LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

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Trichoco
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Re: LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

Message par Trichoco »

Non non, au contraire, j'aime bien ce genre d'analyses, j'ai moi-même déjà fait une analyse un peu barrée de Qui arrêtera Cyanure où je poussais le bouchon assez loin.

Mais c'est vrai que dans certains cas j'ai l'impression qu'on donne aux auteurs des intentions qui ne sont pas les leurs.

En tout cas il est évident que les valeurs de l'auteur se retrouvent toujours au moins inconsciemment ou non dans leurs BD, qu'ils le veuillent ou non. Chez Franquin (ou ici Rosy), il n'y a pas forcément de volonté consciente de renvoyer le maire et Zantas dos à dos... mais au final, c'est bien la même aversion pour les hommes de pouvoir, qu'on retrouve aussi dans un personnages comme Boulier, ou dans les Idées Noires... Comme quoi l'analyse, c'est cool!

flyingspip a écrit : lun. 31 mai 2021 01:27 Pour cet album ci, ce qui est paradoxal c'est que j'en fais l'éloge...alors que je classe 6 , voir 7 albums devant lui.Ceci est du à la resolution de l'intrigue qui, bien qu'elle m'ait paru drôle, m'a
Sur 55 albums sans compter le reste, si tu classes seulement 5 ou 6 albums devant, c'est normal d'en faire l'éloge.
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Jalias
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Re: LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

Message par Jalias »

Gaston Lagaffe a écrit : lun. 31 mai 2021 01:17 Si tu trouve que c'est trop long, lit les textes de Jalias. :mrgreen:
C'est quoi cette attaque gratuite! :dors:

Merci flyingspip pour tes analyses, et effectivement je n'avais jamais vu le parallèle entre le maire et Zantafio, c'est très bien vu!
Je vois que l'avenir des chroniques à rallonge est assuré ! 😊
Je vais essayer de reprendre mes critiques de mon côté après une année... Éreintante (comme pour tout le monde j'imagine). Après connaissant mon rythme, je finirais sans doute en 2050!^^
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Jalias
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Re: LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

Message par Jalias »

Après une longue pause, que je ne peux uniquement mettre sur le dos du Covid, me revoilà pour continuer mes critiques des albums de Spirou et Fantasio. Et une des raisons de ce silence, c’est que je suis bien embêté face à cet album…. Alors entendons-nous bien, cet album est un chef d’œuvre, une réussite de tous les instants, et mériterait sans sourciller un 6/5 ! Comme cette note m’est impossible, je ne me contenterai « que » d’un 5, qui ne lui rend pas justice. Ça c’est fait. Mon embarras est tout autre : cet album a tellement été étudié, scruté, disséqué… Que vais-je pouvoir dire de pertinent dessus ? Ouhlà, revoilà le syndrome de la page blanche ! Allez, ne nous laissons pas décourager, hauts les cœurs !

« Quelle horreur ! Euh… Je veux dire, quelle splendeur ! »

Car s’il y en a bien un qui n’a pas le syndrome de la page blanche, c’est notre cher Franquin qui remplit son album de réflexion, de symbolismes, de sens et de cœur. Précédemment, j’avais étudié au travers d’Il y a un Sorcier à Champignac, les Héritiers et les Voleurs de Marsupilami la façon dont Franquin a structuré l’univers du groom et « fait ses gammes » narratives et graphiques si je puis dire. Entre temps, on a eu droit au très bon la Corne du Rhinocéros, qui a élargi encore plus cet univers avec l’introduction de la formidable Seccotine. On est face maintenant à un auteur mature et une série à l’univers riche. Je considère néanmoins le Dictateur et le Champignon comme le dernier album « fondateur » de Franquin, en cela qu’il met en avant une dimension importante de l’univers du groom comme nul autre avant lui : sa dimension politique.

Spirou sera politique ou ne sera pas

Alors bien entendu, Spirou a de tous temps été politique. Déjà parce que toute œuvre est politique, exprimant même involontairement une certaine vision du monde et un certain message. Mais bon quand on dit ça on n’a rien dit, tout est politique donc tâchons d’aller un petit peu plus loin. Spirou est un héros politiquement « conscient », c’est notamment flagrant durant la seconde guerre mondiale comme l’a si bien expliqué La Véritable Histoire de Spirou. Dans la série, Spirou et Fantasio ont été confrontés à des enjeux sociaux-économiques complexes tels les biais racistes et xénophobes envers le bohémien d’Il y a un Sorcier à Champignac, la maltraitance et le trafic animal ainsi que les questions de chantage et de rédemption dans les Voleurs de Marsupilami ; ou encore les questions d’espionnages industriels dans la Corne de Rhinocéros. Néanmoins, ici, les choses sont un peu différentes car l’album est construit de A à Z pour parler d’une crise politique et militaire forte, qui de plus entre en résonnance parfaite avec les inquiétudes réelles de l’époque.

