelles comme le Petit Spirou). Mais j'ai l'impression que c'est pour cela que l’album a marqué le public. 57 ans pour en arriver là, quand même… Et à part ça? Et bien ceux qui disent que la structure leur rappelle Spirou et Fantasio à New York ont absolument raison. C’est vrai, on tombe dans le schéma où Vito Cortizone fait chanter nos héros, pour pouvoir les envoyer en mission à New York, donc. Mais là, sa présence est un peu moins à côté de la plaque que dans le précédent album. De nouveau, il y a un personnage qui manque, parce que Spip s’était fait kidnapper dans le précédent scénario, et Fantasio dans celui-ci. C’est évident que le but est d'isoler Spirou, qui ira jusqu'à se retrouver dans exactement le même costume de mafioso, d'ailleurs.

Je suis d'accord, basiquement, c'est la même histoire que Spirou à New-York, avec Luna à la place de l'argent, c'est donc normal que le public retienne surtout ça

Ce qui a changé, et on l'a compris, c'est la présence des femmes. J’avais déjà dit que Tome et Janry me donnaient vraiment l’impression d'avoir la bébête qui les chatouillait, et au nombre de belles femmes dans l'album, c'est une évidence.

Tome, ne l'oublions pas, est aussi le scénariste des grandioses Minoukini. Si c'avait été eux qui avaient repris Gaston, la moitié des gags auraient tourné autour des relations entre Gaston et Jeanne et Lebrac et la secrétaire, au moins avec Delaf on a échappé à ça

Mais ils iront jusqu'à suggérer une relation amoureuse pour un héros jusqu'ici célibataire convaincu. Je me demande d'ailleurs comment tout cela a pu passer sous le radar de la censure, à l'époque. L’exposition de photos de nu, c'était sérieusement dans un journal pour enfants?

Il y a eu quelques faux pas dans le journal période Tinlot...
Ce qui est paradoxal est qu'ils ont voulu introduire des relations sentimentales dans la série pour la rendre plus adulte, mais que les réactions qu'ils prêtent aux personnages masculins dans la relation aux femmes est complètement infantile. Fantasio qui drague avec des vannes genre "Embrasse-mi et embrasse-moi", la réaction des invités à l'expo photo, franchement, ce sont des adultes qui se comportent exactement comme le petit Spirou
Je sais bien que selon Hegel l'histoire avance dialectiquement, mais voit ça dans Spirou 25 ans après l'arrivée de Yoko Tsuno, c'est un peu déprimant. Enfin bref...

C’est amusant que Vito décrit Spirou comme un personnage totalement insensible, dont il pense à cause de cela qu'il peut surmonter le piège de la Triade. Moi, je dirais, ça s'appelle un aroace. Mais, le mot était inconnu à l'époque de la sortie de l'album. Donc, Tome et Janry, mais aussi presque tout le monde, après cet album, préférera plutôt définir Spirou comme quelqu'un de difficile. C’est en tout cas sa différence avec Tintin. Lui, aucun doute qu’il est asexuel parce que sexualité? Quelle sexualité? Par difficile, j'entends que tout le monde ne l'intéresse pas. Il fallait qu'il tombe sur le gros lot, en l'occurrence Luna.

On n'a jamais vu non plus Spirou déféquer, cela ne veut pas dire qu'il est constipé, juste que ce n'est pas le thème de la série, on n'est pas dans une bande de Crumb ou d'Henriette Valium, que j'aime beaucoup par ailleurs. Pareil pour les relations sentimentales, on est dans Spirou, pas dans The heart of Juliet Jones (Juliette de mon cœur) de Stan Drake. Pour être trivialement clair, si je vais dans un restaurant chinois, ce n'est pas pour qu'on m'y serve des tacos.

Mais franchement, je serai indulgente avec Luna Fatale, parce que cette sortie de route était gentillette comparée à l'album suivant …

Les prémisses étaient déjà là, lorsque Spirou dit à Luna "Spirou, comme le journai, exactement, mes amis ne m'ont jamais appelé que comme ça!", il veut bien dire que Spirou n'est pas son vrai nom. On apprendra plus tard que c'est Jean-Baptiste
En fait, Spirou en groom, c'est Bruce Wayne qui devient Batman pour vivre ses aventures, et la Turbotraction, c'est la Batmobile

[Trichoco]

Ce qui est paradoxal est qu'ils ont voulu introduire des relations sentimentales dans la série pour la rendre plus adulte, mais que les réactions qu'ils prêtent aux personnages masculins dans la relation aux femmes est complètement infantile. Fantasio qui drague avec des vannes genre "Embrasse-mi et embrasse-moi", la réaction des invités à l'expo photo, franchement, ce sont des adultes qui se comportent exactement comme le petit Spirou
Je sais bien que selon Hegel l'histoire avance dialectiquement, mais voit ça dans Spirou 25 ans après l'arrivée de Yoko Tsuno, c'est un peu déprimant. Enfin bref...

