André FRANQUIN marges de couvertures : Hommages aux auteurs

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Seron et Hao, Spirou n° 1954 daté du
25 septembre 1975.

Le vaisseau Fantôme commence par ce qui n?aurait
pu être qu?une banale partie de pêche en mer, si ce
n?est que le chalutier à la taille de petits hommes
est plus petit que le thon qu?ils ont harpon-né? et
qui les entraîne en haute mer?
Ne les voyant pas revenir, Renaud décide d?aller à
leur recherche. Quand il découvre le chalutier, celui-
ci semble livré à lui-même et, de fait, l?équipage est
plongé dans un état comateux. Conduit dans leur
hôpital eslapionnais, les marins finissent par se réveiller,
mais leurs propos semblent incohérents. Ils semblent
paralysés par la peur: Ils disent avoir vu le vaisseau
fantôme et son cortège de macchabées.
Le récit des marins semble abracadabrant, mais Renaud
décide de se rendre sur les lieux de l?apparition afin
d?en avoir le coeur net?

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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Hardy et Mythic, Spirou n° 1956
daté du 9 octobre 1975.

Garonne et Guitare reviennent pour un récit
complet en 10 planches sur une idée originale
avec des fantômes qui sont de vrais fantômes.
En effet, alors que le Marquis de Vauclin vient
s?installer dans le château que lui a légué son
oncle, il se trouve dérangé en permanence par
des fantômes qui viennent le troubler chaque
soir à la nuit tombante. Il en parle à Garonne
et Guitare qui s?étonnent d?une telle
concentration de fantômes en un seul château.

L?intérêt de cette histoire est qu?il ne s?agit pas
de grand guignol à base d?hologrammes ou autres
modernités, mais d?un histoire dans lequel on
postule que les fantôme existent et qu?on peut leur
faire faire des tâches diverses. C?était le plan de
Foxy Lady, payée par le cousin de Vauclin pour
récupérer le château dont il n?avait pas hérité, et
ce fut également l?outil de la riposte de Garonne
et Guitare qui, aux fantômes français de Foxy Lady,
vont opposer des fantômes britanniques qui,
fantômes depuis Cromwell, ne pouvaient qu?affronter
les fantômes français morts depuis Du Guesclin.

Un récit sympathique et drôle. Dommage qu?à cette
époque beaucoup de séries furent crées avec des
noms idiots qui leur firent beaucoup de tort (Garonne
et Guitare, Boulouloum et Guili-guili, Câline et Calebasse).
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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Renaud et Brouyère, Spirou n° 1957 daté
du 16 octobre 1975.

Aymone, nouvelle série et première histoire se passant
au XVIème siècle, met en scène une jeune fille créole
marchant sur les pointes, et créée par un jeune
dessinateur inconnu à cette époque : Renaud, le futur
créateur de Jessica Blandy, et Jean-Marie Brouyère au
scénario, le grand scénariste prolifique de l?époque
Thierry Martens, mais hélas le champion des bides
accumulés (Archie Cash étant la seule série de sa
création ayant rencontré un certain succès... alors
que c?était probablement la série dont il était le plus
éloigné intellectuellement).
Une fois de plus il s?agit d?une série au dessin peu
novateur et surtout encore très maladroit, hésitant
entre réalisme et caricature. Il en résulte avec des
personnages plutôt réalistes mais dessinés avec des
proportions de dessin humoristique, d?où des têtes
trop grosses par exemple, comme on peut le voir en
couverture de ce numéro 1957.
Le lecteur ne le sait pas encore, mais Aymone, porte
à son poignet droit un bracelet qui dispose de différents
pouvoirs dont celui de changer d?époque (déjà vu dans
Mickey, sauf que lui c?était quand on lui tapait sur la tête
qu?il changeait d?époque)?
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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756

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[/td][td=] Hommage à Watman, Spirou n° 1959
daté du 30 octobre 1975.

Cette semaine, nouvelle aventure de Kim Norton,
publiée en 2 épisodes. « la voix venue de la tombe »
nous propose un thriller : Peter Crane, homme
d?affaire millionnaire vient de mourir dans un
accident de voiture. L?histoire débute par
l?enterrement. Vera, la veuve Crane, n?a pas l?air
vraiment inconsolable. Elle organise une fête entre
amis et notamment son ami Bob qui l?accompagne
dans la douleur. Soudain le téléphone sonne.
Au bout du fil, Peter Crane. Cette voix qui prétend
être Peter Crane dit à Vera que ce n?était pas un
accident qui l?a tué mais qu?il s?est suicidé.
Il demande par ailleurs à la « veuve » de déposer
le montant de l?assurance vie à la chapelle du
cimetière?

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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756

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[/td][td=] Hommage à Seron et Hao, Spirou n° 1960
daté du 6 novembre 1975.