Je disais lors de ma critique de Machine qui Rêve (en 2014 ! 8 ans déjà !), que les albums qui se font le reflet de leur époque sont souvent ceux qui paradoxalement résistent le mieux au passage du temps. Le Dictateur et le Champignon ne fait que confirmer ce sentiment. Je rajouterai même à cette maxime : ce sont les albums qui résistent le mieux parce qu’ils ont quelque chose d’important à dire de leur époque. De leurs questionnements, de leurs habitudes, de leurs travers. Et c’est le Dictateur et le Champignon qui a initié cette tradition.

Premièrement, c’est cet album qui a magistralement mis en avant l’aspect antimilitariste de son héros, qui est exprimé dès le titre de l’album. En effet, ça a déjà été maintes fois soulevé par tous les commentateurs, mais le dictateur du titre fait forcément référence à Hitler, Mussolini et futurs Pol Pot ou Pinochet qui ont tristement marqué le XXème siècle ; tandis que le Champignon, qui s’avérera salvateur dans l’intrigue car permettant la création du métomol, fait dans l’inconscient collectif aussi écho au champignon nucléaire, qui est également encore dans toutes les têtes européennes en 1953, année de parution de l’album. Qui plus est, l’intrigue prend à cœur de parler, de façon romancée, des coups d’état et des dictatures en Amérique latine qui faisait le cœur de l’actualité, en y mêlant ingérence occidentale et « criminels de guerre ». Zantafio est ainsi une vision schématique et déformée du dictateur qui terrorise la population locale, mais également de l’européen qui crée une instabilité politique pour son profit, et même en extrapolant un peu, le nazi en fuite (ancien criminel, finalement pas si repenti). Cette imagerie dense et référencée donne vraiment un album consistant, véritable capsule temporelle des préoccupations de son époque.

Cet enjeu antimilitariste est mis à la sauce fantasque de la série, grâce à cette invention formidablement loufoque qu’est le métomol. Celui-ci est d’abord présenté de façon légère, et grâce à l’intervention du Marsupilami provoque catastrophe sur catastrophe dans une séquence de course-poursuite hilarante à Champignac, avant de revenir en fin d’album comme élément capital pour le plan des héros et où (miroir génial de la première partie) ses actions sont catastrophiques pour Zantafio uniquement, alors qu’elles provoquent la joie de Spirou, Fantasio, Seccotine et le lecteur. Toute la mise en place du métomol dans l’histoire est un exemple brillant d’utilisation de fusil de Tchekov : ni trop balourd, ni trop inutilement sibyllin. Il est rapidement évident pour le lecteur qui suit Spirou et Fantasio en Palombie que le métomol serait un outil formidable, et Spirou se fera cette réflexion quasiment immédiatement. Ceci crée une connivence entre le lecteur, Spirou et l’auteur, en rendant les pérégrinations précédentes (à Champignac) et suivantes (en Palombie, pour échapper aux yeux indiscrets et mettre en place le plan de Spirou) extrêmement logiques et gratifiantes pour le lecteur.

Ce mélange de réflexion profonde sur la géopolitique mondiale actuelle et de fantasque le plus réjouissant donnera le ton de la dimension politique de la série pour les albums et les repreneurs suivants. Des questionnements antimilitaristes re-pointeront le bout de leur nez dans des albums tels Le Prisonnier du Bouddha, le diptyque Zorglub, QRN sur Bretzelburg, le diptyque Kodo le Tyran/Des Haricots Partout, la Frousse aux Trousses ou encore Alerte aux Zorkons ou le Groom de Sniper-Alley. Que des albums qui oscillent entre le très bon ou le chef d’œuvre au final ! Spirou gardera ainsi de cet album une aversion des armes qu’il a encore aujourd’hui. Plus généralement, le Dictateur et le Champignon donne le la et la méthode pour parler de sujets forts et d’actualité tels : en vrac et de façon non exhaustive les affres de la publicité et de la consommation dans le diptyque Zorglub, la disparition des espèces et la préservation des espaces sauvages dans le Gri-gri du Niokolo Koba, les dangers du nucléaire dans l’Ankou, le trafic de drogue dans le diptyque Kodo, le clonage et les questionnements éthiques avec Machine qui Rêve, le terrorisme post 11-septembre avec Paris-sous-Seine ou encore les dérives capitalistes Dans les griffes de la Vipère. Tous ces albums n’ont pas traités de leur sujet avec la même subtilité ou la même réussite, mais on peut leur reconnaitre de parler des inquiétudes qui traversent leur société, et ainsi d’être des témoins de l’évolution du monde. Et, alors que je n’ai encore rien lu de cet album si ce n’est une courte description, je parie que la prochaine Mort de Spirou continuera cette tendance avec des questionnements de dérèglements climatiques et d’impact de l’homme sur son environnement. Et après tout ça, on parle de Spirou comme le champion de la bonne humeur !

