Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

L'actualité du journal qui va avec la série

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Napo972
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par Napo972 »

:spirou: Spirou 4436.
2 pubs dans le journal, et 2 pubs concernant les éditions Dupuis ("Molang" et "les Sauveurs d'esprits " avec en pleine page le très belle couverture du tome 2).
Bravo!
Ce fût pas toujours le cas...
Aimé également, dans la rubrique "Spirou et moi" consacrée à Tronchet, le passage sur sa série" Violine ".
Dommage que cette série ne soit plus.
Le tome 6,annoncé, n'est il me semble jamais sorti, en tout cas chez Dupuis.
La reprise par Krings était réussie,et lui avait permis par la suite de réaliser 2 Ribambelle.
Lors de sa venue à Barsac,à l'époque de la sortie du tome 2 de la Ribambelle, tous les Violine avaient été vendus sur les 2 jours,à la grande surprise du libraire-partenaire! :spirou:
"Quand je lis des Bd,je m'intéresse beaucoup plus au dessin qu'au scénario. C'est surtout par paresse.
Pour moi la BD passe d'abord par le dessin".
Extrait interview André Franquin pour le fanzine "Esquisse" en 1990. :turbo:
heijingling
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par heijingling »

Numéro 4437 du 26/04/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2429

Numéro spécial (en contenu, pas en volume, on y est habitué) pour les 20 ans de Nelson, toutes les séries de gags et de strips (hormis Dad) lui rendant hommage, y compris des vedettes invitées comme Zep, compatriote suisse et ancien collègue dans Tchô! de Bertschy, et un nouveau dans Spirou, Sess Boudebesse, surtout connu comme illustrateur de livres jeunesse, et enfin des autocollants Nelson en supplément. L'édito nous montre des Fabrice particulièrement lyriques. On a droit à 3 pages de Nelson, soit 12 strips, qui s'ajoutent aux plus de 5000 strips depuis sa création comme le rappelle un autre personnage de strip, le petit jeune (32e strip seulement) de L'antre case, de Derache et Waltch. Cela peut sembler beaucoup et susciter le respect pour la force de travail de l'auteur, qui doit trouver quatre idées de gags par semaine pour Spirou, mais il a commencé sa série dans le quotidien suisse Le matin, où il devait donc quotidiennement fournir un strip. Les strips paraissant dans les quotidiens étatsunoaméricains (la terre des strips par excellence) ne sont d'ailleurs en général pas numérotés, car au bout de, concernant par exemple Dick Browne, l'auteur favori de strips de Bertschy, cité dans son interview, 50 ans pour Hagar Dünor (dont c'est aussi l'anniversaire, tiens) ou 69 ans pour Hi and Lois, l'auteur déborderait sur ses cases à devoir indiquer des 10 et 30000 strips...Dans son interview encore on apprend que c'est Laurent Duvault qui l'a fait rentrer à Spirou (ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux, surtout après avoir cofondé les éditions Zenda...), "à une époque où publier du strip n'allait pas de soi". En effet, les strips sont mieux adaptés aux quotidiens, mais ceux-ci disparaissant aussi vite que les magazines de BD, ils se réfugient dorénavant dans Spirou, qu'ils saturent je trouve, sauf à s'y trouver astucieusement mis en place dans La pause-cartoon (où cette semaine, Nelson se retrouve dans un strip de Tash et Trash de Dino plus cruel et plus amusant que les siens). Dans une interview de 2009 https://blogs.mediapart.fr/edition/comi ... e-bertschy , Bertschy disait d'ailleurs beaucoup aimer ce rendez-vous quotidien, ce qu'il n'a plus dans Spirou (remarque: Nelson a été créé pour le quotidien suisse Le Matin début 2001, Nelson a donc 22 ans d'existence, ce que l'interview de Spirou cache bien, mentant sur le fait que Nelson n'aurait que 20 ans).

Jacques Louis dans un nouvel acte de Family life (que l'on ne voit plus que rarement, après un début en fanfare en 2020) nous dépeint les deux filles de la famille dans une gradation de celles-ci dans l'éreintement des parents, passant de la phase hooligan à la raptor puis à la Nelson, la pire, alors que, nous dit-il, auraient-elles lu Spirou il y a des années elles auraient été influencées, au grand soulagement de leurs parents, par Boule et Bill (ha, la mauvaise influence des bandes dessinées pernicieuses...) Mais la meilleure histoire du numéro est celle d'Hervé Bourhis, que l'on voit plus dans Spirou comme scénariste d'Ingmar et de HOME, nous présente un épisode inattendu de Comix Remix, dont il avait publié trois albums en auteur complet chez Dupuis il y a quinze ans. Cette résurrection est doublement réjouissante car il utilise des super héros pour nous faire un classique du genre, une désopilante Nelson's origins.

Du côté des histoires (à suivre), Olivier Bocquet, conscient de l'attente du lectorat envers Soda, a concocté un scénario utilisant ingénieusement dans le chapitre de cette semaine les caractéristiques de la série telles que la voix off et le costume de prêtre. Tébo fait montre de ses talents dans une superbe double page cette semaine dans ses Schtroumpfs, mais je regrette que le Schtroumpf a lunettes ait perdu sa spécificité légendaire pour être devenu savant et astucieux.

