Chapitre 4
Lorsque Karim revint à l'hôtel en compagnie de l'unique docteur qu'il avait pu dénicher (sexagénaire au flegme régulièrement perturbé par un bégaiement persistant), le teint d'ordinaire pâle de Spirou avait viré au vert grisâtre, et le corps du jeune homme était parcouru de légères convulsions. Assis à son chevet, Fantasio, plus inquiet qu'il ne le laissait paraître, épongeait le front de son ami et lui faisait boire de l'eau à petites gorgées. Karim, de son côté, avait le front rouge de honte et se perdait en excuses balbutiées: il se sentait responsable de cette situation, compte tenu du fait que cétait chez lui que le journaliste avait goûté à la fameuse salade; Spirou le rassurait par de faibles sourires.
Après un bref examen, le docteur Jelloun (cétait son nom) recommanda quelques comprimés pour faire baisser la fièvre, du repos, et une hydratation régulière, ponctuant chacun de ses conseils de fermes et paternelles tapes sur lépaule du pauvre journaliste, lui arrachant des grimaces de douleur.
Une fois le docteur sorti, les trois jeunes hommes convinrent de ce quil fallait faire. Spirou resterait à lhôtel en attendant de recouvrer des forces, avec Spip comme garde-malade, tandis que Fantasio et Karim irait en ville faire leur enquête sur le fameux Don Mascarpone. Ayant laissé à leur infortuné ami une large provision deau minérale, ils sortirent en fin de matinée. Alors que Fantasio refermait la porte de la chambre derrière lui, le jeune marocain ne put sempêcher de lui remarquer un petit sourire des plus étranges. Leurs regards se rencontrèrent lorsque le journaliste se retourna, et ce dernier prit soudain une teinte pivoine.
« Ce nest pas ce que tu crois
cest juste que
eh, pour une fois que ce nest pas à moi que ça arrive! »
D'après les souvenirs que Karim avait de l'endroit, Don Mascarpone vivait dans une belle villa à la périphérie de la ville, et recevait les "candidats" au trajet par patera dans une petite maison voisine et discrète, d'apparence modeste mais truffée de caméras de surveillance et d'individus peu amènes portant revolver à la ceinture. Tout, des fenêtres occultées par des planches de bois au mur nu et lézardé laissaient à croire que la maison était abandonnée; de ce fait, elle était invisible à ceux qui ignoraient le sombre trafic qui s'y fomentait.
Pour entrer, il fallait montrer patte blanche. Un mendiant aveugle portant des lunettes noires (comme tout bon mendiant aveugle qui se respecte) jugeait de ceux qui en étaient dignes, c'est à dire qui paraissaient assez naïfs et désespérés, et ne faisaient pas partie de la police; lui seul était en mesure de débloquer la porte, au moyen d'un mécanisme situé derrière son coude gauche.
« Le problème, continuait Karim, cest quil a une mémoire déléphant. Comme je suis déjà venu, il me reconnaîtra sûrement, et en ce qui te concerne, on ne peut pas dire que tu fasse marocain de souche. »
Les deux jeunes gens étaient nonchalamment adossés à un mur, à quelques mètres de la petite baraque. Accroupi, la tête baissé, le faux mendiant secouait régulièrement une petite soucoupe où de la menue monnaie rendait un son cristallin, tout en marmonnant des propos incompréhensibles. Le pauvre homme avait pourtant lair bien inoffensif, presque apitoyant
jusquà ce que lon se rende compte que le bout de métal dissimulé dans sa manche qui parfois luisait au soleil nétait autre quune arme à feu.
Fantasio bourra tranquillement sa pipe et jeta un il à lautre bâtisse.
La villa, une construction récente, était un chef-duvre de mauvais goût et de kitsch, larchitecte (probablement ivre ou résolument branque) ayant jugé que le néo-classique et le style psychédélique des années 70 feraient un mélange des plus appréciables; doù une prolifération de colonnes fluos, dÉros hallucinés dans un tourbillon de fleurs stylisées, sans compter lalliance contre-nature descaliers en marbre poli et de sculptures géantes tenant de la tumeur barbapapesque.