Un autre truc qui est bizarre, c'est le comportement de Fantasio a tout début, un vrai lycéen. "Ouah, une meuf? elle était comment? t'as chopé son snap?"
Bon c'est sûr que c'est plus logique que Fantasio se comporte ainsi plutôt que Spirou, mais c'est vraiment forcé vu qu'on ne l'a jamais vu comme ça. A la limite, dès qu'il entend parler d'Ororéa, il laisse tout tomber et il peut tout lui pardonner, mais c'est moins forcé.
Dans L'Homme qui ne voulait pas mourir, il est un peu moins bourrin avec le coup de "Mon aphte s'est résorbé"

On n'a jamais vu non plus Spirou déféquer, cela ne veut pas dire qu'il est constipé, juste que ce n'est pas le thème de la série, on n'est pas dans une bande de Crumb ou d'Henriette Valium, que j'aime beaucoup par ailleurs. Pareil pour les relations sentimentales, on est dans Spirou, pas dans The heart of Juliet Jones (Juliette de mon cœur) de Stan Drake. Pour être trivialement clair, si je vais dans un restaurant chinois, ce n'est pas pour qu'on m'y serve des tacos.

C'est vrai, mais ça n'empêche qu'on peut quand même introduire ces éléments. En étant moins bourrin, quoi. Spirou est une série qui permet d'aborder de très nombreux thèmes : policier, aventure, anticipation, extra-terrestres, exploration sous-marine, centrales nucléaires, magie, folklore, mafia, scientifiques oppressés par les méchantes grandes puissances qui ne l'ont pas entendu de cette oreille... Donc dans l'absolu mettre des histoires de coeur, ce n'est pas à mon sens antinomique.

J'aime cet album. C'est surtout le côté forcé et ultra-bourrin du début qui est gênant .Exactement comme tu dis, ils agissent comme des gamins ou des ados. L'aspect : "ah oui, y'a pas plus célibataire que toi", c'est tellement forcé. Quand l'album est sorti, j'avais 11 ans et je trouvais déjà ça mal amené.

Je profite du message pour remercier Rose Blackwood de ses commentaires toujours pertinents, qui réactivent des sujets parfois anciens mais qui sont toujours plaisants à commenter ou à lire.

[Rose Blackwood]

Tome, ne l'oublions pas, est aussi le scénariste des grandioses Minoukini.

.

Qui? *Google* Ah oui, une histoire de nudistes…

Il y a eu quelques faux pas dans le journal période Tinlot...

C’était un rédacteur en chef ? Je ne les connais pas tous.

On n’est pas dans une bande de Crumb ou d'Henriette Valium, que j'aime beaucoup par ailleurs. Pareil pour les relations sentimentales, on est dans Spirou, pas dans The heart of Juliet Jones (Juliette de mon cœur) de Stan Drake

L’auteur de Fritz the cat, et …*Google*. Ah oui. Pas mon style de lecture personnellement…

« Juliette de mon cœur », c’est cette série à laquelle il était fait référence dans « Astérix chez Cleopâtre », mais sinon? Ah, selon Google, une série sentimentale. Rien à voir dans les deux cas en effet.

En fait, Spirou en groom, c'est Bruce Wayne qui devient Batman pour vivre ses aventures, et la Turbotraction, c'est la Batmobile

« Supergroom » avant l’heure…

[Rose Blackwood]

C'est vrai, mais ça n'empêche qu'on peut quand même introduire ces éléments. En étant moins bourrin, quoi. Spirou est une série qui permet d'aborder de très nombreux thèmes : policier, aventure, anticipation, extra-terrestres, exploration sous-marine, centrales nucléaires, magie, folklore, mafia, scientifiques oppressés par les méchantes grandes puissances qui ne l'ont pas entendu de cette oreille... Donc dans l'absolu mettre des histoires de coeur, ce n'est pas à mon sens antinomique.

C’est cette variété qui fait tout l’intérêt de l’histoire…et toute sa différence avec Tintin.

J'aime cet album. C'est surtout le côté forcé et ultra-bourrin du début qui est gênant .Exactement comme tu dis, ils agissent comme des gamins ou des ados. L'aspect : "ah oui, y'a pas plus célibataire que toi", c'est tellement forcé. Quand l'album est sorti, j'avais 11 ans et je trouvais déjà ça mal foutu.

Je n’ai rien contre introduire des sentiments non plus. Ce qui ne va pas, c’est d’y aller comme un bourrin et rouler une pelle forcée à une femme qui n’a rien demandé *suivez mon regard vers l’album 50*.

