Forum Inedispirou

Pigling-Bland a écrit :

Jipé a écrit :Oui, mais ce n'est pas exactement comme une intégrale Dupuis.

Oui c'est à dire que c'est bien une intégrale dans le sens où ils publient la totalité des planches parues, et ce, de façon chronologique, [...] d'autre part il n'y a pas ces pages rédactionnelles documentations largement illustrées de dessins et photos, qui apportent à ces intégrales un intérêt indéniable.

Pour Sandy, il y aura qques pages de présentation par album (on en voit 2 en photo pour le T.1 sur le site de C.A.BD)

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©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Pierre Seron, Spirou n° 1811 daté du 28 décembre 1972

Lors d?un vol de routine, Renaud entre en collision avec un autre avion
du même type que le sien. Il découvre que cet avion est une maquette
réalisée par un jeune ingénieur très doué en aéromodélisme mais
malheureusement peu doué pour man?uvrer ses engins. Renaud va
aider ce pauvre bougre à gagner un concours de petite aviation à son
insu.
Cette victoire lui permettrait en effet de gagner un peu d?argent pour
ses études?
Voilà le thème de ce récit complet des petits hommes « Jeunes ailes et
vieille tige » qui constitue le grand chapitre de la semaine. A noter que
ce titre est un double hommage à Jijé et Tillieux.
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©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Mazel et Cauvin, Spirou n° 1838 daté du 5 juillet 1973

Nouvelle aventure de Caline et Calebasse dans la Grande Histoire, puisqu?il s?agit
du siège de La Rochelle par le Cardinal de Richelieu. « Un canon pour La Rochelle »,
comme le suggère le titre, va amener nos héros à convoyer secrètement et
protéger cette nouvelle arme inventée par « Leonardo » : un super canon d?une
puissance incroyable.
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©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Roger Leloup, Spirou n° 1819 daté du 22 février 1973

Début d?une nouvelle aventure de Yoko Tsuno. Après son aventure en
Allemagne, notre électronicienne va se replonger dans l?univers vinéen.
En effet, lors d?un forage en pleine mer des Caraïbes au large de la
Martinique est découverte une matière inconnue, vitrifiée, lumineuse et
aimantée. Immédiatement Yoko pense à ses amis vinéens qui lui avaient
remis une sphère de ce type.
Les vinéens sont en danger : leur présence risque fort d?être découverte
par les hommes de la Terre. Yoko décide de retrouver ses amis pour les
prévenir du danger, Vic et Pol ne voudront pas la laisser partir seule.

Ce sera la dernière histoire des Vinéens vivant au tréfonds de notre planète :
Ils y remontent jusqu'à la surface et l'on devine que le grand départ pour leur
monde d'origine n'est plus loin. Leur mini-cycle terrestre est donc bouclé et
permet à Roger Leloup d'éliminer Karpan, le mauvais traditionnel, toujours prêt
à instaurer sa propre tyrannie et à manigancer des plans diaboliques.
Ce personnage appartenait à une tradition manichéiste qui a vu naître de
nombreux Olrik, Rastapopoulos, M. Choc, Lady X et autres néfastes coulés
d'un seul bloc. Cette issue fatale permettra à l?auteur de peaufiner des
adversaires plus complexes face à son héroïne.

Il est intéressant de savoir que cette idée d?un peuple souterrain puisant
son énergie dans la lave des volcans est une idée que Roger Leloup avait
proposé à Hergé lors de la réalisation de Vol 714 pour Sydney où il avait eu
la charge de concevoir le célèbre avion de Carreidas. Ainsi en témoigne-t-il :

"- Lorsque Tintin se trouve sous terre dans cet épisode, j'avais proposé à
Hergé d'y placer une séquence où il découvrirait de gigantesques tuyaux
avec de la lave, des marches d'escalier très grandes et une voix mystérieuse.
Haddock serait entré dans une salle et en serait sorti tout défait, incapable
de décrire ce qu'il avait vu : en fait, la présence d'un peuple qu'on n'aurait
pas réellement défini, mais qui utiliserait en secret l'énergie volcanique.
Hergé a trouvé l'élément trop complexe pour l'introduire dans l'aventure."
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©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Pierre Seron, Spirou n° 1815 daté du 25 janvier 1973

« 40° à l?ombre », tel est le titre de cette nouvelle histoire complète des
petits hommes. Il ne s?agit pas d?une aventure estivale suffocante de
chaleur, mais d?une distillerie clandestine que les petits hommes
découvrent dans les sous sols d?Eslapion. L?idée de Renaud est de s?en
remettre au docteur Hondegger pour qu?il invente un produit capable
de transformer l?alcool en eau. Les premiers d?essais semblent concluants :
tous les alcools colorés sont devenus transparents? mais hélas toujours
aussi alcoolisés.
Comme très souvent dans les BD de Seron, on ne peut que reconnaître
certaines situations honteusement empruntées à l?univers de Franquin?
le génie en moins.
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Pigling-Bland a écrit : Comme très souvent dans les BD de Seron, on ne peut que reconnaître
certaines situations honteusement empruntées à l?univers de Franquin?
le génie en moins.