« Mon Dieu
pensa Fantasio, on dirait la cocotte-minute de Gaston un soir de réveillon
enfin, ça a le même effet sur lestomac. »
Puis il se tourna vers son jeune comparse: « Si laccès à cet endroit est impossible, il ne nous reste plus que la maison des horreurs pour trouver des infos.
- Cest de la folie, soupira Karim en secouant la tête. Elle aussi bien gardée que lautre, plus encore même! Cest la résidence privée dun des plus grands magnats de la région!
- Vito serait ravi dentendre ça! ricana le journaliste, mais si jétais toi, je ne me ferais pas de soucis pour les gardes. Vois-tu, sil y a bien un truc que jai remarqué au cours de ma longue et productive carrière, (sur ce il produisit crânement une série de ronds de fumée) cest que dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, les hommes de main sont à limage du patron, autant dans les principes moraux que dans le degré dintelligence.
- Ce qui veut dire?
- Ce qui veut dire (nouveaux ronds de fumée) que je viens davoir à linstant une idée très précise de comment on va procéder. »
Une petite demi-heure plus tard, la cloche du portail de la demeure de Don Mascarpone faisait entendre sa belle voix de ténor. Un des portiers (fait exceptionnel, tout le personnel de la maisonnée était en demi-effectif ce jour-ci), bâti comme une armoire normande, ouvrit le pan droit du portail dun geste viril et plein dampleur pour tomber nez à nez avec un gosse et un grand dadais blond vêtus dun tablier rouge et blanc et dune toque assortie.
« Bonjour mon brave! lança leuropéen, cest bien ici la commande de parmiggiano tradition pour le signore Don Mascarpone? »
Une mouche passa.
« Jvous dmande pardon? grogna enfin le portier.
- Nous sommes les coursiers de PizzaioliAroundTheWorld.com© et nous venons apporter au signore Don Mascarpone ce succulent parmiggiano garanti cent pour cent bio quil a commandé. Cest notre meilleur client, ajouta t-il aussitôt afin de couper court à toutes contestations, et nous lui offrons en prime un magnifique calendrier collector illustré des plus belles photos de fromage italien. Vous savez comme cest dur, continua t-il en lui coupant la parole, pour un expatrié de retrouver les vraies saveurs de la cuisine de son pays natal, pensez-vous, du bon parmiggiano tradition, ça ne se trouve pas ici, ça ne supporterait pas le climat, et songez à votre patron -le saint homme!- la joie extatique quil éprouvera à la vue de ce délicieux parmiggiano tradition PizzaioliAroundTheWorld.com©, le torrent de générosité qui le saisira, la détente quil ressentira en tenant son carnet de chèque, la volonté de faire plaisir -lorsquon ressent du plaisir- à tout son entourage, et même à ses employés! A vous richesse, chance, beauté, gloire, retour de lêtre aimé stop affaire maxi promo rien ne va plus et tout ça grâce à qui? Grâce à qui? Merci le parmiggiano tradition PizzaioliAroundTheWorld.com©! »
Fantasio, la langue sèche, prit une profonde inspiration. Sil avait loupé le discours de sa vie à Madrid, il en avait au moins ici un semblant de compensation. Karim le fixait, bouche bée. Le portier, quant à lui, sentit ses derniers neurones -déjà foncièrement endommagés par son environnement de travail- plier valise et partir en retraite anticipée sur la Côte dAzur.
Ainsi, nos deux jeunes gens purent pénétrer sans problème au cur de la villa, les autres (rares) agents de sécurité les ignorant royalement; un cuisinier passablement éméché quils croisèrent à proximité dune roseraie (enfin, ce qui portait le nom de roseraie) leur fournit même les indications nécessaires pour accéder au bureau de Don Mascarpone, en remerciement du parmiggiano tradition.
