SPIROU ET LES HERITIERS
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- Pigling-Bland
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Re: SPIROU ET LES HERITIERS
c'est vrai, quand on y pense : en 2 grandes aventures successives (n'oublions pas que "les chapeaux noirs" ont été réalisés avant "Il y a un sorcier à Champignac", même si les albums sont parus dans un ordre différent) Franquin a planté un univers et des personnages attachants pour des décennies.
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Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !
Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !
- Moulignac
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Re: SPIROU ET LES HERITIERS
Tout à fait d'accord : trois histoires reliées par une astuce de scénario. Du coup ces histoires sont un peu simplettes. J'aurais préféré quelque chose de plus ambitieux pour l'apparition du Marsupilami. Quant à la course de voitures elle n'en finit pas.Parker a écrit :Superbe, c'est le dernier album où Franquin hésite encore entre une seule et plusieurs histoires. C'est en ça un album charnière avec l'astuce de faire 3 épreuves pour les héritiers, il crée 3 histoires à l'intérieur d'un même scénario. Ce n'est qu'à partir des "voleurs du marsupilami" qu'il va s'affranchir de ces découpages.
Reste les dessins de Franquin, la bonne bouille de tous les personnages et la gentillesse qui émane de la plupart d'entre-eux.
Je mets 3.
Modifié en dernier par Moulignac le dim. 20 nov. 2011 21:08, modifié 1 fois.

- Pigling-Bland
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Re: SPIROU ET LES HERITIERS
Il ne faut pas perdre de vue que Franquin n'imaginait pas que cet animal deviendrait mythique..Moulignac a écrit :[J'aurais préféré quelque chose de plus ambitieux pour l'apparition du Marsupilami.
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- Le gaffeur
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Re: SPIROU ET LES HERITIERS
Très bon album qui (avec Il y'a un sorcier à Champignac) pose les bases de la série
4
4
Re: SPIROU ET LES HERITIERS
- Hmm... Euh... Fantasio, si je puis dire mon avis... euh... l'idée de ton oncle... eh bien, elle n'est pas si mauvaise !
- Elle est excellente Spirou !! J'ai fait un magnifique héritage !!
Avec ce quatrième tome, Franquin met Fantasio dans une situation fort inquiétante : celui-ci hérite ! Enfin, uniquement s'il peut triompher des trois épreuves concoctées par Franquin (enfin, de l'oncle Tanzafio, mais bon, on sait qui tire les ficelles!). Si Spirou et les héritiers est souvent considéré comme un incontournable, c'est qu'au travers de ses trois histoires liées entre elles par l'héritage en fil rouge, Franquin diversifie les ambiance et met en avant les qualités essentielles de nos héros. Se faisant, il nous donne en plus les éléments essentiels pour écrire un excellent album de Spirou et Fantasio, et peut être même plus encore.
Épreuve 1 – un peu de génie
Avant que le Comte ne devienne le chercheur que l'on connaît, les bricolages scientifiques étaient le ressort de Fantasio. Ainsi, il n'est pas surprenant de voir que la première épreuve fait appel à son esprit fantasque et au goût de Franquin pour les inventions farfelues, source quasiment inépuisable d'humour. La première épreuve est un vrai concentré de bonne humeur, et les gadgets imaginés par notre héros sont d'une délicieuse absurdité.
Si les inventions incroyables de Fantasio permettent des séquences extrêmement drôles (mention au chapeau-salut), les sources d'humour dans ce tome sont multiples, mais sont le plus souvent de l'humour de situation ou de comportement : ainsi la tante Ester et la cousine Séraphine font une courte apparition, mais tout à fait marquante. L'astuce du pied cassé du notaire alors que Spirou et Fantasio veulent faire la présentation du Fantacoptère (en intérieur!) est une promesse d'une gamelle qui ne manque pas de venir ! Et j'en passe...
Les gaffes (de Fantasio mais aussi de Spirou) sont une part importante de cette première épreuve, et préfigurent l'arrivée du Marsupilami quelque part, charmé par ces inconnus si drôles. Ainsi, Franquin donne à cet album, et spécifiquement à la première épreuve, une jolie joie de vivre et un positivisme qui font la marque de fabrique de la série.
Du génie, Franquin en a à revendre pour créer un univers si riche : en peu de cases, l'histoire est lancée, les personnages brossés, les antagonistes pointés.
