Ok, je sors...

Mais avant, si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas.
P.S. : Averell, si tu veux lire un Luna's comeback, va voir ma fic Les crocs de l'hiver

Ok ok, je sors...


Modérateurs : Animateurs, Modérateurs
L'idée est bien tentant... sourtout parceque il y a un théme d'actualité a mon pays (l'inmigration ilégal dés le marroc et autres pays du nord d'Afrique, a bord de les nomées "pateras") qui pouvait bien réunir les deux lieux...Averell a écrit :Autant faire un compromis, l'histoire pourrait débuter à Madrid, et se prolonger en Afriqueallez, on va bien trouver un pays africain où ils n'ont jamais mis les pieds...
Ouf ^^U si aprés l'avoir expliqué deux fois il y a encore quelq'un qui n'entend rien, ou bien je ne me suis expresée clairement ou bien il y a quleque chose que j'ai passé sûr sans l'expliquer... Ok, recomençons...Spock a écrit :j'aimerais savoir si on veut poster quelque chose commen il faut faire, car je comprend pas très bien.
Les notes d'auteure fournies d'esplications ^_^: Le probléme de l'inmigration ilègal c'est un probléme bien ancien dans nôtre pays, mais suite a les noveaux politiques d'inmigration, ça a eté agravé aux derniers 4-5 ans, jusqu'au point que dans certains cités du sud de l'Espagne, la population inmigrante dépase la locale. Quand Averell proposa un scénario qui aurait lieu à l'Espagne ET à l'Afrique, j'ai inmédiatement pensé en cet sujet comme le moteur principal de l'histoire...Au millieu des eaux internationales du détroit de Gibraltar, 2:40 de la matinée.
La patrouille maritime de la Guardia Civil espagnole détecte à son radar la présence dune embarcation en direction sud-sud-ouest dès sa position. En arrivant sur les lieux, le caporal Gutiérrez et son copain constatent que, une fois de plus, il sagit dune de ces redoutables "pateras" dans lesquelles les immigrants venus de lAfrique du nord se jouent la peau et les économies de toute une vie en un voyage suicide pour arriver aux côtes espagnoles, en quête dune vie meilleure. Le caporal compte environ 65 personnes, entassés dans une embarcation pour 30 sur le point de couler.
Mais cette fois, il y a quelque chose de différent.
Parce que, parmi les immigrants, il y a un citoyen européen.
Son nom: John Helena.
***
- ¡Queridos compañeros de profesión, me complace darles la bienvenida al 25º congreso internacional de periodistas!
LAuditoire du centre de conventions nord de lIFEMA fut rempli par lapplaudissement général que les paroles du maître de cérémonie avaient provoqué parmi les plus de 1000 invités venus de presque toutes les parties du monde. Nonobstant, aux premiers rangs de fauteuils, dans le secteur des représentants de Belgique, il y en avait un qui se remuait en son siège, nerveux. Son copain dà côté détecta ce mouvement et dit, avec une certaine touche dironie:
- Quoi? Tu ne serais pas nerveux, hein?
- Comment veux-tu que je le soit?! répondit la personne en question, ne laissant sajuster son noeud papillon, pendant que la maître de cérémonie continua en parlant Quand cette bonne dame finira de donner son discours de bienvenue, ce sera mon tour de parler!
- Cest tout un honneur
- Ce nest pas lhonneur qui me préoccupe fit lautre en se mordant les lèvres mais toute la gent qui est venue aujourdhui!
- Ne me dis pas que tu as le trac! rigola son copain.
- Je me permets de te rappeler que cest toi qui donne les conférences de nos reportages Tu es plus habitué à ces choses que moi
- Mais ce nest pas non plus la première fois que tu donnes un discours
- Le public en ce temps-là ne surpassait pas 500 personnes maintenant cest plus du double!
- Fantasio - le rouquin déposa une main sur lépaule de son blond ami pour le tranquiliser Tu le feras bien, mon vieux. Ça fait presque trois semaines que tu pratiques ce discours, tu as même ramené des cartons avec les mots clés rien ne peut rater!