La pièce était située au deuxième étage et, comble de malchance pour son propriétaire, la porte nétait pas verrouillée. Fantasio et Karim y entrèrent silencieusement, et en profitèrent pour se débarrasser, une fois à lintérieur, de leurs habits de coursier. De décoration plutôt sobre comparée au reste de la maison, le mobilier nétait composé que dun bureau sur lequel trônait un PC portable et une photo encadrée de Luna Cortizone, et un fauteuil design en simili-cuir noir. Fantasio alluma lordinateur et commença ses investigations. Karim, lui, sétait plongé dans la contemplation de la photo.
«Ah ça
elle est vraiment belle, hein?
- Hum-hum, fit Fantasio qui essayait désespérément de forcer le code daccès à un fichier fort naïvement nommé "Bizness patera ".
- Et elle a lair gentille.
- Ouais, ouais
hé! »
Avec un cri de triomphe, le journaliste tapa les mots "matoutepetiteluna" dans l'espace dédié au mot, pressa magistralement la touche Entrée, et eut un sourire jusqu'aux oreilles en voyant apparaître devant lui la fenêtre où saffichait une longue liste de noms et de numéro de téléphone.
Et soudain, un « NOMDIDJU! » sonore lui échappa.
A sa grande défaveur, il avait été autant provoqué par un nom quil avait pu entrapercevoir dans la liste, que par le canon rutilant dirigé vers sa tête.
***
Fantasio navait pas vraiment lhabitude des commissariats, mais pour une raison qui lui échappait, tous lui semblaient familiers. Lui et Karim étaient menottés à des chaises inconfortables dans une petite pièce plongée dans la pénombre, face à deux agents visiblement mal payés et maltraités, et par conséquent peu amicaux. Lun était dodu et nerveux, tandis que lautre était costaud et cachait ses yeux derrière une paire de lunettes noires, à travers lesquelles il fixait Fantasio avec insistance.
« Alors, fit le premier agent, récapitulons les chefs daccusation: escroquerie, violation de domicile avec effraction, violation de vie privée, tentative dempoisonnement aux produits laitiers importés, détournement de mineur
- Je
PARDON? sétouffa Fantasio.
- Pas sour qué cé soit lé bone terme, chef, chuchota son collègue.
- Mmmh? Bah! On verra ça plus tard. Passons à linterrogatoire, continua t-il avec un sourire mauvais, alors! Quest-ce que vous lui vouliez au Mascarpone, hein? Vol? Chantage? Répondez! »
Au moment où le journaliste allait répondre, le deuxième agent -celui qui portait des lunettes noires- savança quelque peu dans la lumière vacillante, permettant ainsi aux deux inculpés de pouvoir distinguer ses traits.
« Raoulo! » sexclama Fantasio.
Car cétait bien le complice de Vito Cortizone qui se tenait là, devant lui! Et en uniforme de policier par-dessus le marché! Ce nétait pas tant le fait de trouver des membres de la maffia new-yorkaise sur place qui lui paraissait incroyable, mais plutôt celui quils aient opté pour une telle couverture. Le journaliste en effet ne concevait pas que Raoulo ait pu imaginer cela tout seul. Cela ne voulait pas dire que le maffioso était incapable de penser, mais
bref, les plans élaborés, ce nétait pas vraiment sa partie.
Se sachant reconnu, le faux policier, blême, fit mine dentendre le cri de la veuve et de lorphelin en détresse, sortit en courant et se précipita vers la cabine téléphonique la plus proche.
***
Au même moment, seul dans sa chambre dhôtel (Spip sétait absenté le temps dune expédition express dans les cuisines du restaurant), en position ftale sur son lit et se tenant le ventre des deux mains, Spirou grommelait une longue suite de jurons qui auraient fait rougir le Comte. De tous les romans daventure bon marché quil avait pu lire du temps où il était encore groom au Moustic Hotel, aucun, mais alors vraiment aucun dentre eux navait un héros atteint de diarrhée. Le sentiment dêtre inutile lui était tout simplement insupportable.
