LE TOMBEAU DES CHAMPIGNAC
Modérateur : Modérateurs
- Juho
- Fondateur
- Messages : 6214
- Enregistré le : mer. 5 oct. 2005 17:02
- citation : Groaar!
- Localisation : 50,750° 45'N | 3,856° 12'E
- Contact :
Tout simplement en la commandant à BXL, chez Bruno 
Moi je vais prendre le mien à BDFugue Lille, mais en tout cas c'est sur reservation, car à 400 exemplaires, ca va partir très vite!

Moi je vais prendre le mien à BDFugue Lille, mais en tout cas c'est sur reservation, car à 400 exemplaires, ca va partir très vite!

[color=#3366FF][b]"Dieu ne vous a rien donné du tout, vous usez de son nom pour justifier votre irresponsabilité. Pour ne pas me mettre en colère, je dirais que c'est vilain"[/b][i] Lapinot[/i][/color]
-
- Frère en Chalanderie
Comme j'aimerais vous faire,chers amis, criser un peu (mais dans la joie et la bonne humeur
) et que je reste d'accord avec moi-même pour l'instant (re-
), je me permets de reprendre ici ce que j'ai écrit sur le forum Franquin:
A la lecture de l'aventure dans le journal, j'ai trouvé le côté nostalgique plaisant, mais ce que j'en ai lu pour l'instant me laisse dubitatif:
- on passe effectivement de planches fouillées à des planches épurées à l'extrême (peut-être est-ce la volonté de Tarrin de donner un rythme graphique particulier à l'album, mais cela on ne le verra qu'à la lecture globale...)
- qu'apporte l'histoire? j'abonde jusque là dans le même sens que le DBD pour ce qui est de l'attitude de Seccotine (gratuite et sans apport à mon sens). On sent la forte volonté de rendre hommage à Franquin, sans que cela me paraisse jusque là, aller plus loin
J'espère que la fin de l'histoire éclairera tout d'un jour nouveau, mais j'ai le sentiment que le côté "hommage au Maître" a trop pesé sur les auteurs...
Je pense que Yann se lâchera plus sur son second one-shot ,et que l'on retrouvera la verve "historico- acide" que j'aime dans Odilon Verjus.
Contrairement à ce qu'en ont dit certains, cet album n'a certainement pas été conçu pour faire partie de la série-mère, mais pour autant (et pour reprendre la très juste conclusion de Laurence LE SAUX) on aurait tort de bouder cet épisode virevoltant et fantaisiste qui apporte une bonne dose de plaisir!


A la lecture de l'aventure dans le journal, j'ai trouvé le côté nostalgique plaisant, mais ce que j'en ai lu pour l'instant me laisse dubitatif:
- on passe effectivement de planches fouillées à des planches épurées à l'extrême (peut-être est-ce la volonté de Tarrin de donner un rythme graphique particulier à l'album, mais cela on ne le verra qu'à la lecture globale...)
- qu'apporte l'histoire? j'abonde jusque là dans le même sens que le DBD pour ce qui est de l'attitude de Seccotine (gratuite et sans apport à mon sens). On sent la forte volonté de rendre hommage à Franquin, sans que cela me paraisse jusque là, aller plus loin
J'espère que la fin de l'histoire éclairera tout d'un jour nouveau, mais j'ai le sentiment que le côté "hommage au Maître" a trop pesé sur les auteurs...

Je pense que Yann se lâchera plus sur son second one-shot ,et que l'on retrouvera la verve "historico- acide" que j'aime dans Odilon Verjus.
Contrairement à ce qu'en ont dit certains, cet album n'a certainement pas été conçu pour faire partie de la série-mère, mais pour autant (et pour reprendre la très juste conclusion de Laurence LE SAUX) on aurait tort de bouder cet épisode virevoltant et fantaisiste qui apporte une bonne dose de plaisir!
-
- Frère en Chalanderie
Fab vient de poster ce qui semble être la couv de l'édition Bruno Graff: http://www.fabricetarrin.com/blog/index ... rdaires#co
- Horto
- Modérateur
- Messages : 1005
- Enregistré le : jeu. 20 oct. 2005 14:02
- citation : A diamond, it's just a rock?
- Localisation : Bruxelles-Londres
- Contact :
Bonne histoire à rebondissement, qui n'aurait pas démérité dans la série-mère, mais ce n'est pas le chef-d'oeuvre attendu et crié bien avant sa publication: je te rejoins sur les décors parfois sommaires, une histoire "en hommage à ", et je rajoute des couleurs qui mettent peu en valeur le dessin.
Sac à papier!
http://joelondres.blogspot.com
http://joelondres.blogspot.com
-
- Frère en Chalanderie
Nous sommes bien sur la même longueur d'onde!Horto a écrit :Bonne histoire à rebondissement, qui n'aurait pas démérité dans la série-mère, mais ce n'est pas le chef-d'oeuvre attendu et crié bien avant sa publication: je te rejoins sur les décors parfois sommaires, une histoire "en hommage à ", et je rajoute des couleurs qui mettent peu en valeur le dessin.
Dans mes bras Horto!