Enfin, pour les 30 ans de Kid Paddle, Dupuis annonce sortir un livre d'entretiens de Midam et Thierry Tinlot, dans la lignée de celui de Philippe Vandooren avec Jijé et Franquin nous disent-ils, et, tant qu'à faire, dans celles de Sadoul avec Franquin, Hergé, Gotlib, Giraud, Tardi, de Rosy avec J.L. Bocquet et Martin Zeller, etc., ajouterai-je avec une malice mal placée...
Napo972 a écrit :Comme je constatais que cette rubrique ("j'ai aimé ","j'ai pas aimé "),n'était plus alimentée depuis plusieurs mois,je m'étais donc exprimé sur le journal dans la rubrique de Jeepcook.
Mois pendant lesquels j'étais à 10000 km du magazine papier, et le lire en ligne n'est pas agréable, ceci pour quand c'était possible , ce qui n'était pas toujours le cas. Mais je l'ai de nouveau sous la main, comme je l'avais indiqué
Napo972 a écrit :Aimé également, dans la rubrique "Spirou et moi" consacrée à Tronchet, le passage sur sa série" Violine ".
Dommage que cette série ne soit plus.
Le tome 6,annoncé, n'est il me semble jamais sorti, en tout cas chez Dupuis.
En fait, la série continue officieusement, avec un sixième volume sorti chez Casterman en 2018 et un suivant à paraitre, dessinés par Baron Brumaire. Officieusement, car le nom de Violine n'apparait pas sur la couverture, bien que ce soit le même personnage (légèrement vieilli), et le nom de la série est désormais Le 3e œil . Et sans revenir sur le fait que ni Tarrin ni Krings ne dessinent plus la série, l'album L'année fantôme, scénario et dessin de Tronchet, paru cette année chez Dupuis, et qui contient nombre d'éléments autobiographiques, corrobore ce que dit Tarrin de Tronchet sur le fait qu'il n'est pas toujours facile pour tout le monde de travailler avec lui
Napo972 a écrit :Je ne reviens pas sur les gags du journal qui ne sont pas inedits mais sur l'interview de Tebo pour son adaptation des Schtroumpf.
Elle est intéressante, mais comme à chaque fois qu'un auteur est interviewé pour le début de la série il est indiqué que nous devons nous connecter sur spirou.com pour la suite...
Est il prévu le même traitement pour les bd du journal ?Le support Web prendra t'il de plus en plus le pas sur le support papier?À suivre...
La rédaction t'a entendu, puisque cette semaine il n'est pas indiqué à la fin de l'interview de Bertschy que celle-ci se prolonge sur la toile...Pour être clair, elle s'y prolonge, mais ce n'est pas indiqué dans le magazine papier, n'engendrant pas de frustration ou autre culpabilité chez ses lecteurs...
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par Napo972 »

heijingling a écrit : En fait, la série continue officieusement, avec un sixième volume sorti chez Casterman en 2018 et un suivant à paraitre, dessinés par Baron Brumaire. Officieusement, car le nom de Violine n'apparait pas sur la couverture, bien que ce soit le même personnage (légèrement vieilli), et le nom de la série est désormais Le 3e œil .
Merci pour l'info,une fois de plus.
J'étais resté sur le 4ème plat de la couverture du tome 5,"la maison piège ",édition 2007.
On y apprend que ce tome 5 clôturait un premier cycle ,baptisé "l'aventure africaine ".
Et il était annoncé :"prochainement :l'aventure indienne ".
Je suppose le nom du second cycle.
Et ensuite,aussi bien sur bdgest que sur le site de Krings,apparaît ce fameux tome 6, "le sommeil empoisonné",édité par "la vache qui médite ",avec couverture de Krings.
Sur bdgest,il est annoncé que ce tome fait plus de 100 pages (?),avec une planche en noir et blanc pour extrait.
Alors que sur le site de l'auteur,on peut voir plusieurs planches en couleur.
Quand au tome de Brumaire il date de 2018 ,porte le meme titre(???)mais semble sans lendemain depuis..
Bon suis un peu perdu.

:spirou:
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par Napo972 »

:spirou: Spirou 4437 toujours:
Il y a dans ce numéro des cases,planches vraiment superbes:
Planche 19 de Soda:New York la nuit,les néons, le decoupage/mise en scène de cette planche.
Comme Heijingling,je trouve réussie la double page de "qui est ce schtroumpf?"
Et enfin les planches sans dialogues et commentaires des" Cœurs de ferraille ",très belles.
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par heijingling »

Retour sur le 4437
Napo972 a écrit :Il y a une rubrique qui me plaît bien,en fin de journal :
"En direct du futur".
Elle nous donne donc diverses news concernant le journal ou les auteurs.
Ici,Heijingling l'a déjà précisé dans sa présentation/analyse , Midam nous présente un livre à paraitre cet automne :"Midam,l'art du gag",il nous explique ainsi sa recette pour de bonnes idées de gag pour ses séries fétiches, Kid Paddle et Game Over.
Et bien vous le croirez si vous voulez, pour la première fois depuis des années, il n'y a ni Kid Paddle,ni Game Over dans le journal !
Sacré timing...
Il est vrai que cette semaine,Nelson a pris de la place,mais bon...
C'est là tout l'art du teasing, ou de la frustration :ouah:
Napo972 a écrit :Et ensuite,pas vraiment aimé les 6 pages de Bourhis,"Diablotin sur canapé ",certes en hommage à Nelson.
Ce dessin... :menfin:
A côté des planches de Soda,Munuera, Tebo,ses planches font un peu tâche.
Même les couleurs sont ratées, fades. :spirou:
Bourhis est graphiste à la base, et il varie ses styles de dessin selon ce qu'il veut faire passer. Ainsi, dans Oncle Pop (et sa série bâtie sur le même principe "Le petit livre de...", chez Dargaud) il adopte un dessin alternant entre le cartoon et le semi réalisme. Dans Comix Remix, je vois le dessin anti ligne claire comme un contrepoint ironique au hiératisme des super héros, de même que les couleurs, uniquement en niveaux de mauve, orange et bleu.
Napo972 a écrit :Et enfin les planches sans dialogues et commentaires des" Cœurs de ferraille ",très belles.
Oui, les seuls bons scénarios des Beka sont ceux où ils s'effacent :dors:
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Message par heijingling »

