Re: Cette semaine dans le journal de Spirou j'ai aimé...
Posté : mer. 2 mars 2022 13:36
Numéro 4377 du 2 mars 2022
Spécial science-fiction (spécial par le thème, donc, et pas par la forme) vraiment exceptionnel, puisque toutes les BD de ce numéro sont sur ce thème, les histoires courtes évidement, mais aussi les séries de gags, et même les histoires à suivre, normal pour Yoko Tsuno et Frnck, mais même JKJ Bloche; ben oui, Jérome se marie dans ce numéro (enfin, presque, je ne vais pas déflorer l'histoire), si ce n'est pas de la SF, ça...
Fin de l'histoire de JKJ Bloche, "Et pour le pire", donc, histoire dans laquelle Dodier construit parfaitement sa série dans une fusion entre le local (tout se passe dans un petit périmètre, et l'on retrouve toute la bande de Jérome, sa famille en quelque sorte) et le global (ses amis viennent du monde entier, jusqu'à Babette, d'origine russe (elle porte le même nom que cet architecte, futuriste, qui va donc bien avec ce numéro ).
JKJ Bloche est l'une des séries du journal qui vivent le plus dans notre monde actuel, sans avoir besoin d'en rajouter dans les gadgets tels que les réseaux sociaux) . Mais Dodier sait également atténuer les frontières entre le réel et l'imaginaire, par son personnage de détective réveur et terre à terre à la fois, et par des liens tels que le personnage de Zelda, Arthur le curé, et, dans cet épisode, en clin d'œil, Jérome regarde Gully à la télé.
L'originalité de ce numéro, outre le tour de force dont j'ai parlé plus haut, est que les histoires courtes sont inspirées du dessin de couverture fait par Arthur de Pins.
Cela a donné une variation sentimentale de Véro Cazot et Mobidic, qui serait un nouvel auteur ou autrice nonobstant une histoire courtes déjà faite en 2016, et rien entre les deux.
Une autre histoire mignonne de Alfwen (auteur/autrice apparu en 2021) et Sarah Marchand (Princesse Barbare) , qui a commencé dans Spirou avec Feroumont sur le Royaume de Blanche-Fleur, un dérivé (spin-off) du Royaume, dont le dessin est aussi sympathique que celui de son mentor, en particulier pour le dessin d'un extra-terrestre et du robot, mais doit encore s'affirmer.
Un gag scato de Pascal Colpron, et le meilleur selon moi, une jolie histoire entre cruauté et onirisme de Munuera, et surtout une histoire, scato aussi mais avec une issue inattendue de Gally (qui dans le numéro spécial de Noël avait réalisé une vraie histoire de Noël, amusante et touchante sans mièvrerie), et Olivier Bocquet , et un Libon qui délaisse ses Cavaliers pour une virée dans les dangers de l'univers.
Dans les séries habituelles, Dad, avec une vision assez pessimiste du futur mais présenté avec un humour fin, et un excellent Édito des Fabrices qui se surpassent dans la feignasserie.
Enfin, le supplément est un jeu de plateau de Pascal Colpron, qui a beau être éloigné de Marcinelle (il est québecois) s'investit beaucoup dans le journal.
Spécial science-fiction (spécial par le thème, donc, et pas par la forme) vraiment exceptionnel, puisque toutes les BD de ce numéro sont sur ce thème, les histoires courtes évidement, mais aussi les séries de gags, et même les histoires à suivre, normal pour Yoko Tsuno et Frnck, mais même JKJ Bloche; ben oui, Jérome se marie dans ce numéro (enfin, presque, je ne vais pas déflorer l'histoire), si ce n'est pas de la SF, ça...
Fin de l'histoire de JKJ Bloche, "Et pour le pire", donc, histoire dans laquelle Dodier construit parfaitement sa série dans une fusion entre le local (tout se passe dans un petit périmètre, et l'on retrouve toute la bande de Jérome, sa famille en quelque sorte) et le global (ses amis viennent du monde entier, jusqu'à Babette, d'origine russe (elle porte le même nom que cet architecte, futuriste, qui va donc bien avec ce numéro ).
JKJ Bloche est l'une des séries du journal qui vivent le plus dans notre monde actuel, sans avoir besoin d'en rajouter dans les gadgets tels que les réseaux sociaux) . Mais Dodier sait également atténuer les frontières entre le réel et l'imaginaire, par son personnage de détective réveur et terre à terre à la fois, et par des liens tels que le personnage de Zelda, Arthur le curé, et, dans cet épisode, en clin d'œil, Jérome regarde Gully à la télé.
L'originalité de ce numéro, outre le tour de force dont j'ai parlé plus haut, est que les histoires courtes sont inspirées du dessin de couverture fait par Arthur de Pins.
Cela a donné une variation sentimentale de Véro Cazot et Mobidic, qui serait un nouvel auteur ou autrice nonobstant une histoire courtes déjà faite en 2016, et rien entre les deux.
Une autre histoire mignonne de Alfwen (auteur/autrice apparu en 2021) et Sarah Marchand (Princesse Barbare) , qui a commencé dans Spirou avec Feroumont sur le Royaume de Blanche-Fleur, un dérivé (spin-off) du Royaume, dont le dessin est aussi sympathique que celui de son mentor, en particulier pour le dessin d'un extra-terrestre et du robot, mais doit encore s'affirmer.
Un gag scato de Pascal Colpron, et le meilleur selon moi, une jolie histoire entre cruauté et onirisme de Munuera, et surtout une histoire, scato aussi mais avec une issue inattendue de Gally (qui dans le numéro spécial de Noël avait réalisé une vraie histoire de Noël, amusante et touchante sans mièvrerie), et Olivier Bocquet , et un Libon qui délaisse ses Cavaliers pour une virée dans les dangers de l'univers.
Dans les séries habituelles, Dad, avec une vision assez pessimiste du futur mais présenté avec un humour fin, et un excellent Édito des Fabrices qui se surpassent dans la feignasserie.
Enfin, le supplément est un jeu de plateau de Pascal Colpron, qui a beau être éloigné de Marcinelle (il est québecois) s'investit beaucoup dans le journal.