J'espère toutes fois que mes propos ne paraissent pas assassins, car ce serait se tromper quant à leur portée: je prends beaucoup de plaisir à le suivre dans l'Hebdo,même si j'éprouve de la difficulté à adhérer dans la globalité...
Et puis comme je l'ai dit, maybe que les dernières pages éclaireront tout d'un jour nouveau et me feront dire que tout était diablement bien huilé depuis le début (comme dans les scénar de Tome, for exemple...)
- Juho
- Fondateur
- Messages : 6214
- Enregistré le : mer. 5 oct. 2005 17:02
- citation : Groaar!
- Localisation : 50,750° 45'N | 3,856° 12'E
- Contact :
Je suis étonné qu'il n'ai pas réutilisé les couvs d'essais que j'avais trouvé très belles, notamment avec Secco... M'enfin, Bruno a parlé de deux couvs... Elles y seront peut etre aussi... Il est évident que je n'hesiterais plus une seconde à me ruiner dans quelques semaines après avoir vu ca :fou: Et pas que ca 

[color=#3366FF][b]"Dieu ne vous a rien donné du tout, vous usez de son nom pour justifier votre irresponsabilité. Pour ne pas me mettre en colère, je dirais que c'est vilain"[/b][i] Lapinot[/i][/color]
- marcelinswitch
- Spiroutiste Avancé
- Messages : 784
- Enregistré le : mer. 7 févr. 2007 18:57
- citation : cibiste du Bretzelburg
- Localisation : Bretagne
On peut voir un visuel du XL que BDFugue offrira avec "le tombeau des Champignac":

A ce propos, je fais l'annonce ici, quelqu'un pourrait acheter pour moi (je la rembourserai intégralement) un exemplaire de l'album dans une librairie BDFugue, pour avoir l'XL en cadeau.
Contactez-moi par mp, please.
http://bdfugueannecy.blogspot.com/