Numéro 4438 du 03/05/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2432

Un triple hommage pour ce spécial Lucky Luke. Tout d'abord la couverture de Brice Cossu, avec l'ombre de Lucky Luke percée de trous si réalistes qu'ils rappellent un précédent Spirou spécial Lucky Luke (numéro 1513 de 1967) dont la couverture, réalisée par Michel Matagne (spécialiste des grandes illustrations dans Spirou dans les années 60 et 70) , était percée de vrais trous, faits de balles tirées par un Lucky Luke déjà hors champ, tandis que son ombre restait à souffler la fumée du colt. Au western spaghetti ensuite, avec ce Lucky Luke velu et mal rasé et ces Daltons portant ponchos (mais pas de sombrero, en dépis du titre), au film de kung fu enfin, avec la gestuelle exacerbée de Lucky luke dans ses combats et l'usage démesuré des traits de vitesse (à se croire dans un Tsui Hark ou un Liu Chia Liang). Lucky Luke mal rasé que l'on retrouve en vedette sur l'affiche annonçant le Festival BD du parc Spirou. Décidemment...Concernant l'histoire de Cossu et Bocquet, je trouve que l'outrance dynamique invisibilise un peu le gag de l'homme qui bouge plus vite que son ombre.
La seconde histoire courte, de Thierry Martin, est aussi dédiée à l'ombre de Lucky Luke, mais au sens figuré celle-ci. Enfin, ce n'est pas encore cette fois-ci que les Fabrice de L'édito sortiront de l'ombre, alors que cette semaine, ça y était presque, du moins l'ont-ils cru, lorsqu'on leur a annoncé pouvoir reprendre les fabuleuses aventures de Pipou et Dondon. C'est vrai que, de Jo, Zette et Jocko à Roufino et Baltazouille, en passant par Bébert chez les Zigouigouis, Zic et Zac au pays des Roploplos et Popol et Virginie au pays des Lapinos, le FB enfantin ne manque pas de noms cocasses.
Napo972 a écrit : lun. 24 avr. 2023 22:53
jeepcook a écrit : lun. 24 avr. 2023 21:45
Napo972 a écrit :Mais que cettecouverture avec Lucky Luke est belle !
dessins de Brice Cossu et Johann Corgié à la couleur!
Merci pour l'info,je pensais à un 3ème Lucky Luke par Matthieu Bonhomme.
Il y avait en effet de quoi s'y méprendre. Je reviendrai un jour sur ce style néo FB.

C'est amusant comme les chansons populaires qu'un Dad enthousiaste chante à tout va cette semaine (et dont je ne connais pas la moitié, la variété mondiale, c'est pas mon truc) sont en décalage avec les groupes de rock qu'il aime et arbore souvent sur ses t-shirt (dont je connais par contre la plupart, même si je ne les apprécie guère non plus). C'aurait été amusant que Nob lui fasse chanter à tue tête Smoke on the water https://www.youtube.com/watch?v=zUwEIt9ez7M au supermarché, comme Hervé Bourhis et Rudy Spiessert l'avaient fait pour un de leurs personnages sous la douche dans "Le stéréo club".
Crash Tex, vu son thème très contraignant, est parfois un peu répétitif, mais il y a toujours, comme cette semaine, des gags qui sortent du lot grâce au dessin de Dab's, une sorte de super deformed FB.
Le Coach de Bercovici et Bernstein fait cette semaine plusieurs victimes d'un coup, de Dodier à Fabcaro en passant par d'autres que je n'ai pas reconnus (flemme de rechercher dans mes Spirou pour savoir qui est qui).
Elliot au collège réussit toujours l'équilibre entre la sensibilité et l'humour, Théo Grosjean et Anna Maria Riccobono rendant touchant cette semaine un abominable caïd de cour de récré grâce au dessin de son angoisse parfaitement incarnée dans une créature roseâtre, visqueuse au regard lourd et alangui.
Les strips étant une forme très courte, leurs auteurs en font parfois des arcs, soit une série de strips sur un même thème, qui finissent par raconter une histoire. On est actuellement en présence d'un arc chez Léon et Léna de Damien Cerq et Clémence Perrault, mais de toute évidence tous les strips ne sont pas publiés dans Spirou, comme cette semaine où des personnages censés être connus, selon ce qu'en disent les protagonistes, semblent pourtant apparaitre pour la première fois, c'est extrèmement désagréable, et irrespectueux pour le lecteur. Ou bien, je fais erreur, c'est juste que le scénariste tente les ellipses les plus vertigineuse de l'histoire du comic strip.