Le vaisseau fantôme continue d?effrayer : Renaud est
allé voir de quoi il retourne. Il croise bien des squelettes,
mais curieusement certains sont bien vivants?
L?un d?eux s?en prend à Renaud et veut le découper en
rondelles avec son sabre, malheureusement pour lui il
tombe dans l?escalier descendant à la cale et? se brise.
Il ne s?agissait que d?une sorte de robot en plastique
commandé électroniquement. Débarrassé de ce faux
mort en plastique, Renaud découvre que le bateau
marche au fuel? étonnant pour un galion du XVIIème
siècle?
Que de surprises réserve encore ce vaisseau fantôme ?
Ce qui est le plus étonnant dans cette aventure c?est
que ce galion sert à cacher une fortune amassée
frauduleusement, bien sûr, mais le scénariste Mitteï a
oublié de se poser une question : tous ces robots marins
squelettes en plastique guidés électroniquement sur ce
vaisseau suréquipé et même pliable n?a-t-il pas coûté plus
cher que ce qu?il a rapporté ?
Il aurait du !
Encore un scénario qui ne tient pas debout !
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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Devos, Spirou n° 1961
daté du 13 novembre 1975.

Nouvelle histoire complète de Génial Olivier au cours
de laquelle le jeune cerveau tente de fabri-quer une
chaise d?un genre un peu spécial pour concrétiser une
vengeance collective de tous ceux que le Costaud
Absalon maltraite.
Tout cela se terminera par des bleus, des bosses et
des larmes. Tout le monde en prendra pour son grade.

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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756

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[/td][td=] Hommage à Walthéry, Spirou n° 1964
daté du 4 décembre 1975.

Natacha revient pour le plaisir de tous avec « Un tour
de passe-passe », petite aventure en 13 planches
réalisée sur scénario de Lemasque, alias Jacques
Stocquart. Le début rappelle un peu celui de « Un brin
de panique », avec un vol qui accueille toute une
« tribu » de farfelus, en l?occurrence 45 illusionnistes
qui se rendent ensemble à un congrès de magie à
Bruxelles. Mis à part quelques participants qui ne peuvent
s?empêcher de faire quelques farces de leur spécialité,
tout se passe sans problème jusqu?à ce que Natacha
s?aperçoive que tout le monde dort dans l?avion. Natacha
tombe alors en arrêt devant une affiche de l?hypnotiseur
Urillo. Serait-ce un de ses tours ?
Or aucun Urillo ne répond à l?appel, pire, on apprend que
cet homme ne pouvait pas se trouver à bord vu qu?il est
déjà retenu à Bruxelles.
Après enquête via la tour de contrôle on apprend que
Rogroff, un dangereux espion s?est glissé à bord parmi les
artistes. Natacha comprend également que personne
n?est hypnotisé mais que c?est le café et le thé qui
ont été trafiqués.
La police attend l?atterrissage de l?avion pour cueillir
Rogroff? on pense donc que tout rentrera dans l?ordre
dès l?arrivée à Bruxelles, sauf que ?
Natacha finit pas démasquer Rogroff, qui s?était déguisé
d?un postiche, mais il est mort !
Ce récit plein de rebondissements paraîtra dans l?album
« Double vol » l?année suivante.

C?est la première participation de Jacques Stocquart sur
Natacha, mais ce scénariste est loin d?être un inconnu.
Il a notamment écrit plusieurs scénarios pour Mitacq,
en particulier pour Stany Derval. Il a également
participé à l?élaboration des derniers scénarios de la
patrouille des castors, même s?il n?y était pas crédité,
y compris le dernier « Le naufragés de la Marie-Jolie »,
inachevé après 11 planches suite au décès de
Michel Tacq.

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[/td][td=] Hommage à Will, Spirou n° 1966 daté du
18 décembre 1975.

Second volet des « Maléfices de l?Oncle Hermès »,
« L?île dont on ne revient pas » avait démarré dans
le numéro spécial détente de la semaine précédente.
En frappant le tableau représentant l?horrible
Calendula, un rayon de lune va, par ricochet,
hypnotiser Isabelle qui, inconsciente de ce qu?elle
fait, obéit aveuglément à des commandements
intérieurs. Elle est en fait sous l?emprise de la vieille
sorcière qui, par ses ordres mentaux, va utiliser
Isabelle pour mettre en marche le moyen de revenir à
la vie : un petit tonneau contenant un gaz nauséabond.

C?est le début d?une vengeance qui verra l?affrontement
de l?horrible Calendula contre Hermès et sa jolie
Calendula aux cheveux verts. Et pour commencer,
profitant que les 2 jeunes sorciers sont sur une barque
avec Isabelle et la tante Ursule, la vieille déclenche une
tempête qui fera échouer les 4 amis sur l?île dont on ne
revient pas, une île farouchement gardée par un oiseau
à deux têtes : Quantustremor et Futurus? Une île dont
on découvrira plus tard qu?elle est en réalité un animal
vivant.
Une nouvelle occasion pour Will de nous dessiner des
décors et des personnages étranges tous droits sortis
des brainstormings débridés de ce quatuor d?auteurs.

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Gos, Spirou n° 1968 daté du
1er janvier 1976.