Je profite du message pour remercier Rose Blackwood de ses commentaires toujours pertinents, qui réactivent des sujets parfois anciens mais qui sont toujours plaisants à commenter ou à lire.

Merci beaucoup !

[Gaston Lagaffe]

Quand on y pense, Fantasio et Spirou dans cet album agissent comment des personnages de mangas à base de petites culottes. Spirou c'est le héros qui a peur juste en voyant une femme nue et que bien sur toutes les filles courent après et Fantasio s'est le copain pervers lourdinque.

Tout ce qui manque s'est que Spirou ouvre une porte et voit que Luna, Seccotine et Ororoéa en train de se changer et de toucher leurs seins par accident tous les 5 pages pendant que Fantasio essai de mater le bain public des filles.

Pour Tome, j'ajoute qu'il y aussi plus de gags sexy dans Gang à Mazda une fois qu'il devient scénariste. Je me demande ce qu'il aurait fait au Japon où on est encore plus permissive sur la nudité dans les séries pour ados masculins.

[heijingling]

Spirou est une série qui permet d'aborder de très nombreux thèmes : policier, aventure, anticipation, extra-terrestres, exploration sous-marine, centrales nucléaires, magie, folklore, mafia, scientifiques oppressés par les méchantes grandes puissances qui ne l'ont pas entendu de cette oreille... Donc dans l'absolu mettre des histoires de coeur, ce n'est pas à mon sens antinomique.

J'aime cet album. C'est surtout le côté forcé et ultra-bourrin du début qui est gênant .Exactement comme tu dis, ils agissent comme des gamins ou des ados. L'aspect : "ah oui, y'a pas plus célibataire que toi", c'est tellement forcé. Quand l'album est sorti, j'avais 11 ans et je trouvais déjà ça mal amené.

Bien entendu, on peu pousser un peu les relations avec Seccotine, Ororéa, ou de nouveaux personnages, mais pas en faire le thème d'un album. Et tu mets le doigt sur ce que je n'aime pas dans la dernière période des Spirou et Fantasio de Tome et Janry, c'est toujours forcé. Ils ont voulu faire dans Luna Fatale avec les relations hommes-femmes ce qu'ils avaient fait avec le racisme dans Le rayon noir, et dans les deux cas, c'est raté. Il y a de bonnes choses dans l'histoire, mais ils ont raté leur sujet dans l'approche qu'ils ont utilisée.

Tome, ne l'oublions pas, est aussi le scénariste des grandioses Minoukini.

.
Qui? *Google* Ah oui, une histoire de nudistes…

Et je découvre que sur la fiche Wikipédia de la série, il est précisé que ce n'est jamais vulgaire

Il y a eu quelques faux pas dans le journal période Tinlot...

C’était un rédacteur en chef ? Je ne les connais pas tous.

Oui, celui qui a fait du journal un Fluide glacial pour enfants Blagues à part, ce n'est pas mon rédac-chef préféré, mais il y a eu de bonnes animations dans le journal quand il le dirigeait.

On n’est pas dans une bande de Crumb ou d'Henriette Valium, que j'aime beaucoup par ailleurs. Pareil pour les relations sentimentales, on est dans Spirou, pas dans The heart of Juliet Jones (Juliette de mon cœur) de Stan Drake

L’auteur de Fritz the cat, et …*Google*. Ah oui. Pas mon style de lecture personnellement…

Dans Ab Bédex Compilato, paru chez L'Association, il y a une des plus droles et bien vues parodies de Tintin que je connaisse (pas celle que l'on voit dans l'artcle d'ActuaBD https://www.actuabd.com/IITIIT-et-le-my ... -Henriette , je n'ai pas lu celui-là). Mais s'il est vrai que Spirou publie maintenant pas mal d'auteurs québécois, peu probable qu'Henriette Valium y paraisse un jour.

Quand on y pense, Fantasio et Spirou dans cet album agissent comment des personnages de mangas à base de petites culottes. Spirou c'est le héros qui a peur juste en voyant une femme nue et que bien sur toutes les filles courent après et Fantasio s'est le copain pervers lourdinque.

Tout ce qui manque s'est que Spirou ouvre une porte et voit que Luna, Seccotine et Ororoéa en train de se changer et de toucher leurs seins par accident tous les 5 pages pendant que Fantasio essai de mater le bain public des filles.

Bien vu, c'est exactement ça, et les images des photos de nus s'expliquent alors: c'est du fan service

Pour Tome, j'ajoute qu'il y aussi plus de gags sexy dans Gang à Mazda une fois qu'il devient scénariste. Je me demande ce qu'il aurait fait au Japon où on est encore plus permissive sur la nudité dans les séries pour ados masculins.

Je n'avais pas fait attention, mais je te crois sur parole. (Mais c'est Le gang Mazda, pas Le gang à Mazda...)