Fin du deuxième épisode de Le métier le plus dangereux du monde, de Olivier Bocquet, Fabio Lai et Fabien Alquier (mais pas fin de l'histoire, malgré ses 54 pages), une énième variation sur les super héros, mais réussie dans le pourquoi de la présence dans ce monde de super héros , qui fourni le thème de cette série, et justifie les longs développement, l'essentiel de l'histoire jusqu'à présent, sur la description de la vie quotidienne des protagonistes (les enfants apprentis super héros comme les vrais super héros).

Enfin, dans le rédactionnel, Daniel Kox nous présente les BD de sa vie et un aspect de ses goûts moins consensuels que l'on pourrait croire en voyant son dessin, et sa mention d' Hamster jovial de Gotlib dévoile une certaine parenté entre leur dessin. Dans Spirou et moi, Joseph Falzon, dessinateur caméléon comme Bourhis, peut passer du réalisme minimal de son excellente série de SF adulte Alt-life (scénario de Thomas Cadène) au super deformed de sa page de cette rubrique, faisant lien entre Marion Montaigne et Isao Takahata.
Franco B Helge a écrit :Image subjective ingénieuse pour le panonceau de porte
Oui, c'est particulièrement pertinent pour un panonceau de porte, fait pour une vue frontale.
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Message par heijingling »

Numéro 4439 du 10/05/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2434

Retour des sœurs Grémillet, de Di Gregorio et Barbucci, deux auteurs italianissimes en ce qu'ils ont fait, comme pratiquement tous les auteurs italiens grand public, leurs premières armes chez Disney Italie, et, pour Di Gregorio, scénarisé Dylan Dog. Ces deux usines à bandes dessinées (Disney et les petits formats) formant des auteurs caméléons, Barbucci, connu pour ses séries à succès international Sky doll et Monster allergy, ne dépare pas des autres auteurs de style néo franco-belge, et glisse même un hommage à Little Nemo, de Winsor McCay. Après trois histoires consacrées aux trois sœurs et à leur mère et une arrière grand-mère, c'est maintenant leur père que l'on découvre. Cette série est très populaire auprès des très jeunes filles, proposant une bonne alternative aux polissonneries de Mortelle Adèle (la meilleure vente BD depuis des années) et aux mièvreries des séries de fantaisie à base de licornes et poneys. La belle couverture, pluie de chauves souris sur fond doré, illustre bien les caractères dissemblables des trois sœurs.
Suite des Schtroumpfs de Tébo, où une séquence dans une grotte nous montre l'excellence de ses talents de metteur en scène, alternant les cadrages et les plans pour jouer sur la différence de taille entre les Schtroumpfs et un dragon les poursuivant, du moins le croient-ils, car Tébo joue aussi bien avec les poncifs des récits traditionnels, leur apportant un regard réjouissant.
Suite des Cœurs de ferraille, une série steampunk où les esclaves d'un sud des États Unis d'Amérique imaginaire sont remplacés par des robots ayant une âme. Si Munuera et son coloriste Sedyas produisent des planches avec une vraie ambiance de bayou, Munuera jouant avec les trames, les cadrages, les aplats de noir, et s'offrant la liberté d'un superbe dessin double page, les Beka, non contents de manier l'allégorie et le symbolisme à la truelle, en rajoutent dans une scène où un meurtrier planteur esclavagiste annonce à la foule de robots les entourant, lui et ses compagnons, que leur complot a échoué, et "le grand remplacement n'aura jamais lieu". Le problème est que les robots dominant largement en nombre (et en taille) les planteurs, ce "grand remplacement" n'apparait pas aux lecteurs comme une peur peu fondée mais comme une menace réelle...
Suite enfin de la quatrième histoire (à suivre) en cours, Soda de Bocquet et Gazzotti, avec une séquence de course poursuite dans l'escalier d'un immeuble, pour renforcer l'ambiance oppressive, comme dans Le syndicat du crime II, de John Woo.
Napo972 a écrit :À propos de Dad pour la première fois depuis très longtemps, il ne fait pas la dernière page du journal paru ce jour, le 4439. C'est Kid Paddle!)
Des numéros sans Dad, cela arrive parfois, ainsi, suite au numéro 4413 de novembre dernier spécial dessin animé Les filles de Dad, il y a eu plusieurs semaines successives sans gag de Dad.
Dans Brad Rock, the gold digger, de Jilème et Sophie David, un strip anachronique sur les portables est amusant. Cette série se distingue par les décors souvent assez fournis, ce qui est plutôt rare dans les strips, ne montrant que l'essentiel, comme on peut le constater rien que cette semaine dans toutes les autres séries de strips (Léon et Léna, Tash et Trash, L'antre case, Nelson).
À l'inverse, Floris réalise une page de Capitaine Anchois toujours aussi dense tant dans l'histoire que dans les dessins, tandis que Bercovici, Bernstein, Robin Le Gall, Le coach, et, à leur corps défendant, Fabcaro et Fabrice Erre, ajoutent une nouvelle page à la rivalité Tintin-Spirou. Deux pages de Dab's, dont une de Leçon de BD, où l'on voit encore tout le potentiel comique de son graphisme.