- Ben, oui tas raison ce sont seulement les nerfs
- Cest ça, tout est question de se calmer allez, respire à fond Spirou fit une grande inspiration, puis lâcher lair peu à peu et encouragea son copain à limiter trois fois plus Alors, ça va mieux?
- Un peu, oui
- y ya sin más preámbulos, les invito a escuchar a nuestro compañero venido de bélgica, que recientemente ha cosechado numerosos éxitos con sus exposiciones fotográficas sobre el japón de nuestros días. ¡Demos una calurosa bienvenida al Sr. Fantasio!
- Râaah, mon tour déjà! râla le blond, puis il sobligea à se calmer en prenant une grande inspiration Ok, maitenant je suis prêt. Souhaite-moi bonne chance dit à son copain en se dirigeant vers la tribune.
- Bonne chance! lui répondit-il à son tour, se joignant à laplaudissement géneral.
À pas résolus (ou tout le résolu que pouvait quelquun aussi nerveux que lui) Fantasio se dirigea vers la maître de cérémonie et après la poignée de main de rigeur, il occupa la place quelle lui avait laissée. Il se racla la gorge, ajusta le micro à sa hauteur et jeta un dernier coup doeil à ses cartons. Et alors il commença:
- Mes chers collègues de profession à mesure que Fantasio parlait, les traducteurs présents à la salle sefforçaient de répéter le même discours en espagnol, anglais, allemand et de le transmetre grâce aux émetteurs-récepteurs qui avaient été remis préalablement à tous les invités, afin que tous pouvaient suivre les conférences sans problème je me sens bien honoré dêtre avec vous aujourdhui et de, avec mon discours, inaugurer ce congrès qui célébré à Madrid sa 25ème édition. Bref, jen voulais commencer par
Soudain, une mélodie de portable retomba dans la salle, grâce aux hauts-parleurs distribués tout le long du mur et connectés au micro que Fantasio avait devant lui. Le photographe rougit de honte quand il saperçut que cétait son prope portable, celui qui avait interrompu son discours si inopportunément.
- Euh excusez-moi - après avoir présenté ses excuses à basse voix, il porta sa main à sa poche et sempressa à peser sur le bouton dannulation pour rejeter lappel. Puis il se racla la gorge, nerveux, et reprit le discours là où il lavait laissé Hum quest-ce que je disais ah, oui. Je voulais commencer mon discours avec un rappel pour tous ces copains que
Le portable sonna encore, avec insistance pour la nervosité de Fantasio et honte pour lui du reste des personnes présentes. Cette fois-ci, il sortit lappareil de sa poche et après avoir rejeté lappel une autre fois, il sassura de le mettre en mode silencieux.
- Ehem désolé, euh, Discúlpenme sexcusa de nouveau en essayant de prononcer ce mot en posant le meilleur accent espagnol qu'il était capable Je disais que je voulais faire un rappel pour tous ces copains décédés en acte de service à ce moment-là, le portable sest mis à vibrer, mais Fantasio fit leffort de lignorer Car, il faut ne pas oublier que notre métier a parfois des risques - lappareil insista sans arrêt, ce qui rendait de plus en plus nerveux le journaliste - des risques qui, en quelque sorte, il faut courir pour révéler la vérité au public - le portable menaçait de sortir de sa poche et Fantasio, ne pouvant plus se retenir, décrocha finalement, fâché QUOI??!! le micro grinça à cause de lexclamation du blond, qui, sapercevant de sa gaffe, léteindra rapidement Monsieur le Comte, cest pas le meilleur moment pour mappeller, voyons!
- Excuse-moi de vous déranger, Fantasio fit le Comte de Champignac à lautre bout du fil mais le portable de Spirou est éteint et je voulais parler avec lui de toute urgence pouvez-vous me le passer?
Se contenant pour ne pas hurler encore et pensant fugacement quil aurait dû faire comme son copain pour sépargner si lamentable spectacle, le blonde acquiesça, abandonna la tribune pour un moment et se dirigea directement vers son copain, pendant que plus de mille regards suivaient ses pas.