A ce propos, je fais l'annonce ici, quelqu'un pourrait acheter pour moi (je la rembourserai intégralement) un exemplaire de l'album dans une librairie BDFugue, pour avoir l'XL en cadeau.
Contactez-moi par mp, please.
http://bdfugueannecy.blogspot.com/
-
- Frère en Chalanderie
Je reproduis ici la Chronique de (l'excellent) Philippe Belhache consultable sur (le non moins hautement recommandable) BD blog de la rédac de Sud-Ouest: http://bd.blogsudouest.com/2007/11/17/% ... nn-dupuis/
Et si « Le tombeau des Champignac » était le plus subversif des Spirou & Fantasio écrit à ce jour ? Mais aussi le plus schizophrène ? Ce troisième « one shot » de la série parallèle « Une aventure de Spirou et Fantasio par », confié au duo Yann et Tarrin, semble de fait écartelé entre deux extrêmes, lhommage béat à luvre dAndré Franquin dune part, le pilonnage en règle des codes narratifs de la série de lautre.
Les deux hommes ont de fait pris le parti de se placer dans une ligne graphique « vintage », truffant lalbum de références à lâge dor de la série : retour en grâce de la Turbotraction 1, réutilisation de la Zorglonde et de la Zorglumobile, des sérums X Jusquau costume pyjama-bottes de Fantasio qui évoque les meilleures pages de « QRN sur Bretzelburg » ! Mais ils semblent par ailleurs trouver un malin plaisir à exacerber la personnalité des personnages secondaires. Fantasio se voit réhabilité voire même surexploité dans son rôle de faire-valoir maladroit dun Spirou aux abonnés absents, aux côtés dun comte de Champignac transmuté en savant fou pour le moins irresponsable, à la limite de la démence sénile, qui sinjecte du X4 comme dautres se font des fixes. Et il y a Seccotine, azimutée du reportage transformée en bombe aguicheuse bien décidé à tourmenter la libido des deux personnages titres. Une sous intrigue qui prend souvent le pas parfois même lourdement sur la ligne narrative principale, la jeune femme draguant Fantasio avant de jeter son dévolu sur Spirou. Jusquoù est allé Yann ? On est tenté de penser quentre autres animaux mythiques, lhomme a dissimulé dans ses pages un loup quau moins deux personnages ont bien pu entrevoir Rien nest dit, tout est suggéré. Mais pour peu quon ait lesprit mal placé comme votre serviteur se profile une autre interprétation aux propos ambigus de Seccotine, à une main que lon pourrait juger baladeuse, à une expression deffroi de Fantasio sans grande justification Voire même au gag de la tombe de madame Dupilon. Non ? Si. Rhôôôôôô (1)
Lintrigue est elle-même bipartite. Elle balance entre une histoire de famille développée dans un décor de ruines une bonne partie du château a fait les frais des maladresses du comte, ambiance dapocalypse sur Cambrousse avec caveau moisi à la clef et une énigme à résoudre au Népal. Yann a suffisamment de savoir-faire pour réunir les deux en un tout souvent échevelé mais cohérent. Reste que les gamineries des personnages secondaires tendent à en brouiller la lecture. De même que le graphisme de Tarrin. Non que le créateur graphique de « Violine » démérite sur « Spirou », loin sen faut, dautant quil a le bon goût de ne pas sacrifier son style sur lautel érigé à Franquin. Mais trop dhommages tue lhommage. Labus de références contraint fatalement à la comparaison. Et Tarrin en souffre, lui qui privilégie le mouvement et laction, là où son illustre prédécesseur saffirmait par une extrême précision. En résumé ? « Le tombeau des Champignac » est un album délirant mais déroutant. Et paradoxalement moins abouti que ceux réalisés par le duo Yoann & Vehlmann ou même Frank Le Gall, alors même que ces derniers sont bien loin de sêtre imposés les mêmes contraintes.
(1) Copyright Raoul Cauvin.
Cette chronique, très respectueuse des auteurs (à mon sens) et dont l'argumentation est équilibrée reflète fort à propos mon ressenti à la lecture dans l'Hebdo. Si toutefois elle heurtait quelqu'un, libre à un modo de supprimer mon post
Et si « Le tombeau des Champignac » était le plus subversif des Spirou & Fantasio écrit à ce jour ? Mais aussi le plus schizophrène ? Ce troisième « one shot » de la série parallèle « Une aventure de Spirou et Fantasio par », confié au duo Yann et Tarrin, semble de fait écartelé entre deux extrêmes, lhommage béat à luvre dAndré Franquin dune part, le pilonnage en règle des codes narratifs de la série de lautre.
Les deux hommes ont de fait pris le parti de se placer dans une ligne graphique « vintage », truffant lalbum de références à lâge dor de la série : retour en grâce de la Turbotraction 1, réutilisation de la Zorglonde et de la Zorglumobile, des sérums X Jusquau costume pyjama-bottes de Fantasio qui évoque les meilleures pages de « QRN sur Bretzelburg » ! Mais ils semblent par ailleurs trouver un malin plaisir à exacerber la personnalité des personnages secondaires. Fantasio se voit réhabilité voire même surexploité dans son rôle de faire-valoir maladroit dun Spirou aux abonnés absents, aux côtés dun comte de Champignac transmuté en savant fou pour le moins irresponsable, à la limite de la démence sénile, qui sinjecte du X4 comme dautres se font des fixes. Et il y a Seccotine, azimutée du reportage transformée en bombe aguicheuse bien décidé à tourmenter la libido des deux personnages titres. Une sous intrigue qui prend souvent le pas parfois même lourdement sur la ligne narrative principale, la jeune femme draguant Fantasio avant de jeter son dévolu sur Spirou. Jusquoù est allé Yann ? On est tenté de penser quentre autres animaux mythiques, lhomme a dissimulé dans ses pages un loup quau moins deux personnages ont bien pu entrevoir Rien nest dit, tout est suggéré. Mais pour peu quon ait lesprit mal placé comme votre serviteur se profile une autre interprétation aux propos ambigus de Seccotine, à une main que lon pourrait juger baladeuse, à une expression deffroi de Fantasio sans grande justification Voire même au gag de la tombe de madame Dupilon. Non ? Si. Rhôôôôôô (1)
Lintrigue est elle-même bipartite. Elle balance entre une histoire de famille développée dans un décor de ruines une bonne partie du château a fait les frais des maladresses du comte, ambiance dapocalypse sur Cambrousse avec caveau moisi à la clef et une énigme à résoudre au Népal. Yann a suffisamment de savoir-faire pour réunir les deux en un tout souvent échevelé mais cohérent. Reste que les gamineries des personnages secondaires tendent à en brouiller la lecture. De même que le graphisme de Tarrin. Non que le créateur graphique de « Violine » démérite sur « Spirou », loin sen faut, dautant quil a le bon goût de ne pas sacrifier son style sur lautel érigé à Franquin. Mais trop dhommages tue lhommage. Labus de références contraint fatalement à la comparaison. Et Tarrin en souffre, lui qui privilégie le mouvement et laction, là où son illustre prédécesseur saffirmait par une extrême précision. En résumé ? « Le tombeau des Champignac » est un album délirant mais déroutant. Et paradoxalement moins abouti que ceux réalisés par le duo Yoann & Vehlmann ou même Frank Le Gall, alors même que ces derniers sont bien loin de sêtre imposés les mêmes contraintes.
(1) Copyright Raoul Cauvin.
Cette chronique, très respectueuse des auteurs (à mon sens) et dont l'argumentation est équilibrée reflète fort à propos mon ressenti à la lecture dans l'Hebdo. Si toutefois elle heurtait quelqu'un, libre à un modo de supprimer mon post

