J'avoue féliciter le culot de Morvan sur cette fin particulière, mais je pense qu'elle irait mieux sur une série moderne que sur une série classique comme Spirou...
"I am not a number, I'm a free man !
"Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! Ha ! (rire sadique du numéro 2)
Aux sources du Z aurait pu (aurait dû?) être un album génial. Ca part bien, ça continue correctement, avant de s'effondrer. On dirait un peu un jeune coureur parti la fleur au fusil dans la grande étape de montagne du Tour de France. Creuser l'écart sur le peloton, c'est bien, mais c'est à l'arrivée qu'il faut être encore frais.
Plus ça avance, plus ce Spirou nous livre une odeur de réchauffé, de "j'ai mis mes persos dans une situation impossible et j'ai 10 pages pour boucler tout ça". La fin, incohérente, à l'emporte-pièce et presque dérangeante, nous laisse sur notre faim. Au moins, ce dernier opus aura fait couler de l'encre. Pas forcément en bien.
"Il ne faut jamais parler sèchement à un Numide" (René Goscinny, le Domaine des Dieux)
Je ne sais pas si cela a déjà été dit, mais j'ai pensé à ça ce matin : et si le descendant de Spirou dans "Le réveil du Z" était justement un descendant de Spirou et de Miss Flanner ? Quand j'y pense, ça pourrait être logique... et ça fait un peu peur o.0
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