- Cest pour toi. dit-il en passant le portable dun geste irrité à Spirou, dont les joues commençaient à acquérir un ton de couleur pareil à celui de ses cheveux.
Pendant que Spirou répondait discrètement à lappel, Fantasio retourna à la tribune, se racla la gorge une fois de plus et commença à nouveau.
- Comme jétais en train de dire - il jeta un coup doeil à lendroit où Spirou était en train de parler avec M. le Comte, pour sassurer que cette fois, il ne serait pas dérangé. Puis, satisfait, il continua - Notre métier a des risques quil faut courir parfois au nom de la liberté dexpression. Une liberté qui manque encore dans certains pays Donc, il est notre devoir moral de continuer lhonorable tâche de ces copains, devenus martyrs de notre profession par les circonstances. Parce quil ny aura jamais une guerre, conflit armé ou révolution qui ne doit rester sans être dénoncé, raconté, documenté avec rigueur, pour les générations futures! animé par le succès de son discours, le blond navait pas remarqué que Spirou sapprochait de la tribune en vitesse et ainsi il continua Noublions pas, mes chers camarades, que cest justement de linformation réunie par les moyens de communication que naît la mémoire historique de nos jours, et cest donc important que
- Aaah, voilà, cest ça, - dit Spirou en arrachant le micro des mains de Fantasio on doit faire notre possible pour éviter les guerres, merci de nous avoir écouté! puis, il agrippa la main de son ami et abandonna rapidement avec lui la salle, au milieu des chuchotements de confusion du reste des invités.
- Mais, Spirou, quelle manière est-ce dinterrompre mon discours!? sécria lentraîné, mi-confus, mi-contrarié Jallais les laisser bouche bée!
- Le Comte vient de me donner une nouvelle incroyable, on doit filer vers Grenade! sexpliqua tout simplement le rouquin.
- Vers Grenade??? Mais que diable allons-nous faire en Grenade?! Et le congrès alors?
- Cest plus important. Devine qui a été admis à lhôpital San Rafael après avoir été repêché dun "patera"
- Sais pas et je men fous! protesta le blond - Pourquoi devrais-je abandonner Madrid, nom de nom?
***
Plusieurs heures plus tard et après avoir laissé leurs valises et Spip dans un hôtel, les deux journalistes montaient les escaliers de lentrée principale de lhôpital. Fantasio navait pas arrêté de protester tout au long du trajet, maudissant le fait que le rouquin lavait de nouveau poussé dans un mystère qui menaçait de devenir une de ces aventures particulièrement longues que ne laissaient aucun moment de souffle.
- Et en plus, presque deux heures pour trouver une place de stationnement libre Pays de fous! grogna-t-il.
- Cest la saison des touristes, tu espérais autre chose? remarqua son copain En plus, on a eu de la chance finalement
- Si tu apelles chance à avoir trouvé une place assez restreinte, à cinq pâtés dici vingt minutes de trotte!
- Arrête de te plaindre et aide-moi à questionner cette dame-ci - dit le rouquin par rapport à la réceptionniste, une dame aux alentours de la cinquantaine, débordée par tout le boulot quelle avait en main, entre les patients qui ne cessaient darriver et dautres qui questionnaient aux cinq minutes pour les patients familiers.
- A ver ¿y a usted qué le pasa? questionna-t-elle quand les deux journalistes arrivaient enfin jusqua elle - ¿Ha traído la cartilla?
- Quoi?
- Je crois quelle a demandé si tu avais la carte sanitaire - éclaircit Fantasio.
- Ah! Aaaah non, non, madame, euh veux dire Señorita Spirou fit un effort pour communiquer avec elle dans la langue locale Voyons, euh Busco a un paciente Euh, me avisaron de que veniera Non! viniera euh . bof
- ¿Sabe el nombre del paciente?
