A TOUS LES COUPS C'EST SPIROU par Alec SEVERIN
Editions Dupuis
Prépublié partiellement dans le journal de Spirou sous la forme de trois mini livres format strip réservés aux abonnés du journal, cet album paraît au format 32x24 comme les Spirou de... mais à l'italienne.
Voici la couverture de l'édition originale de cet album à paraître demain 4 novembre 2016.
Votre notation se fera selon le barème suivant :
0 = et si on parlait d'autre chose ?
1 = pas terrible
2 = bof sans plus
3 = un album qui se lit agréablement
4 = très bon album
5 = superbe album je lis et relis. Un des incontournables de la série.
Membre de la team Gil Jourdan Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !
J 'adore : que ce soit les coups de pinceaux qui nous rappellent les Bécassine d'une autre époque ou le scénario trés fleur bleue, c 'est du grand Art.
Un Artiste qui aujourd'hui n 'a pas d 'égal.
Pour moi c 'est 4 .
petercriss a écrit :J 'adore : que ce soit les coups de pinceaux qui nous rappellent les Bécassine d 'une autre époque ou le scénario très fleur bleu , c 'est du grand Art.
Un Artiste qui aujourd'hui n 'a pas d 'égal.
Pour moi c 'est 4 .
Λ - (Poly-censuré par l'un ou l'autre admin !!) "_ _ . . . ! " - Dissident, il va sans dire...
L'univers d'Alec Séverin est original et souvent décousu. Cet album est le reflet de cette constance chez l'auteur lorsqu'on regarde tous ses albums.
Ici l'on part avec le thème de petits métiers exercés par Spirou et Fantasio, ça donne "Coup de pompe" et "Coup de feu", puis le troisième récit se colore dans tous les sens du terme puisque de pages en noir et blanc on passe à des pages en bichromie pour "Coup de sang", qui oublie très vite le thème des petits métiers, même si les héros veulent devenir artistes peintres, pour emmener nos personnages camper à Champignac en Cambrousse (l'album se situe en 1956 comme on peu le voir sur un calendrier mural dans la première histoire).
Cette troisième histoire est de loin la mieux menée et la plus intéressante. Puis l'album de termine sur une pseudo quatrième histoire : "Coup de pédale", où l'on sort alors là complètement du sujet et du format puisque les cases ne sont plus de la même taille et que les marges latérales - importantes - sont comblées par des interventions de Spip sans aucun rapport. On dirait un truc fait sur un coin de table pour terminer l'album à temps ou un truc réalisé au départ pour autre chose que ce album, bref ça tombe comme un cheveu sur la soupe.
Au final, l'album se lit agréablement grâce au dessin élégant d'Alec Séverin, mais manque de cohérence à la fois de par l'absence de bi-chromie dans les deux premières histoires (vu le prix de vente, Dupuis aurait pu se permettre de rajouter un peu de rouge sur les premières pages) et dans le scénario qui n'en est pas vraiment un.
Ca rappelle le temps des premiers Spirou, avec des feuilletons à la petite semaine... On suppose que c'est un parti pris, mais nous ne sommes plus en 1938... le lecteur attend des scénarios plus élaborés que ceux des albums de Bécassine.
Membre de la team Gil Jourdan Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !
Le dessin d'Alec Sélevin est excellent et il sait comment dessiner des belles femmes. L'ennui pour moi c'est que l'album rends hommage aux petites histoires courtes de Spirou des années 40-50 (surtout celles humoristiques) qui ne font pas parti de mes périodes préférés du personnage. L'humour m'a fait sourire, mais ce n'est pas transcendant. À lire si on aime Spirou, mais cela ne me semble pas être un indispensable.