En outre, malgré un dessin encore en évolution, et une structuration des cases très sommaire (4 rangées par page, et le plus souvent deux cases par rangée, ce qui permet de réarranger les cases facilement), le trait de Franquin fait mouche : la composition est toujours très claire malgré des cases parfois bien remplies (notamment à Chiquito, lorsque Spirou et Fantasio discutent dans la ville alors que tout autour d'eux la révolution bat son plein, ou lors du départ de la course automobile avec Spip perdu au milieu de la piste), la colorisation est excellente (le Marsupilami dans la nuit), et certaines postures sont hilarantes (comme le Fantasio sous caféine de la planche 9). Ce tome est rempli d'un charme ineffable, qui n'a pas pris une ride plus de 60 ans après sa sortie.
Outre d'être une première épreuve très amusante, beaucoup d'éléments dans cette épreuve se retrouvent par la suite chez Franquin. Ainsi, Spirou a un rôle assez secondaire, plus de soutien moral puis de « testeur », comme il le sera si souvent pour les inventions du Comte par la suite. Bien entendu, les inventions burlesques de Fantasio rappellent celles, postérieures, de Gaston ; comme-ci le personnage de l'inventeur fantasque manquait à Franquin.
Épreuve 2 – un caractère fonceur
Dans un tome qui fait la part belle à Fantasio, il faut bien que Spirou pense à s'affirmer. Heureusement, la deuxième épreuve est là pour rappeler son aspect casse-cou. Alors que Fantasio garde un aspect insouciant de grand enfant, Spirou reste conscient des dangers potentiels et va prendre tous les risques pour éviter les drames.
La posture protective de Spirou (et Spip!) dans ce tome, pour laisser Fantasio vivre son héritage montre un duo réellement complémentaire et équilibré. C'est toujours ce que j'ai aimé dans cette série, à aucun moment Fantasio ne peut être considéré comme un faire-valoir à Spirou, et les deux héros ont une relation extrêmement équilibrée, qui évolue entre les tomes.
Mais nos deux héros ne sont pas les seuls à présenter un caractère bien affirmé et des personnalités bien définies. Si Zantafio est un personnage aussi marquant encore aujourd'hui, c'est grâce à ce tome où il apparaît. L'ensemble du personnage peut être résumé par la dernière case de la planche 25, sorte d'image d’Épinal du mauvais garçon qui fume dans un intérieur en désordre en faisant des fautes de français. Pourtant, la fin laisse penser qu'il y a plus dans Zantafio que ce qu'on peut bien voir. C'est peut être une des raisons qui font que Zantafio reste un des méchants les plus marquants, on ne le comprend jamais vraiment complètement, ce qui le rend inquiétant. Qui plus est, cette figure du tricheur, manipulateur sans scrupule achève de le rendre tout à fait dangereux.
Quoi de mieux pour mettre en avant le caractère intrépide de nos héros qu'une bonne course automobile. Dans sa jeunesse Franquin était véritablement passionné par les autos (comme en témoigne sa participation à la rubrique Starter), il n'est donc pas étonnant de voir que la deuxième épreuve est celle qui prend le plus d'importance, et qu'elle semble avoir demandé le plus de travail de la part de Franquin.
S'il y a bien un sport qui n'inspire absolument aucun intérêt chez moi, c'est bien les sports automobiles. Néanmoins, je dois dire que dans ce tome, la course est réellement passionnante. Déjà l'entrain de Fantasio, prêt après un premier tour de circuit à 300 km/h à jouer les pilotes, est diablement contagieux. Ensuite, parce que comme Fantasio a déjà gagné la première épreuve, il y avait de fortes chances que Zantafio gagne la deuxième (ne serait-ce que pour justifier la présence de la troisième). Du coup, les coup-fourrés de Zantafio mettent d'autant plus la pression. Du reste, Franquin a la bonne idée de nous faire suivre plus Spirou qui cherche à arrêter les traquenards de Zantafio plutôt que Fantasio, ce qui donne une saveur toute particulière à la course, qui fait la part belle à l'action.
Épreuve 3 – L'âme d'un explorateur
Spirou est avant tout un globe trotter, et la Palombie est une destination importante dans l'univers Spirou. Ce pays imaginaire représente un carrefour de civilisations : en même temps on y trouve des villes (en plein boom certes!), mais aussi la nature sauvage, presque étouffante. La Palombie, c'est un peu l'eldorado de la BD. Sauf que Spirou et Fantasio n'y vont pas pour chercher de l'or, mais une petite bête incroyable.