Certes, Fantasio était un journaliste et un aventurier accompli, et Karim, outre sa connaissance du pays, ne paraissait pas dénué de ressource
mais il fallait toujours que son anxiété naturelle prenne le dessus. Il nétait pas fait pour rester inactif.
« Oh, et puis, jen ai assez! » Dun seul mouvement, il sauta du lit (et se plia en deux la seconde daprès), shabilla, et se dirigea dun pas conquérant -quoique légèrement boiteux- vers la porte. Au même instant, Spip jaillit dun conduit daération, les bras chargés de noix en tout genre. En voyant son maître debout, il lâcha son butin et de précipita sur lui.
« Pas fou, non? Tu tiens à peine debout! couina t-il en sagrippant à une mèche de cheveux roux. Môssieu Spirou va me faire le plaisir de se recoucher vite fait!
- Spip, descend de là tout de suite! Nous allons
aïe!
- On ne joue pas au héros dans ton état! Ce quil te faut, cest de la flotte et des noix à volonté! Allez, retourne tallonger! »
En se débattant avec lécureuil, Spirou ouvrit brusquement la porte et se retrouva dans le couloir à effectuer une danse étrange (due autant à la présence de Spip sur sa tête quaux caprices de son intestins) sous les yeux dun chambrière interloquée. Il parvint tant bien que mal à se diriger vers les escaliers, dont il descendit trois marches en trébuchant à moitié avant de se retrouver nez à nez avec un grand gaillard en tablier passablement contrarié.
Lhomme se mit à parler en arabe, mais ses mots déformés par la fureur étaient incompréhensibles au journaliste, pour qui toute autre langue que le français ou le flamand équivalait grosso modo à un dialecte extra-terrestre. Mais en suivant son regard, dirigé vers sa tête -et le rongeur qui sy tenait-, il eu comme un vague éclaircissement de la situation.
«Hem
Spip?
- Ce nest pas ce que tu crois! A t-on idée de faire tout ce barouf pour trois noisettes!
- Écoutez, fit le journaliste dans un arabe approximatif, je suis désolé que mon écureuil vous ait causé des ennuis
- Dautant quil y a encore six sacs que jai pas encore monté, on peut pas dire que ça compte
- Je vais vous rembourser les dégâts quil a causé. Montrez-moi où
»
Spirou sinterrompit tout dun coup et tomba à genoux, le teint vert et les bras étreignant son ventre, qui émettait des gargouillements inquiétants. Le cuisinier, dans un geste de sollicitude inattendu, laida à se relever sous les couinements alarmés de Spip, et le soutint jusquà la porte de sa chambre. Cependant, alors que la main du rouquin avait à peine effleuré la poignée, il crut entendre, à travers les brumes de la fièvre, prononcer son nom. Un cri étonnamment joyeux de Spip lui fit tourner la tête sur sa droite, où se tenait une jeune femme aux longs cheveux sombres et à la peau matte.
« Lu
Ororéa? »
***
Il y avait un grand nombre de chose que Vito Cortizone ne pouvait pas supporter chez Miguel Basco: son nez rondouillard, ses oreilles décollées, son sourire suffisant et, pire que tout, les infâmes cigarettes goudronnées qu'il fumait à longueur de journée. La seule raison pour laquelle le capo tolérait cet énergumène résidait dans le fait quil sagissait, supposait-on, du propre neveu (ou dun fils non reconnu, ce sur quoi le doute planait encore) de son vieil ami Antonio Perez, avec lequel il entretenait encore des relations amicales quoique légèrement tendues, business oblige.
Assis face à face à la terrasse dun salon de thé, les deux hommes parlaient de la fameuse patera qui avait mystérieusement disparue quelques jours auparavant. Le problème nétait pas tant la perte de matériel (terme regroupant aussi bien le navire que les hommes qui sy trouvaient), gênante mais surmontable, que le risque pour eux dêtre découverts, si la police venait à mettre la main sur lembarcation.