- Elle dit que
- Je sais! Spirou interrompit le blond, le froudrayant du regard, et se reprochant à lui-même de navoir pas plus étudié le livre de grammaire en espagnol que Fantasio, par contre, avait lu attentivement pendant le voyage en avion de Bruxelles à Madrid Euh John Helena, busco a John Helena
- Ah, sí - fit elle sans trop dintérêt Bueno, esperen aquí, avisaré a la médico que le atiende
- No hace falta, ya estoy aquí interrompit une jeune femme en blouse blanche, les cheveux frisés attachés en une queue de cheval haute et yeux foncés derrière ses lunettes Monsieur Spirou, je présume sadressa-t-elle à lui, tendant la main pour les saluer Docteur Silvia Torres, cest moi qui vous a fait appeller
- Tiens, enfin une espagnole qui parle notre langue! fit Fantasio avec curiosité.
- Jai étudié ma dernière année de carrière en France, grâce à une bourse Erasmus, jai appris là Alors, veuillez maccompagner par ici, messieurs
Tout au long du trajet de laccueil jusquà la chambre où Helena reposait, la médecin eut le temps de leur expliquer tout ce quil était arrivé au patient: des agents de la Guardia Civil lavaient trouvé avec plus de 60 immigrants marocains à bord dun "patera" trois jours avant, en état dextrême hypothermie et famélique, en fait comme tous ceux qui étaient à bord avec lui. Il fut soigné dans un hôpital de campagne de la Croix Rouge en Almería, où il donna son nom et sa nationalité. Après rémission, il insista à ce quon lui prête un portable pour faire un appel, mais il ne réussira jamais; une soudain attaque dépilepsie len empêcha. Il fut donc transporté à un hôpital local, puis à celui de San Rafael à Grenade, vu que les convulsions augmentaient en fréquence et intensité; maintenant il était stable, mais aucune idée pour combien de temps.
- En arrivant ici, en pleine crise dépilepsie, il eut le temps de demander quon appellait à un certain Comte de Champignac pour quil avise M.Spirou - finit la docteure alors quils traversaient le couloir qui les amenaient jusquà la chambre en question Nous doutons quil puisse sagir dun cas de maladie cérébrale, mais il nous faut encore confirmation du laboratoire
- Est-il conscient? questionna Spirou.
- Pas pour linstant, on la mis sous tranquilisants. dit-elle. Voilà, on est arrivés Voyez par vous mêmes
John Helena était en effet inconscient sur son lit, connecté dun côté avec un goutte-à-goutte contenant le sérum physiologique avec le sédatif et de lautre côté à une bonbonne doxygène, respirant grâce à un masque qui couvrait bouche et nez. Spirou eut limpression quil était bien plus plongé dans un profond et plaisant sommeil, à en juger par lexpression calme de son visage.
- Est-il un ami à vous? questionna la docteure Torres.
- Bin, ami disons plutôt quil est une vieille connaissance. répondit Fantasio pour les deux Mais la dernière fois quon a entendu parler de lui, il était guide touristique à lAntarctique
- LAntarctique? sétonna-t-elle Cest bizarre daprès ce que jai appris de la police, la "patera" serait parti de Melilla la semaine dernière et
La docteur sinterrompit en voyant quau même moment Helena commençait à reprendre conscience. Après avoir ouvert les yeux, il senleva le masque et regarda aux alentours, lair confus.
- Où -dit-il à voix raunque oùsuis-je ?
- Hôpital San Rafael de Grenade lui expliqua la docteure alors quelle examinait ses pupilles avec une petite lampe de poche Vous avez été amené de Almería, vous vous rappelez?
- N-non, je - balbutia Helena, encore plus confus, juste avant de sapercevoir de la présence du rouquin et son copain Spirou? Cest toi, vraiment? sexclama-t-il.
- Cest bien moi, John répondit le rouquin, sapprochant à ses côtés Le Comte ma dit que tu étais là et je suis venu le plus vite possible.
Après un soupire de soulagement, puis sourire aux lèvres, Helena sadressa à laventurier en déposant une main sur son épaule.
- Avec toi, il y a encore espérance écoute, je dois te parler de quelque chose dimportant, jai découvert
Il sinterrompit, voyant que sa jambe commençait à se convulser sans contrôle. Le visage avant souriant dHelena sest changé en une expression dhorreur.
