Gaston Lagaffe a écrit : ↑mer. 3 avr. 2024 23:29
heijingling a écrit : ↑mer. 3 avr. 2024 17:58
Selon moi Fournier n'est jamais tombé dans les clichés, ni n'a joué avec (comme l'ont fait Tome et Janry).
C'est vrai qu'un gentil qui ressemble comme par hasard à un méchant, on avait jamais vu ça avant dans une BD.
Pour moi, ça, c'est une ficelle (trope) de scénariste. Un cliché, c'est une image réductrice reprise telle quelle, genre les Chinois mangent des chiens et ont des dents proéminentes (et les Chinois et les Japonais c'est pareil, ils font tous du kung-fu et du karaté), les Français ont toujours une baguette sous le bras, et les Canadiens sont tous des bucherons
Et si le sosie exact, soit le truc carrément improbable, est une ficelle un peu trop utilisée dans les récits populaires (car bien pratique), ici, c'est juste une vague ressemblance, qui ne marche que parce que Kodo et consorts n'avaient jamais vu le type de la maffia, donc selon moi ce n'est pas une facilité scénaristique. Il y en a aussi chez Fournier, genre des coïncidences étonnantes, mais cette ressemblance n'en est pas une. C'est même plutôt original, le maffieux qui veut quitter son boulot et le fait ainsi. C'est assez improbable aussi, mais pas un cliché, et même assez original.En général, c'est un gangster qui veut se faire passer pour mort et tue un type qui lui ressemble.
" Monólogo significa el mono que habla solo." Ramón Gómez de la Serna dans ses Greguerías.