« Je sais, cest un accident regrettable, soupirait le capo entre deux bouffées dun excellent havane. Mais, comme je lai déjà dit à Tonio, il ne faut pas non plus faire prendre à cette histoire des proportions
enfin
(geste large) disproportionnées. Il ny a rien dans les journaux, aucune rumeur farfelue, rien! Cest bien la preuve que rien na été trouvé. Rien de grave en tout cas, rectifia t-il.
- Nous aimerions tous que les choses soient aussi simples, rétorqua froidement Basco, mais les faits sont là. Un de nos contacts en Mauritanie a récemment eu des difficultés à recevoir la marchandise. Elle avait des défauts de fabrication, si vous voyez ce que je veux dire, et aurait attiré lattention dune clinique locale qui
»
Une mélodie ressemblant à sy méprendre à une version Bontempi de Lasciate mi cantare séleva soudain dans les airs. Cortizone, un peu confus, se saisit de son portable en marmonnant un mot dexcuse, se leva et fit quelques pas avant de décrocher:
« Si?
Madonna! Encore! Raoulo, je te dis pour la dernièr
Quoi?
FANTASIO? Comment ça, Fantas
Mais arrête de crier, stupido! Tu veux que tout le monde tentende ou quoi?
et le rouquin est-ce quil
si
. Si, je vois
. et tu es
bien, jarrive. »
Sur ce, Vito coupa brusquement la communication et se retourna, non sen sêtre composé tant bien que mal une expression de sérénité nonchalante rehaussée dun sourire Colgate du meilleur effet. Miguel Basco, les jambes décroisées et les mains crispées sur les genoux, fixaient le cendrier où gisait une cigarette vivement écrasée.
« Veuillez mexcuser, cher ami
Mais je viens de recevoir un appel
(il fit un geste vague) une urgence
vous comprenez
- Bien sûr, bien sûr. Nous continuerons cette conversation plus tard. »
Les deux hommes se séparèrent après une brève poignée de main. Dès quil fut certain de sêtre assez éloigné, Miguel Basco sortit son portable. Lorsque son interlocuteur décrocha enfin (au bout de quatre longues sonneries) il eu avec lui une longue conversation en russe.
***
Lunettes vissées sur le nez, un carnet de note à la main, le docteur Torres se dirigeait vers la chambre 3001 où se reposait John Helena. De robuste constitution, la Murène avait rapidement repris du poil de la bête, et Torres était tout à fait optimiste pour une sortie prochaine
si la police ny trouvait rien à redire.
En effet, hier encore, un inspecteur dInterpol, un dénommé Van Merkel
ou Van Miergel
enfin, un nom en Van quelque chose avait demandé à interroger le rescapé. La doctoresse avait refusé, bien entendu, se montrant sans doute plus sèche que la situation ne laurait exigé, arguant du fait quHéléna était encore trop faible pour soutenir la moindre entrevue; à lissue dun éreintant (et particulièrement bruyant) duel verbal, Van Murziel avait fini par rebrousser chemin. Mais la jeune femme se doutait bien quil nétait pas du genre à abandonner aussi facilement; il reviendrait.
A cette pensée, Torres se sentit parcourue dun frisson de colère -elle avait longuement discuté avec Helena entre deux crises, et elle savait le mal que le bandit repentit avait eu à se faire une nouvelle vie -à laver son nom - à devenir un homme respectable -et ce gros balourd de Van Marghel qui voulait réduire tout cela à néant! Cétait vraiment
Un brusque collision avec un infirmier stagiaire sortant tout juste de la 300l larracha à ses pensées.
« Se-señora Torres! gémissait-il, cest affreux! (pour des raisons de commodité, les dialogues en catalan seront directement doublés en français)
- Bon sang, mais tenez-vous mon garçon! Que se passe t-il?
- C-cest le patient, señora
John Helena
il a disparu! »
(A SUIVRE
)
Dites, il serait peut-être plus pratique de créer un sujet entièrement dédié aux chapitres (comme c'est le cas pour le cadavre exquis), comme ça, ils pourront être lus à la suite...