Enfin, dans le rédactionnel, Flix nous décrit la surprise et la joie qu'il a eues de pouvoir faire un épisode du Marsupilami, bien qu'auteur allemand, et la liberté que cela lui a donné (sur laquelle on a déjà glosé), et En direct du futur nous annonce un Tuniques bleues alléchant, avec des Indiens, pour septembre (dans le journal. Et dès la semaine prochaine en album? :ouah: )

Le supplément poster Supergroom de Yoann est d'une belle construction très dynamique.
Napo972 a écrit :Quand je vois ce que Tebo a réalisé avec les Schtroumpfs(album lu ce jour,pendant que la "prépublication "va durer encore un mois... )
C'est pour faire durer le plaisir :ouah:
Napo972 a écrit :Déjà dit ce que je pensais des gags publiés dans le journal qui ne sont pas inédits.
J'attendais un exemple pour illustrer le fait que la situation est identique pour les séries:
"Qui est ce schtroumpf?" en est ici à sa 3ème partie sur 7 de le prépublication.
2 jours après la parution en kiosque de ce numéro du journal, on trouvait l'album en vente chez les libraires spécialisés ou non!
Alors qu'il reste encore 5 semaines de "prépublication"...
Bon.
Ceci dit,je me suis précipité chez mon librairie favori pour acquérir et donc découvrir l'intégralité de ce récit, et il y a des surprises bien agréables.
Les lecteurs du journal n'en auront donc pas la primeur.
(la prépublication a fonctionné pendant des décennies avec les différentes rédactions du journal je comprends pas ce qui pose soucis depuis quelques temps...
Dans une interview dans Bodoï hors série sur Spirou, de décembre 2004, Thierry Tinlot, alors encore rédac-chef, répond à ton interrogation:
"-Le journal Spirou est-il encore réellement primordial pour Dupuis?
-Beaucoup moins que par le passé. Au début des années soixante, Spirou vendait 300 à 400 000 exemplaires par semaine! Dupuis, c'était d'abord le journal, et l'éditeur sortait un album de temps en temps pour faire plaisir aux auteurs méritants. Aujourd'hui Spirou représente 8% de la "marge contributive" de Dupuis. Du coup, au journal de prendre le train en marche de l'édition des albums. Le bouquin, les dates de sorties, les plans marketing, les pré-commandes sont prioritaires. Rater une vente du Petit Spirou, c'est l'accident industriel. Aujourd'hui le service éditorial me dit : « L'album sort en mai, ou tu finis ta prépub fin avril, ou tu passes le bouquin en post pub, qu'est-ce que tu choisis?». Parfois, on doit faire le journal avec ce qui est disponible et pallier les retards et absences. Le Soda est en panne depuis trois ans ? OK. Le Yoko Tsuno n'est pas rentré ? OK. J'ai pas le Violine ? OK. C'est le jeu. Parfois il y a trop de BD disponibles, parfois pas assez. Parfois il n'y a que des séries comiques, parfois trop de séries réalistes. Il nous faut jongler avec ce qui est disponible."
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par Napo972 »

heijingling a écrit : sam. 13 mai 2023 10:24 Numéro 4439 du 10/05/2023

Dans une interview dans Bodoï hors série sur Spirou, de décembre 2004, Thierry Tinlot, alors encore rédac-chef, répond à ton interrogation:
"-Le journal Spirou est-il encore réellement primordial pour Dupuis?
-Beaucoup moins que par le passé. Au début des années soixante, Spirou vendait 300 à 400 000 exemplaires par semaine! Dupuis, c'était d'abord le journal, et l'éditeur sortait un album de temps en temps pour faire plaisir aux auteurs méritants. Aujourd'hui Spirou représente 8% de la "marge contributive" de Dupuis. Du coup, au journal de prendre le train en marche de l'édition des albums. Le bouquin, les dates de sorties, les plans marketing, les pré-commandes sont prioritaires. Rater une vente du Petit Spirou, c'est l'accident industriel. Aujourd'hui le service éditorial me dit : « L'album sort en mai, ou tu finis ta prépub fin avril, ou tu passes le bouquin en post pub, qu'est-ce que tu choisis?». Parfois, on doit faire le journal avec ce qui est disponible et pallier les retards et absences. Le Soda est en panne depuis trois ans ? OK. Le Yoko Tsuno n'est pas rentré ? OK. J'ai pas le Violine ? OK. C'est le jeu. Parfois il y a trop de BD disponibles, parfois pas assez. Parfois il n'y a que des séries comiques, parfois trop de séries réalistes. Il nous faut jongler avec ce qui est disponible."
:spirou: Merci pour cet éclairage certes daté, que j'ai du lire en son temps,etant à l'époque lecteur de ce magazine jusqu'à ce que la version papier disparaisse.
La situation est donc la même presque 20 ans plus tard,donc...
Et cette interview parle de tout,sauf du lecteur.
Les décennies auxquelles je faisais allusion,et pendant lesquelles ce non respect des engagements avec le lectorat était quasi inexistant("bd inedites"),sont celles que j'ai connu,à savoir la fin des années 60 ,et les années 70 80 et 90.
La raison est simple:
Il y avait alors des gens sérieux et passionnés en place:
Monsieur Boulier pour le département albums
Et Prunelle :rogntudj: (à la suite de Fantasio),et Lebrac pour le contenu du journal.
Apparemment, De Mesmaeker et un certain héros sans emploi :dors: ,chacun dans leur rôle, ont pris la suite et le pouvoir...
Tout va à vélo, quoi.
Et en plus on a droit page 47 à une pleine page pour la pub de l'album de Tébo, ils ne cachent même pas leur incohérence! :menfin:
Pour être cohérent, qu'ils suppriment du site spirou.com l'annonce de l'exclusivité de bd inédites.
Ravi de savoir qu'un prochain Tuniques Bleues est en route(ai apprécié ton clin d'œil...).
Et j'apprécie ton analyse complète et détaillée de chaque numéro qui me permet de rebondir sur ce qui m'a plu ou déplu! :spirou:
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par heijingling »