L?aventure se poursuit avec « Le totem de l?espace ».
Accusmalas et robots en tous genre émaillent cette
aventure dans laquelle Khéna et le scrameustache se
sont installés avec l?Oncle Georges chez Martin Paradis,
qui est un de ses vieux ami.
De péripéties en péripéties on verra l?Oncle Georges
devenir tout petit, Khéna être visité par une mystérieuse
lumière qui va le rendre méchant et dangereux? bref
beaucoup de surprises et de désagréments causés par
ces extra-terrestres débarqués au Québec?
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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Renaud et Brouyère, Spirou n° 1970
daté du 15 janvier 1976.

Aymone poursuit ses aventures dans ?L?ultimatum
des anéantisseurs?, une aventure qui voit l?héroïne
se retrouver en 1990, où elle recueillie en pleine mer
sur un yacht qui, sous couvert d?une croisière
touristique, cache une cale secrète conçue pour un
objectif bien particulier : s?approchant de la côte
occidentale de la Floride, le yacht porte en son flanc
des torpilles destinées à anéantir la ville de Tampa.

Quant Aymone explique qu?elle vient du XVIIème
siècle et qu?elle a voyagé dans le temps à cause de
son bracelet touché par un marin, celle-ci n?est
évidemment pas crue, mais surtout elle est prise
pour une espionne.
Menée en cale secrète pour y être soumise en
penthotal, elle persiste évidemment dans son récit,
ce qui renforce la crainte de Schlossing, le fou
dangereux qui prépare l?attentat contre Tampa.
Tout doit être fait pour faire parler cette jeune
femme qui, lui semble-t-il, doit être le haut du
pavé de l?espionnage pour être capable de résister
au sérum de vérité.
Où cela mènera-t-il Aymone ?...

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©Dupuis

[/td][td=] Hommage à Jidéhem et Vicq, Spirou n° 1971
daté du 22 janvier 1976.

Sophie nous revient dans une aventure
complète en 9 planches et sans titre?
Sophie et petit Ber-nard regarde tranquillement
2 adolescents qui s?entrainent avec leur
avion télécommandé quand soudain l?avion se
met à faire des figures inattendues : l?avion a
échappé au contrôle de Jean-Louis, celui qui
tenait la télécommande? Il semblerait que
quelqu?un ait pris le contrôle de l?appareil?
Un peu plus loin, c?est un portail télécommandé
qui se referme sur une voiture alors que celle-ci
est juste dessous? et dans cette même maison,
un personnage qui télécommande un hélicop-tère?
Sophie et ses nouveaux amis essaient de suivre
l?avion télécommandé pour voir où il se dirige? et
c?est précisément vers la maison où la portail s?est
déréglé alors que l?hélicoptère télécommandé volait?
c?est probablement de là que venait le problème :
des interférences?
L?histoire pourrait donc s?arrêter là et n?aurait pas
mérité que Vicq la confie à Jidéhem pour la dessiner.
Bien sûr, ce concours de circonstances imprévu va
mettre Sophie et ses amis dans une affaire criminelle.
L?hélicoptère à la télécommande si puissante qu?elle
influe sur les autres matériels télécommandés proches,
est en réalité le moyen choisi pour perpétrer un
attentat contre un important diplomate étranger :
chargé de 500 grammes de nitrogycérine dans son
cockpit, l?engin miniature sera transformé en bombe
volante lorsqu?il viendra se crasher contre la Mercédès
dans laquelle se trouve le diplomate. C?est rien d?autre
moins qu?un attentat qui se prépare là où Sophie et
ses amis se dirigent en courant !

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©Dupuis


[/td][td=] Hommage à Macherot et Deliège, Spirou
n° 1972 daté du 29 janvier 1976.

Alors que les aventures de Sibylline s?enlisaient
un peu dans le gentillet bonasse, Paul Deliège
vient pour la deuxième fois donner un coup de
main à Macherot pour le scénario, et c?est une
grande réussite.
Deliège apporte en effet ce qui manquait à
cette série : un vrai méchant. En l?occurrence
? et ce n?est pas sans rappeler, jusque dans le
titre, la grande époque de Chlorophylle et
Minimum du même Macherot ? il s?agit des
« cravates noires », dont le lecteur fit
connaissance dans le tome précédent :
« Sibylline s?envole ».
La recette prend bien car ce qui faisait la
valeur des récits de Raymond Macherot avant
que la déprime ne le surprenne, c?était
justement ce mélange astucieux de méchants
puisés ? comme Jean de La Fontaine ? dans la
brutale réalité du monde, et la gentillesse
relativement trompeuse du style des aventures.
Une recette qui avait pourtant été mal comprise
avec Chaminou, première série de Macherot
chez Dupuis, et malheureusement aventure
unique suite à un mauvais accueil du public.
Il faut croire que ces cravates noires eurent
également un effet positif sur le dessinateur
lui-même puisque dès l?album suivant Macherot
redeviendra l?auteur complet qu?il fut pendant
de nombreuses années.
Les cravates noires restera cependant un des
meilleurs de cette série.

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Et n?oubliez pas, vous pouvez retrouver l?intégrale de ces marges commentées ainsi que la couverture de référence sur inedispirou/La bibliothèque dans la galerie Franquin http://www.inedispirou.com/bibliotheque ... debut=1756