Le geste et la parole

Bien sûr que Spirou reste le champion de la bonne humeur, car si le propos de l’album est important, Franquin n’a aucune intention de le rendre barbant! Inspiré par le film le Dictateur de Chaplin notamment, Franquin va utiliser les codes du satyre et de la pantomime pour mettre en image son despote risible et son armée incapable. Les grands discours de notre despote détesté sont systématiquement tournés en ridicule : lorsqu’il explique ses ambitions à Spirou et Fantasio pages 29-30, ses gestes secs lui font perdre les décorations de son costume trop étriqué tandis que lors du discours sur la place publique, une panne des microphones met tristement en avant la gestuelle exagérée de l’homme fort, la ramenant à quelque chose de profondément ridicule. Craint par sa population, même ses symboles se retournent contre lui comme lorsque la statue de l’oiseau lui tombe sur la tête. Cette gestuelle exagérément guerrière, Spirou et Fantasio la reprendront lorsqu’ils joueront le rôle de colonels énergiques, soulignant un petit peu plus l’artificialité de ces pseudo-conquérants. Brillamment, Franquin prévient de l’importance de la gestuelle et de leur message dans la première partie de l’album, lorsque le Marsupilami se libère du panier à salade page 14 et semble se mettre en colère. Ses gestes se font de plus en plus furieux et excessifs… avant de finir sur une magistrale langue tirée ! Ceci démontre bien ce que pense Franquin de ces dictateurs d'opérettes!

Paradoxalement, alors que les gestes des humains font empruntés, factices, les effets – absurdes – du métomol paraissent criants de crédibilité. Ils permettent des situations complètement folles, comme la voisine qui s’empêtre dans les barres de son balcon devenues un vrai filet, ou les mouvements naturels du policier qui s’effondre alors que son vélo ramolli. Les gags associés au métomol dans la première partie de l’intrigue sont lourds de sens : le pistolet du policier en pleine crise d’autorité qui « bande mou » provoque l’hilarité de Spirou et Fantasio, tandis que ce même policier se fera assommé par « le Travail », la nouvelle statue du maire. L’humour est formidable car il est vecteur de sens.

Le sens se trouve également dans les tenues. Dans le Dictateur et le Champignon, les apparences font tout : Zantafio n’est pas seulement le général Zantas, il incarne le général Zantas. D’où l’importance des costumes dans cet album. Les costumes de colonels de Spirou et Fantasio leur permettent de mettre leur plan à exécution, leur donnant autorité sur l’armée palombienne tout en leur assurant une relative protection; tandis que Seccotine se cache sous un costume traditionnel pour ne pas se faire repérer, la rendant tellement invisible que Spirou et Fantasio passent sans la voir page 48. A chaque fois, le but est de se créer une nouvelle identité : Zantafio dans son rôle de général veut éliminer « le cousin Zantafio » pour devenir « le grand Zantas » et se réécrire une histoire de gagnant, Spirou et Fantasio se griment en colonels zélés pour en fait démanteler le régime tandis que Seccotine cherche à se camoufler pour voir sans être vue. En vrai, personne n'est vraiment le costume qu'il porte. Paradoxe de ce jeu de dupes, le personnage le plus reconnaissable est l’espion de Zantafio qui a pourtant pour but de ne pas être repéré ! Néanmoins, la protection de ces costumes est relative : Zantafio reste la cible d’attentats, Spirou et Fantasio sont très étroitement surveillés et leur situation est précaire, et Seccotine peut difficilement entrer en contact avec nos héros sans éveiller les soupçons.

L’importance du geste ne se fait pas au détriment de la parole, avec des dialogues excellemment bien écrits ! Ils sont une leçon d’écriture notamment lors des dialogues d’exposition : par exemple, sur la première planche, Franquin a besoin de nous faire comprendre naturellement que Spirou et Fantasio vont visiter le Marsupilami qui est recueilli chez le Comte de Champignac. Et il arrive à créer une discussion totalement organique grâce à un seul élément : la pluie ! Cette pluie, qui du reste disparaît lors du trajet, preuve s’il en est qu’elle ne servait qu’à lancer le dialogue, permet à Spirou d’amorcer en se plaignant du mauvais temps alors qu’ils partent pour Champignac, ce qui permet à Fantasio d’embrayer et à la discussion de se dérouler (et de dérouler ses informations) de façon fluide. Brillant !