Pour montrer les dangers de la jungle, Franquin ne va pas hésiter à isoler nos héros, avec ce guide fuyard, et les salir pour bien montrer les affres du voyage. Les décors de la jungle sont superbes. Néanmoins Franquin nous montre, avec l'étude du Marsupilami, qu'être un explorateur c'est aussi être ouvert à la nature environnante, l'étudier, la comprendre.
Impossible de ne pas parler du Marsupilami, vue l'importance qu'il a dans cette troisième épreuve, mais aussi la place qu'il occupe dans l'ère Franquin. Malgré son design simplifié par rapport à sa forme actuelle, le fauve jaune présente déjà ses traits de caractère qui le rendent si apprécié des fans. Bien des cases sont centrées sur le petit animal, sur sa vie sauvage mais aussi sa découverte de l'homme. Franquin ira plus loin dans ces thèmes dans le Nid du Marsupilami.
A ne pas oublier – avoir du cœur
Parmi les vertus que doivent posséder nos héros, il ne faut pas oublier d'avoir du cœur : c'est le sens de la fin du tome : la rédemption de Zantafio (qui sera de courte durée certes), mais aussi le souhait de Spirou et Fantasio de libérer le Marsupilami (qu'ils n'ont jamais souhaité enfermer). Le bonheur et les souvenirs ne peuvent s'obtenir au mépris des autres.
Spirou et les héritiers trace une carte à suivre pour réussir une bonne histoire de Spirou et Fantasio, c'est indéniable. Plus que ça, à travers cette histoire d'héritage, Fanquin montre les vertus essentielles qui permettent d'accéder au bonheur. C'est tout le sens du dialogue final en citation, et l'héritage, c'est celui de Franquin à la série et à ses lecteurs. Ce tome est incontournable, tout simplement. 5/5
- Elle est excellente Spirou !! J'ai fait un magnifique héritage !!
Avec ce quatrième tome, Franquin met Fantasio dans une situation fort inquiétante : celui-ci hérite ! Enfin, uniquement s'il peut triompher des trois épreuves concoctées par Franquin (enfin, de l'oncle Tanzafio, mais bon, on sait qui tire les ficelles!). Si Spirou et les héritiers est souvent considéré comme un incontournable, c'est qu'au travers de ses trois histoires liées entre elles par l'héritage en fil rouge, Franquin diversifie les ambiance et met en avant les qualités essentielles de nos héros. Se faisant, il nous donne en plus les éléments essentiels pour écrire un excellent album de Spirou et Fantasio, et peut être même plus encore.
Épreuve 1 – un peu de génie
Avant que le Comte ne devienne le chercheur que l'on connaît, les bricolages scientifiques étaient le ressort de Fantasio. Ainsi, il n'est pas surprenant de voir que la première épreuve fait appel à son esprit fantasque et au goût de Franquin pour les inventions farfelues, source quasiment inépuisable d'humour. La première épreuve est un vrai concentré de bonne humeur, et les gadgets imaginés par notre héros sont d'une délicieuse absurdité.
Si les inventions incroyables de Fantasio permettent des séquences extrêmement drôles (mention au chapeau-salut), les sources d'humour dans ce tome sont multiples, mais sont le plus souvent de l'humour de situation ou de comportement : ainsi la tante Ester et la cousine Séraphine font une courte apparition, mais tout à fait marquante. L'astuce du pied cassé du notaire alors que Spirou et Fantasio veulent faire la présentation du Fantacoptère (en intérieur!) est une promesse d'une gamelle qui ne manque pas de venir ! Et j'en passe...
Les gaffes (de Fantasio mais aussi de Spirou) sont une part importante de cette première épreuve, et préfigurent l'arrivée du Marsupilami quelque part, charmé par ces inconnus si drôles. Ainsi, Franquin donne à cet album, et spécifiquement à la première épreuve, une jolie joie de vivre et un positivisme qui font la marque de fabrique de la série.
Du génie, Franquin en a à revendre pour créer un univers si riche : en peu de cases, l'histoire est lancée, les personnages brossés, les antagonistes pointés.