Numéro 4440 du 17/05/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2435
jeepcook a écrit :Vous remarquerez l'explosion du tarif passant de 2.70 euros à 3.20 euros !!
Abonné, je n'avais pas remarqué. Mais je n'ai reçu aucune information pour savoir si cette augmentation se répercutera, et quand, sur le tarif de l'abonnement. Car, comme s'en offense Napo972, aucune explication ni justification ni même annonce n'est faite à ce sujet, ce qui s'ajoute à la liste du manque de respect envers le lectorat dont ce magazine fait preuve depuis quelque temps. En effet, lors de précédentes augmentations, les lecteurs en étaient toujours informés au sein du journal, comme lors du passage de 3,50 à 4 fr. (augmentation pourtant moindre que celle-ci) dans le Spirou 2209 https://patribdanc.wixsite.com/archives ... 1978/f2209

Autres surprises de ce numéro, on apprend, avec du retard sur ceux qui ont déjà lu l'album, "qui est ce Schtroumpf", de l'histoire du même nom de Tébo, et que cette histoire se passe au XIVè siècle, si j'en crois la référence à la peste (mais peut-être n'est-ce qu'un gag). L'histoire, avec son découpage et sa mise en cases est toujours aussi bonne, je regrette juste que les Schtroumpfs soient un peu devenus une bande d'aventuriers bien moraux, témoin le sentencieux "N'oublie pas qu'ensemble, rien ne nous résiste" que lance le Schtroumpf costaud. Influence sans doute de leur personnalité des dessins animés, bien présente, car remarquons qu'à côté du © Editions du Lombard que l'on peut lire chaque semaine, se trouve aussi un ©IMPS, la compagnie fondée par la fille de Peyo, qui gère tous les droits des Schtroumpfs et distribue les séries télé.

Suite des Sœurs Grémillet, avec une belle forêt colorée de Barbucci (mais combien de fois a-t-on déjà vu ce plan d'un cerf en fond d'une lumière d'un sous-bois), des Cœurs de ferraille, et de Soda, repris par Gazzotti, dont le dessin manque vraiment de vie par rapport à ceux de Warnant ou Dan: plusieurs personnages sont représentés en pleine course cette semaine; si l'on retire les artifices que sont les traits de vitesse, on les dirait immobiles.

Dans les histoires courtes et gags, Cédric, par Laudec seul, dont l'interview nous révèle qu'il n'est pas dénué d'humour noir, et celui-ci, mais ce n'est pas une surprise, ravissait Cauvin. Dans la série de L'année des héros, Mélusine vue par Armelle Drouin, dessinatrice surtout jeunesse, qui a fait des strips et gags des Poulettes dans Spirou entre 2019 et 2022, qui y fait apparaitre nombre des animaux réels ou imaginaires du magazine, et ceux-ci sont nombreux. Deux clins d'œil également à des personnages de BD chez Dad, de Nob, en plus de, comme d'habitude, à un groupe de rock sur son maillot, et encore un à LA série pour enfants qui explose toutes les ventes depuis des années dans Nelson, de Bertschy. Un nouveau dessinateur pour Psychotine, Zimra remplaçant pour la deuxième fois Justine Cunha, et sa colorisation vaporeuse rend bien mieux l'humour fantastique de cette série que le dessin mignon de Justine Cunha.

Je n'arrive pas à m'intéresser à ce que fait Lucy Mazel et, sans surprise, il en va de même pour les BD qu'elle présente dans Les BD de ma vie; entre autres, la première BD a l'avoir vraiment marquée est de Zidrou, et elle voudrait Pénélope Bagieu comme Grand Prix d'Angoulême... Par contre, Nicolas Gaignard, dans Spirou et moi, montre l'immense importance qu'a eue Yoko Tsuno sur toute une génératon de lecteurs.

Enfin, le supplément, s'il est une publicité (ou un partenariat, pour les tartuffes) pour un jeu de société, Clover, adapté version Spirou, est tout de même un jeu qui stimule les connaissances et la vivacité d'esprit.
" Monólogo significa el mono que habla solo." Ramón Gómez de la Serna dans ses Greguerías.
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Napo972
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par Napo972 »

heijingling a écrit : jeu. 25 mai 2023 18:17 Numéro 4440 du 17/05/2023
jeepcook a écrit :Vous remarquerez l'explosion du tarif passant de 2.70 euros à 3.20 euros !!
Abonné, je n'avais pas remarqué. Mais je n'ai reçu aucune information pour savoir si cette augmentation se répercutera, et quand, sur le tarif de l'abonnement. Car, comme s'en offense Napo972, aucune explication ni justification ni même annonce n'est faite à ce sujet, ce qui s'ajoute à la liste du manque de respect envers le lectorat dont ce magazine fait preuve depuis quelque temps. En effet, lors de précédentes augmentations, les lecteurs en étaient toujours informés au sein du journal
:spirou: Tout va à vélo 🚲...
heijingling a écrit : Dans la série de L'année des héros, Mélusine vue par Armelle Drouin, dessinatrice surtout jeunesse, qui a fait des strips et gags des Poulettes dans Spirou entre 2019 et 2022, qui y fait apparaitre nombre des animaux réels ou imaginaires du magazine, et ceux-ci sont nombreux.
Tu fais bien de rappeler que ce clin d'œil à Mélusine (comme l'a dit Jeepcook),fait partie de " l'année des héros", car aucun bandeau titre le rappelle jamais.

