Forum Inedispirou

J'aime aussi beaucoup celui-ci, avec un Zantafio inattendu, et très sympathique dans les cases où il appelle les badauds , "héhoo, amigos!", et fait la retape pour le magazine.
On sens le plaisir que tu as pris à mettre de l'espagnol dans Spirou, et mettre en scène le fantasme de trouver enfin le magazine Spirou venu directement de Belgique en... Palombie

Grand à tous, amigos !!
Concernant sa publication ... j'espère que de bons vents souffleront en notre faveur !!

Et comme le souligne Heijingling, c'était amusant pour moi de jouer à Zantafio en leur parlant en espagnol et, en plus, il leur vend le même magazine où se déroule cette scène ...
Un peu comme le sens ludique de boîtes chinoises ...

Septembre prend fin un Mercredi ...
et nous recevons un autre Dérapage Inédit !

Ha, ha, ha… Excellent !

Le gag du type raide comme la justice et sérieux comme un pape qui se prend le ballon dans la tronche
Et Lebrac en invité.
La cinquième case est remarquable de justesse et d'observation, la palissade et le terrain vague à l'avant-plan, témoignages d'anciens bâtiments détruits pour laisser place aux maisons modernes que l'on voit se profiler à l'arrière-plan, comme celle qu'habitent Spirou et Fantasio, parfait résumé de l'urbanisation des années 50-60. Ces terrains vagues étaient les terrains de jeux privilégies des enfants des classes populaires, comme Herrisson, qui en marchant frotte un baton contre le grillage, attitude typique d'enfant de son âge.

pour les commentaires, les gars !
Et, concernant l'urbanisation de ces années, Jacques Tati l'a fait en décrivant magistralement la même situation dans son immortel Mon Oncle ...

J'ai aussi pensé à Tati, bien sûr. Dans ton dessin tu as utilisé une villa existante, ou tu as inventé en reprenant des éléments de l'époque, comme les fenêtres bandeaux ?

Quel sens du détail! Hérisson avec son bâton qui tape la barrière, ça la chose tellement vivante!

Oui, Heijingling : Tati a fait un humour particulièrement lié aux contextes, à l'environnement et au temps, comme exprimé à la fois dans Mon Oncle ( évolution des résidences et quartiers ), comme dans Play Time ( dépersonnalisation et artifice des entreprises ) et Traffic ( complexités du trafic et de l'automobile comme star ) ...
Quant aux fenêtres bandeaux, j'ai été un peu inspiré par le bâtiment de l'hôpital où Fantasio est transféré, après le crash de Citroën. Et je l'ai fait exprès, en pensant que le lieu abandonné vers lequel ils emmènent ( début du Gag ) devrait être proche de l'hôpital.

Quant à l'observation de Trichoco, c'est ça, une traduction émotionnelle : nous avons tous été des enfants ( dans mon cas, dans les années 70 ), et nous n'avons jamais manqué d'une grille à partir de laquelle faire un bruit continu ou -ceux plus vertueux, pas moi- pour obtenir de la musique en frappant avec un bâton ...

Quoi qu'il arrive, il y a toujours des râleurs... la preuve, une fois de plus :

Attention !! Une vue altérée peut nous conduire directement au dérapage !