- Pigling-Bland
- Grand Maître Spiroutiste
- Messages : 7661
- Enregistré le : ven. 22 sept. 2006 19:00
- citation : Prof Pigling
- Localisation : 29000 Quimper
- Contact :
Eh bien je viens de terminer la lecture de cet album que je n'hésite pas à classer dans la liste des futurs albums mythiques de la série.
Déjà voir le planches de Tarrin au format de l'album, bien plus grand que dans le journal, ça change diablement la lecture, mais considérer le scénario dans son intégralité est également très appréciable. Il y a de l'humour, une fin bien trouvée, des rebondissemnts tous azimuts. Oui Spirou a couché avec Seccotine (enfin il a du plutôt la culbuter car ça manquaait de lit), mais finalement depuis que bon nombre d'auteurs en avaient envie... Ce que Tome avait esquissé dans Machine qui rêve, Tarrin et Yann l'on fait mieux dans cet album, car Seccotine reste malgré tout identique à elle même : une journaliste avant tout, une petite futée et non pas une bimbo à la coiffure permanentée voulant qu'on l'appelle Sophie...
Je souhaite bonne lecture à tous ceux qui devront attendre demain voire, pire, un jour où l'autre, pour acheter ce très bel album...
Déjà voir le planches de Tarrin au format de l'album, bien plus grand que dans le journal, ça change diablement la lecture, mais considérer le scénario dans son intégralité est également très appréciable. Il y a de l'humour, une fin bien trouvée, des rebondissemnts tous azimuts. Oui Spirou a couché avec Seccotine (enfin il a du plutôt la culbuter car ça manquaait de lit), mais finalement depuis que bon nombre d'auteurs en avaient envie... Ce que Tome avait esquissé dans Machine qui rêve, Tarrin et Yann l'on fait mieux dans cet album, car Seccotine reste malgré tout identique à elle même : une journaliste avant tout, une petite futée et non pas une bimbo à la coiffure permanentée voulant qu'on l'appelle Sophie...
Je souhaite bonne lecture à tous ceux qui devront attendre demain voire, pire, un jour où l'autre, pour acheter ce très bel album...
Membre de la team Gil Jourdan
Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !
Désolé madame, je ne peins plus que les natures mortes ! Qu'on vous assassine, et c'est chose faite !