Malgré les promesses non tenues ( annoncé début février que ce serait toute l'année (ben non,rien en janvier) et tous les 15 jours (non,déjà deux "loupés "),je trouve qd même que c'est une bonne idée.

Avec certains auteurs peu connus me concernant ,avec aussi des différences de qualité graphique...
Et de plus,certains auteurs ont droit à une interview,d'autres non.(Blancou pour son hommage à Spirou et Fantasio a même eu 2 interviews!!(4427 et 4431).
Et 3 hommages ont eu droit à la couverture du journal ( Lucky Luke,Spirou et Fantasio, Boule et Bill).

Et enfin mettre Mélusine au rang des héros du journal, rejoignant ainsi Spirou, Tif et Tondu,Boule et Bill et le Flagada , pourquoi pas. :menfin:

L'annonce de cette "année des héros" a été faite 15 jours après un Génial Olivier arrivé "comme un cheveu dans la soupe" dans le journal(Numéro 4425) avec un historique rapide dans les hauts de page par Sti.

Mais bon,malgré l'amateurisme évident et grandissant du journal dans la communication sur son contenu , je persiste à trouver cette initiative sympathique !
heijingling a écrit : Deux clins d'œil également à des personnages de BD chez Dad, de Nob, en plus de, comme d'habitude, à un groupe de rock sur son maillot
.

J'avoue que j'ai pas deviné le groupe de rock...
:houba:
heijingling a écrit : Je n'arrive pas à m'intéresser à ce que fait Lucy Mazel et, sans surprise, il en va de même pour les BD qu'elle présente dans Les BD de ma vie; entre autres, la première BD a l'avoir vraiment marquée est de Zidrou, et elle voudrait Pénélope Bagieu comme Grand Prix d'Angoulême...
Même désintérêt que toi pour les mêmes raisons.
À part dans ce numéro, j'aime beaucoup cette rubrique sur les lectures des auteurs.
heijingling a écrit : Par contre, Nicolas Gaignard, dans Spirou et moi, montre l'immense importance qu'a eue Yoko Tsuno sur toute une génératon de lecteurs.
Oui!
Cette rubrique aussi me plaît beaucoup.
Et j'ai apprécié à ce propos fortement la pleine page de publicité sur Roger Leloup dans le Spirou 4438.
C'était pour le tome 10 de l'intégrale de la petite Yoko.
Ses 3 derniers recits, pas les meilleurs, mais bon.
"Quand je lis des Bd,je m'intéresse beaucoup plus au dessin qu'au scénario. C'est surtout par paresse.
Pour moi la BD passe d'abord par le dessin".
Extrait interview André Franquin pour le fanzine "Esquisse" en 1990. :turbo:
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Gaston Lagaffe
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par Gaston Lagaffe »

heijingling a écrit : jeu. 25 mai 2023 18:17 Je n'arrive pas à m'intéresser à ce que fait Lucy Mazel et, sans surprise, il en va de même pour les BD qu'elle présente dans Les BD de ma vie; entre autres, la première BD a l'avoir vraiment marquée est de Zidrou, et elle voudrait Pénélope Bagieu comme Grand Prix d'Angoulême..
Quoi t'aime pas Culottées où on apprend que Katia Krafft et son mari sont les seuls qui sont mort sur le mont Unzen, Harry Glicken et les autres victimes n'ayant jamais existé apparemment.
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Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...

Message par heijingling »

Numéro 4441 du 24/05/2023

Ici la présentation illustrée par jeepcook viewtopic.php?t=230&start=2436

Amusante couverture du joyeux déménageur de Midam montant un insecte géant (j'aime les dessins d'animaux fantastiques et démesurés).
Dans les autres gags, celui de Nob avec les filles de Dad réalisant soudainement tout ce que leur père au foyer fait quotidiennement et celui de Psychotine ne se rendant pas compte que la forme écœurante de décoration de son exposé ruine celui-ci, sentent le vécu. Mea culpa à ce propos, contrairement à ce que j'avais écrit pour le numéro de la semaine dernière, Justine Cunha utilisait déjà depuis quelque temps le même type de colorisation que Zimra dans Psychotine, disons qu'avec l'encrage actuel, cela se voit plus.

Fin de L'inspiration, deuxième histoire des Cœurs de ferraille, avec Munuera et Sedyas toujours inspirés (haha) par cet univers steampunk, j'apprécie en particulier l'utilisation des trames, réminiscence des vieux comics, qui aident à s'y immerger, et toujours aussi peu le nouveau message toujours aussi lourdement répété des scénaristes .
Suite des Schtroumpfs de Tébo, avec une superbe réinterprétation du Pays maudit (renommé la région maudite). Après avoir appris la semaine dernière qui est ce Schtroumpf, nous découvrons maintenant qui est la chauve-souris. Par contre, qui est originellement cet haume sous lequel se cache Gargamel et que j'ai déjà vu quelque part? Enfin , je ne fais pas de pinaillage type "il manque un boulon", mais dans la deuxième case de la première planche de cette semaine, le faux Schtroumpf est représenté en Schtroumpf alors qu'il avait déjà repris son apparence originelle, cela a gené ma compréhension.
C'est la semaine des chauves-souris, puisqu'on en trouve encore de nombreuses dans Les sœurs Grémillet.
Napo972 a écrit : Il n'est pas très fréquent ,depuis quelques temps,d'avoir 4 séries à suivre en même temps!
Et me concernant 4 séries que j'ai plaisir à lire.
Mais attention, tout a une fin...
En effet Soda et les Schtroumpfs se terminent la semaine prochaine,et" les coeurs de ferraille "nous quittent cette semaine.
Une longue histoire pour Soda tout de même, puisque nous en sommes déjà à la 47ème page.