Dans le genre de détails simples mais qui fonctionnent, les quelques touches d’espagnol ici et là, qui restent facilement compréhensibles, rendent le dépaysement plus crédible. Certains dialogues ont également une double fonction : ainsi le policier militaire qui arrête Spirou et Fantasio dans l’auberge reproche à l’aubergiste de ne pas avoir mis de photos de Zantas et le menace d’une amende : c’est à la fois un dialogue tout simple pour montrer l’oppression du régime mais également une façon maligne de mettre en avant Zantas sans le montrer et de justifier pourquoi Spirou et Fantasio ne le reconnaissent pas avant leur rencontre ! Bien joué !

L’album regorge ainsi de dialogues vivants et inspirés. Les meilleures interactions sont celles entre notre trio principal : Spirou, Fantasio et Seccotine. Les trois nous livrent une partition cohérente avec leur précédente dynamique dans la Corne du Rhinocéros, tout en approfondissant. Il semble évident que Spirou a une grande confiance en Seccotine, et même si Fantasio et elle se chamaillent toujours autant, il semble lui accorder plus de crédit (avec quelques réserves sur ses qualités de pilotes). De son côté, Zantafio semble soit se parler à lui-même, soit aboyer des ordres en espérant qu’ils seront suivis d’effets ; confirmant son statut de plus en plus isolé. Sa plus grande erreur aura été de penser que Spirou et Fantasio avaient le même système de valeur que lui et qu’il pourrait les convaincre de se joindre à son « grand-œuvre ». Ceci parachèvera la discorde entre eux et fera de Zantafio la némésis ultime de nos héros.

Ce n’est pas la destination qui compte, c’est le voyage

Le Dictateur et le Champignon dresse une histoire en 60 planches ; ce qui ne me fait que me confirmer dans l’idée que ce format plus épais permet à la série de proposer des histoires bien plus riches et maitrisées que sur un format de 44 planches ! Car si les dialogues sont formidables, il faut reconnaître que c’est toute la narration de l’album qui est merveilleusement bien construite.

L’album prend le temps de poser son univers, les bases de l’intrigue et les motivations de ses personnages. Tout démarre avec la visite de Spirou et Fantasio à Champignac. Or, comme le Comte a fait une nouvelle découverte (un samedi matin normal à Champignac en somme) et que le Marsupilami est chapardeur, des catastrophes s’ensuivent. Logique ! C’est donc logiquement que Spirou et Fantasio reparlent de leur projet de le ramener en Palombie car il n’est pas adapté à leur monde. D’où le voyage etc etc. Le cheminement de l’intrigue est pensé, est logique tout en étant passionnant à suivre. Avec ses 60 planches, l’album a le temps de montrer le voyage en bateau puis en avion de nos héros, la vie sous la dictature à Chiquito et les différentes tentatives de Zantafio pour surveiller ses nouvelles recrues. L'album a le temps de rendre l'univers tangible. C’est dans ce genre de détails que l’album prend vie ; là où un album comme le Groom de Sniper Alley (que j’aime pourtant beaucoup) est obligé d’enchaîner les ellipses pour faire tenir son intrigue.

Même le renversement de la dictature en Palombie est en fait une péripétie : Spirou et Fantasio sont venus libérés le Marsupilami et c’est ce qu’ils font en fin d’album. Sauf que le Marsu, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Comme le lecteur, il apprécie trop passer du temps avec nos héros et vivre leurs aventures pour les abandonner ici. Après un tel roller coaster, comme on le comprend !
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Gaston Lagaffe
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citation : Fan de Fournier
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Re: LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

Message par Gaston Lagaffe »

Toujours un plaisir de te lire ! :priere:

J'espère que tu vas faire les trois derniers albums de Fournier vu que tu as déjà fait le reste de ses albums. :ouah:
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Jalias
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Re: LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

Message par Jalias »

Gaston Lagaffe a écrit : dim. 24 juil. 2022 13:08 Toujours un plaisir de te lire ! :priere:

J'espère que tu vas faire les trois derniers albums de Fournier vu que tu as déjà fait le reste de ses albums. :ouah:
Ahah, toujours content que ça plaise!
C'est prévu, mais j'ai aussi encore quelques Franquin et Tome & Janry! On verra dans quel ordre je m'occupe de tout ça !
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Rose Blackwood
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Re: LE DICTATEUR ET LE CHAMPIGNON

Message par Rose Blackwood »

Bien ancré dans son époque (les dictatures militaires d'Amérique du sud), et par un auteur antimilitariste donc. Je n'avais pas foncièrement pensé au Dictateur de Chaplin, mais quand on le dit, c'est évident. Et d'admirer l'ingéniosité qu'il faut déployer pour saboter l'armée tout en faisant semblant de la soutenir. :D Rien de plus réjouissant, aussi, que de voir une guerre finir sans victimes puisque ses armes fondent. A ce propos, le métomol me semble avoir pas mal marqué les esprits puisqu'il est réutilisé sans transposition explicative dans la première série télé, ou le film live?
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