- Non merde, ça recommence jai pas beaucoup de temps - damna-t-il, pâle de peur. Il sagrippa plus fort à Spirou par les épaules et approcha sa face à la sienne Spirou, tu dois les aider jai tenté mais ça ne sert à rien ils sont en danger
- Mais qui? interrogea le rouquin, tentant de retenir la douleur quil sentait alors que les mains dHelena sagrippaient avec trop de force à ses épaules, lattaque dépilepsie devenant presque incontrôlable pour lui et la docteure, qui tentait de mantenir le patient sur le lit -.
- Ils les tueront! Aide-les à séchapper! hurla John de plus en plus effrayé Spirou, je ten prie, aid ! soudain il perdit complètement conscience et le moniteur à sa droite indiqua par une alarme quil venait dentrer en arrêt cardiaque.
- ¡Joder! laissa échapper la docteure Torres Laissez-moi de lespace! leur ordonna-t-elle en écartant Spirou et commença immédiatement avec un massage cardiaque - ¡Enfermera! appela avec urgence à celle qui venait dentrer dans la chambre - ¡Prepara una de lidocaína y 0.5 de diacepam, YA!
Linfirmière, encore plus nerveuse que la médecin, remplit la seringue de lidocaïne, les mains tremblantes. Elle fut au point de la laisser échapper, sil ne fut parce que la docteure Torres lui arracha de ses mains et injecta son contenu directement dans la voie connectée avec le goutte-à-goutte, pendant quun auxiliaire laidait à retenir le patient, qui convulsait encore, et un autre qui indiquait à Spirou et Fantasio que leur présence dans la chambre était de trop et quils feraient mieux de patienter dehors.
Les deux journalistes firent comme on lavait dit. Cinq minutes après, la docteure Torres sortit de la chambre, rejettant la sueur avec la main, visiblement épuisée.
- La fonction cardiaque a été rétablie et les convulsions contrôlées - leur expliqua-t-elle en soupirant Mais je crains que cette fois il ne se réveillera pas si facilement
- Que voulez-vous dire? questionna Fantasio. Spirou avait un mauvais pressentiment.
- Il est entré dans un coma même si cest encore tôt pour savoir sil restera dans cet état pour peu de temps où sil sera permanent dit-elle Messieurs, je suis bien désolée, mais comme vous comprendrez, cest pas le moment de rester ici Je vous conseille de rentrer à votre hôtel et de vous reposer, je serais en contact avec vous dans le cas quil y ait des nouveautés
***
- Même la Murène na pu cette fois séchapper
Spirou ne dit rien à ce que Fantasio venait de commenter avec tristesse. On dirait quil avait lesprit ailleurs, vu son regard perdu. Fantasio soupira et paya le chauffeur de taxi qui les avait amenés jusquà lhôtel où ils logeaient ce soir.
- Mais ne tinquiètes pas, mon vieux, je suis sûr quils le soigneront bien, là. dit-il en passant un bras par-dessus les épaules de son copain alors quils entraient dans leur chambre. Spirou ne répondit pas et alla au lavabo, pendant que le blond sallongea sur le lit et remplissait sa pipe de tabac De toute façon, si tu veux mon avis, ça devait arriver un jour où lautre un ex-présidiare, cest pas quelquun qui reste au même lieu pour longtemps, surtout un lieu si isolé comme lAntarctique. Vas-y à savoir dans quelles affaires redoutables était-il en mais quest-ce que tu fais?! exclama-t-il, craignant le pire en voyant que Spirou sortait de la salle de bain avec tous ses effets dhygiène et les remettait dans sa valise.
- Cest de Melilla que partit le "patera", non? Alors, on part vers là!
- Écoute, ce qui est arrivé à Helena maffecte autant que toi, mais soit un peu raisonnable! le blond tenta de le convaincre que cette affaire nétait pas pour eux Quest quon va faire nous deux seuls, là-bas?
- Trouver ces personnes qui sont en danger de mort et à qui John tenta daider au prix de sa santé! répliqua Spirou, résolu, mettant leurs vêtements par la suite Et surtout découvrir pourquoi il est parti de lAntarctique et quest-ce quil faisait au Maroc
À SUIVRE