Dans les rubriques rédactionnelles, Arthur de Pins témoigne dans Les BD de ma vie d'un éclectisme peu surprenant au vu de ses productions, et je cautionne ses choix mais pas tous ses regards. Sa comparaison entre Les maîtres de l'orge et un vieux feuilleton que l'on revoit pour se rassurer est pertinente, vu l'absence d'imagination et le don pour le plagiat du scénariste Van Hamme. Et comme lui, je n'ai pas terminé Animal man, mais non parce qu'elle m'a fait peur (bien qu'elle soit vraiment horrifique, je découvre d'ailleurs le qualificatif de body horror, juste, mais réducteur), mais parce que, comme trop souvent pour les comics, pour bien suivre l'arc de Jeff Lemire et Travel Foreman que j'ai lu, il fallait aussi lire un arc de Swamp thing, qui lui-même appelait un arc de, et ainsi ad nauseam. D'ailleurs, De Pins ne précise pas quel arc il a abandonné, celui de Lemire, celui de Grant Morrison et alii, plus ancien mais qui vient seulement d'être traduit, ou encore un autre, ce qui montre l'inextricable intrication de l'ensemble. Et oui, Jacques le petit lézard géant de Libon est un des meilleurs monstres de la BD, et de ce que j'en connais, Véro Cazot est effectivement meilleure lorsqu'elle traite un sujet grave avec légèreté, comme dans ses histoires courtes dans Spirou avec Gally, que frontalement . Par contre, désigner Locke & key comme la BD qu'il a offerte par amour, vu que c'est tout de même assez horrifique, laisse dubitatif car présenté ainsi ne laisse pas bien voir que De Pins l'a offerte à sa compagne pour compléter la série, et que l'amour n'a pas grand chose à voir avec le contenu. Quant à Monster, de Naoki Urasawa, vu que c'est un thriller horrifique, je comprends qu'on puisse le relire pour voir comment est construite l'intrigue, mais dubitatif me laisse encore le fait de le lire et relire jusqu'à ce qu'il finisse en loque...

heijingling a écrit :Deux clins d'œil également à des personnages de BD chez Dad, de Nob, en plus de, comme d'habitude, à un groupe de rock sur son maillot
.
Napo972 a écrit :J'avoue que j'ai pas deviné le groupe de rock...
Je pense que c'est l'un des logos de The Cure, groupe qui a longtemps été ma victime expiatoire (un peu comme les Béka actuellement), et envers lequel j'avoue avoir été un peu injuste.
Napo972 a écrit :Tu fais bien de rappeler que ce clin d'œil à Mélusine (comme l'a dit Jeepcook),fait partie de " l'année des héros", car aucun bandeau titre le rappelle jamais.
Malgré les promesses non tenues ( annoncé début février que ce serait toute l'année (ben non,rien en janvier) et tous les 15 jours (non,déjà deux "loupés "),je trouve qd même que c'est une bonne idée.
Avec certains auteurs peu connus me concernant ,avec aussi des différences de qualité graphique...
Et de plus,certains auteurs ont droit à une interview,d'autres non.(Blancou pour son hommage à Spirou et Fantasio a même eu 2 interviews!!(4427 et 4431).
Et 3 hommages ont eu droit à la couverture du journal ( Lucky Luke,Spirou et Fantasio, Boule et Bill).
Et enfin mettre Mélusine au rang des héros du journal, rejoignant ainsi Spirou, Tif et Tondu,Boule et Bill et le Flagada , pourquoi pas. :menfin:
L'annonce de cette "année des héros" a été faite 15 jours après un Génial Olivier arrivé "comme un cheveu dans la soupe" dans le journal(Numéro 4425) avec un historique rapide dans les hauts de page par Sti.
Mais bon,malgré l'amateurisme évident et grandissant du journal dans la communication sur son contenu , je persiste à trouver cette initiative sympathique !
Comme rappelé en marge de cette histoire, Mélusine a tout de même paru dans Spirou pendant 28 ans, et a été une des meilleures ventes en albums, donc, même si personnellement je préfère Le Flagada, elle a sa place dans cette série. Et dans le 4427, il était annoncé que des auteurs allaient rendre hommage à des héros connus ou moins connus de l'histoire du journal Spirou. Bon, il était aussi annoncé un hommage tous les quinze jours, mais, les impondérables...(et c'est Blancou + Trondheim, soit deux auteurs, donc deux interviews...)
Gaston Lagaffe a écrit :Quoi t'aime pas Culottées où on apprend que Katia Krafft et son mari sont les seuls qui sont mort sur le mont Unzen, Harry Glicken et les autres victimes n'ayant jamais existé apparemment.
Le militantisme à géométrie variable de Pénélope Bagieu ne me dérange pas trop, et certains de ses bouquins ont de l'intérêt autre que contextuel, mais de là à lui donner le Grand Prix...
" Monólogo significa el mono que habla solo." Ramón Gómez de la Serna dans ses Greguerías.
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