Oui mais, Même si Franquin n'aimait pas Seron, le dessin est magnifique

Je ne sais pas si Franquin n'aimait pas Seron... peut-être qu'il s'en fichait, je ne sais pas. De toutes façons Seron n'a jamais réussi à égaler Franquin, juste à le copier.

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©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Piroton et Tillieux, Spirou n° 1837 daté du 28 juin 1973

En créant Jess Long avec son ami Arthur Piroton, Maurice Tillieux voulait
créer une série de style policière dans laquelle les éléments humains aient
une certaine importance. Quelque chose d?un peu moins manichéen que
ce qui se faisait à l?époque dans ce domaine.
Avec « Rapt », cette tendance est amplifiée. Tillieux écrit ici un récit de
16 pages qui sera publié en 2 semaines successives. Naturellement cela
se dirige en même temps dans une direction mélodramatique : le méchant
a des circonstances, etc., mais ce choix va permettre à la série de se
propulser dès le référendum suivant à la 12ème place, ce qui est une
performance pour une série totalement réaliste (les premières places
étant globalement monopolisées ?Yoko Tsuno constituant une exception-
par les séries à gag telles que Gaston et Boule et Bill, et les séries
humoristiques ou semi réalistes comme Gil Jourdan).
Cette évolution va permettre la création de la collection d?albums
« Jess Long » mélangeant « histoires peu ordinaires » et récits plus
émouvants. [/td][/tr][/table]

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©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Michel Tacq et René Follet, Spirou n° 1820 daté du 1er mars 1973

Magnifique couverture annonçant une nouvelle et grande aventure
de Stany Derval, l?autre héros de Mitacq, aux limites du fantastique
grâce à un scénario de Jacques Stoquart : « Les galops de l?enfer ».

Intrigué par une histoire de fiacre fantôme semant la terreur, Stany
se rend en Irlande. On devine qu?il s?agit d?une fantasmagorie destinée
à éloigner des intrus d?un trafic peu recommandable?

La base du scénario est relativement banale, mais dans cette aventure
réalisée à 4 mains entre Follet et Mitacq, le scénariste a joué sur les
ambiances liées aux légendes irlandaises. Les nombreuses scènes de
nuit magnifiquement réalisées vont construire le récit qui sera au final
probablement la meilleure aventure de ce héros.
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[table=width:100%][tr=text-align:float-left;][td=]
©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Berck et Cauvin, Spirou n° 1800 daté du 12 octobre 1972

Cantonnés à des aventures en 22 planches, Sammy Day et Jack Attaway
étaient jusqu?à présent les héros d?aventures extrêmement dynamiques
et visuelles, que le nombre de planches obligeait à beaucoup de concision.
Pour pouvoir mieux développer les sujets -mais était-ce une bonne idée ?

Berck et Cauvin entament ici leur premier grand 44 planches : « Rhum Row ».
On les retrouve dans une banque en train de retirer tranquillement de l?argent,
lorsque survient un braquage qui échoue grâce à l?intervention de Jack puis de
Sammy. Très vite la banque se transforme en lieu d?une gigantesque bagarre
et le gangster est arrêté.
Scotchée par tant d?efficacité, la police propose à nos deux héros de les aider à
lutter contre la "Rhum Row" : des kilomètres de bateaux ancrés à la limite des
eaux territoriales et remplis de whiskys, bières et autres alcools interdits.
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[table=width:100%][tr=text-align:float-left;][td=]
©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Marcel Remacle, Spirou n° 1822 daté du 15 mars 1973

« Le feu de la colère », nouvelle aventure du Vieux Nick et Barbe-noire
démarre dans ce numéro. Barbe noire a réussi à se faire affecter aux
cuisines dans le pénitencier où il est enfermé avec bon Papa.
Bien entendu cette affectation correspond à un stratagème : il provoque
de temps en temps ce qu?il appelle des « accidents du travail » en
déclenchant des incendies (à cette époque on cuisinait dans la cheminée).
Ces incendies entrainent des interventions de secours pendant lesquelles
Barbe-noire profite du désarroi général pour subtiliser quelques espèces
sonnantes et trébuchantes à ceux qui accourent pour maîtriser l?incendie?
Le pirate envisage d?amasser ainsi assez de pécule pour soudoyer ensuite le
gardien et s?évader. Encore une succession de gags désopilants pour ce
pirate souvent maladroit et son bon Papa moralisateur.
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[table=width:100%][tr=text-align:float-left;][td=]
©Dupuis
[/td][td=] Hommage à Jidéhem, Spirou n° 1805 daté du 16 novembre 1972

Depuis 2 semaines est commencée la nouvelle aventure à suivre
de Sophie « La tiare de Matlotl Halatomatl », nom calembour
légèrement difficile à prononcer d?un Roi inca. La tiare en question,
qui confère à celui qui la porte la capacité de traverser les murs, a
été dérobée au musée. Sophie et son inventeur de père vont partir
à la recherche de cet objet de grande valeur. Un récit classique
scénarisé par Vicq.
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