En outre, malgré un dessin encore en évolution, et une structuration des cases très sommaire (4 rangées par page, et le plus souvent deux cases par rangée, ce qui permet de réarranger les cases facilement), le trait de Franquin fait mouche : la composition est toujours très claire malgré des cases parfois bien remplies (notamment à Chiquito, lorsque Spirou et Fantasio discutent dans la ville alors que tout autour d'eux la révolution bat son plein, ou lors du départ de la course automobile avec Spip perdu au milieu de la piste), la colorisation est excellente (le Marsupilami dans la nuit), et certaines postures sont hilarantes (comme le Fantasio sous caféine de la planche 9). Ce tome est rempli d'un charme ineffable, qui n'a pas pris une ride plus de 60 ans après sa sortie.
Outre d'être une première épreuve très amusante, beaucoup d'éléments dans cette épreuve se retrouvent par la suite chez Franquin. Ainsi, Spirou a un rôle assez secondaire, plus de soutien moral puis de « testeur », comme il le sera si souvent pour les inventions du Comte par la suite. Bien entendu, les inventions burlesques de Fantasio rappellent celles, postérieures, de Gaston ; comme-ci le personnage de l'inventeur fantasque manquait à Franquin.
Épreuve 2 – un caractère fonceur
Dans un tome qui fait la part belle à Fantasio, il faut bien que Spirou pense à s'affirmer. Heureusement, la deuxième épreuve est là pour rappeler son aspect casse-cou. Alors que Fantasio garde un aspect insouciant de grand enfant, Spirou reste conscient des dangers potentiels et va prendre tous les risques pour éviter les drames.
La posture protective de Spirou (et Spip!) dans ce tome, pour laisser Fantasio vivre son héritage montre un duo réellement complémentaire et équilibré. C'est toujours ce que j'ai aimé dans cette série, à aucun moment Fantasio ne peut être considéré comme un faire-valoir à Spirou, et les deux héros ont une relation extrêmement équilibrée, qui évolue entre les tomes.
Mais nos deux héros ne sont pas les seuls à présenter un caractère bien affirmé et des personnalités bien définies. Si Zantafio est un personnage aussi marquant encore aujourd'hui, c'est grâce à ce tome où il apparaît. L'ensemble du personnage peut être résumé par la dernière case de la planche 25, sorte d'image d’Épinal du mauvais garçon qui fume dans un intérieur en désordre en faisant des fautes de français. Pourtant, la fin laisse penser qu'il y a plus dans Zantafio que ce qu'on peut bien voir. C'est peut être une des raisons qui font que Zantafio reste un des méchants les plus marquants, on ne le comprend jamais vraiment complètement, ce qui le rend inquiétant. Qui plus est, cette figure du tricheur, manipulateur sans scrupule achève de le rendre tout à fait dangereux.
Quoi de mieux pour mettre en avant le caractère intrépide de nos héros qu'une bonne course automobile. Dans sa jeunesse Franquin était véritablement passionné par les autos (comme en témoigne sa participation à la rubrique Starter), il n'est donc pas étonnant de voir que la deuxième épreuve est celle qui prend le plus d'importance, et qu'elle semble avoir demandé le plus de travail de la part de Franquin.
S'il y a bien un sport qui n'inspire absolument aucun intérêt chez moi, c'est bien les sports automobiles. Néanmoins, je dois dire que dans ce tome, la course est réellement passionnante. Déjà l'entrain de Fantasio, prêt après un premier tour de circuit à 300 km/h à jouer les pilotes, est diablement contagieux. Ensuite, parce que comme Fantasio a déjà gagné la première épreuve, il y avait de fortes chances que Zantafio gagne la deuxième (ne serait-ce que pour justifier la présence de la troisième). Du coup, les coup-fourrés de Zantafio mettent d'autant plus la pression. Du reste, Franquin a la bonne idée de nous faire suivre plus Spirou qui cherche à arrêter les traquenards de Zantafio plutôt que Fantasio, ce qui donne une saveur toute particulière à la course, qui fait la part belle à l'action.
Épreuve 3 – L'âme d'un explorateur
Spirou est avant tout un globe trotter, et la Palombie est une destination importante dans l'univers Spirou. Ce pays imaginaire représente un carrefour de civilisations : en même temps on y trouve des villes (en plein boom certes!), mais aussi la nature sauvage, presque étouffante. La Palombie, c'est un peu l'eldorado de la BD. Sauf que Spirou et Fantasio n'y vont pas pour chercher de l'or, mais une petite bête incroyable.
Pour montrer les dangers de la jungle, Franquin ne va pas hésiter à isoler nos héros, avec ce guide fuyard, et les salir pour bien montrer les affres du voyage. Les décors de la jungle sont superbes. Néanmoins Franquin nous montre, avec l'étude du Marsupilami, qu'être un explorateur c'est aussi être ouvert à la nature environnante, l'étudier, la comprendre.
Impossible de ne pas parler du Marsupilami, vue l'importance qu'il a dans cette troisième épreuve, mais aussi la place qu'il occupe dans l'ère Franquin. Malgré son design simplifié par rapport à sa forme actuelle, le fauve jaune présente déjà ses traits de caractère qui le rendent si apprécié des fans. Bien des cases sont centrées sur le petit animal, sur sa vie sauvage mais aussi sa découverte de l'homme. Franquin ira plus loin dans ces thèmes dans le Nid du Marsupilami.
A ne pas oublier – avoir du cœur
Parmi les vertus que doivent posséder nos héros, il ne faut pas oublier d'avoir du cœur : c'est le sens de la fin du tome : la rédemption de Zantafio (qui sera de courte durée certes), mais aussi le souhait de Spirou et Fantasio de libérer le Marsupilami (qu'ils n'ont jamais souhaité enfermer). Le bonheur et les souvenirs ne peuvent s'obtenir au mépris des autres.
Spirou et les héritiers trace une carte à suivre pour réussir une bonne histoire de Spirou et Fantasio, c'est indéniable. Plus que ça, à travers cette histoire d'héritage, Fanquin montre les vertus essentielles qui permettent d'accéder au bonheur. C'est tout le sens du dialogue final en citation, et l'héritage, c'est celui de Franquin à la série et à ses lecteurs. Ce tome est incontournable, tout simplement. 5/5
- Geoff
- Spiroutiste Connaisseur
- Messages : 81
- Enregistré le : dim. 13 juil. 2014 18:44
- citation : Un jour, je suis né. Depuis j'improvise
Re: SPIROU ET LES HERITIERS
Obligatoirement un incontournable pour moi, avec les premières apparitions du marsupilami et de zantafio qui reviendront a plusieurs reprises.
L'univers spirou s'étoffe énormément dans cet album
L'univers spirou s'étoffe énormément dans cet album
- Phileas
- Spiroutiste Débrouillard
- Messages : 11
- Enregistré le : mar. 1 déc. 2015 21:40
- citation : Eviv bulles grosses
- Localisation : La Louvière (Belgique)
Re: SPIROU ET LES HERITIERS
Un 4. Et pour cause...
Je le considère comme complémentaire à Il y a un sorcier à Champignac. Celui-là posait les bases du petit monde de Champignac ; celui-ci ceux de l'Aventure à la fois urbaine et exotique. Et d'ajouter quelques jalons devenus incontournables de l'univers de Spirou par Franquin : Zantafio, le Marsupilami, la Palombie, le goût des inventions de Fantasio... Le dessin s'améliore déjà pour se rapprocher toujours un peu plus des albums suivants de la décennie 50.
Je le considère comme complémentaire à Il y a un sorcier à Champignac. Celui-là posait les bases du petit monde de Champignac ; celui-ci ceux de l'Aventure à la fois urbaine et exotique. Et d'ajouter quelques jalons devenus incontournables de l'univers de Spirou par Franquin : Zantafio, le Marsupilami, la Palombie, le goût des inventions de Fantasio... Le dessin s'améliore déjà pour se rapprocher toujours un peu plus des albums suivants de la décennie 50.
- Fantasio magazine
- Spiroutiste Dépravé
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- Enregistré le : jeu. 26 mai 2011 14:10
Re: SPIROU ET LES HERITIERS
J'ai mis 4. C'est un album encore plus fondateur qu'Il y a un sorcier à Champignac. Le marsupilami, Zantafio et surtout l'aventure, tout y est. Pour moi, il manque encore un petit quelque chose pour être un incontournable, c'est-à-dire, une même intrigue qui se tient du début à la fin, alors qu'ici on a plus 3 histoires qu font des liens entre elles. Ça demeure un excellent album.