Forum Inedispirou

maxibon a écrit :ah oui et il n'y a pas un dinosaure à coté??

Oui, le dinausore est le logo de Mastodonte.

Pour Franquin je l'ai repéré aussi.

j'ai acheté la version rouge...

bonne histoire dans l'ensemble, j'ai apprécié les machines de Zorglub, les premières vues sur le base,...le coté vacances pour VIP fortuné...étant plutôt fan de l'époque franquin, fournier, tome et janry, j'ai néanmoins apprécié le dessin de cet album à part quelques sourires en coin de spirou qui me semblent peu crédibles (sourire dessiné type manga)
je me laisserai donc tenté sans doute par le tome 53 ...mais je ne craquerait pas pour l'achat de la version bleue ou du tirage spécial ...

Moi j'ai acheté les deux versions
Très bonne histoire, j'ai vraiment prit mon pieds à la lecture, le Z reviens enfin en grande forme, plus mégalomane que jamais, Bronco aussi est pas mal et ma bien fait rire avec ces répliques, comme à dit Trichoco dans sa chronique, on sent qu'il à fait toutes les guerres, enfin on à droit à un bon cliffhanger avec un personnage assez charismatique (même si on ne le voit que 3 cases)

Un bon album qui présage du lourd pour la suite

Une interview vidéo de Yoann : http://www.telenantes.com/Culture/Mezze/2011/11/Mezze

Faut regarder à partir de 7 minutes 30 environ.

On y apprend rien... mais c'est toujours plaisant.

Interview écrite de Velhmann et Yoann :

Ton parc de loisirs lunaire rappelle un peu l'idée d'Incognito City, la ville des riches imaginées par Rosy dans Les Pirates du silence.

VEHLMANN: Oui, tout à fait ! Et l'on s'inscrit en fait dans plusieurs traditions; on pourrait aussi citer Spirou et les Hommes-Bulles, avec la même cité, mais sous la mer... Mais cette idée est d'actualité : à une époque où l'on parle beaucoup de tourisme spatial, on voit bien que ce tourisme s'adresse à des milliardaires. Et je me suis dit : « Si je veux rendre cette idée vraiment amusante, je dois aller au bout de la logique : les milliardaires ne vont pas se contenter d'un petit saut dans la stratosphère, ils veulent carrément s'installer sur la Lune dans une base high-tech. » Bien sûr, il faut accepter de mettre en veilleuse son esprit cartésien : cette base n'a aucune chance de jamais exister, ne fût-ce que parce qu'importer de l'eau sur la Lune serait hors de prix! Mais ce n'est pas grave, Spirou et Fantasio est une série empreinte de fantaisie, qui permet de développer ce genre d'idées : placer un Luna Park sur la Lune!



Alors qu'on est en pleine visite guidée de ce nouvel univers, tu mets subitement la vie de Spirou en danger. Pourquoi ?

VEHLMANN: C'est un réflexe très pragmatique : un album de BD, c'est très court; il faut essayer d'écrire une introduction qui soit la plus brève possible pour entrer dans le vif du sujet. Et quand il s'agit d'une série d'aventures humoristiques comme Spirou, il vaut mieux qu'il y ait de l'action assez rapidement ! Déjà, j'ai choisi de zapper purement et simplement le voyage vers la Lune : Spirou s'est réveillé soudainement sur les lieux. Mais ensuite, il fallait une visite guidée et cela, techniquement, consiste en une suite de dialogues dans des couloirs. Or, même si ce sont des couloirs conçus par Fred Blanchard, cela reste une séquence inévitablement assez statique ; il fallait donc relancer l'intrigue par une scène d'action. J'ai pensé au phénomène d'éruption solaire, qui constitue d'ailleurs une menace véritable pour les cosmonautes, et cela me permettait par ailleurs de faire un clin d'oeil à certaines séquences trépidantes de James Bond, avec des poursuites à ski totalement échevelées... Pour moi, la série Spirou, avec ses possibilités d'inclure des scènes d'action spectaculaires et soudaines dans le récit, a beaucoup de points communs avec les aventures de 007!



Qui dit nouveau décor dit nouveaux personnages : il y en a beaucoup dans cet épisode... Comment les intégrer harmonieusement dans l'univers de Spirou ?

YOANN: Ah, là, je suis obligé de jouer avec des contraintes très fortes, en particulier le format de l'album: quarante-six pages, c'est extrêmement court! C'est ce qui m'a d'ailleurs amené à faire le sacrifice difficile, mais nécessaire, des deux jeunes Suédoises qui accompagnaient le comte de Champignac dans Alerte aux Zorkons. Avec le recul, je me rends compte que je ne les ai pas assez développées pour pouvoir les rendre attachantes ? à part leurs formes sculpturales, qui sont certes attachantes, mais qui n'en font pas des personnages à part entière! ?, et j'ai réalisé que, si je les gardais dans ce nouvel épisode, j'allais devoir faire l'impasse sur de nouveaux personnages qui me semblaient plus prometteurs dès le début.



Tu évacues les Suédoises au profit d'unnouveau personnage féminin : la star hollywoodienne Blythe Prejlowieky... C'est toujours difficile d'intégrer une femme dans l'univers de Spirou qui, historiquement, était à l'origine très masculin (mis à part Seccotine).

VEHLMANN: J'aime bien Seccotine, mais c'est un personnage chargé déjà d'un tel passé qu'il est un peu encombrant. Dans ces cas là, on se retrouve comme avec Zorglub ou Champignac : il faut montrer au lecteur à la fois qu'on connaît bien le personnage et qu'on se l'accapare d'une certaine manière ; ce n'est pas évident ! Je préfère pour l'instant la laisser de côté, quitte à la retrouver plus tard. Ici, j'avais envie de créer un personnage extravagant et Hollywood est le terreau idéal pour ce genre de créature! Et quand j'observe certains pseudonymes utilisés par ces stars, qui utilisent des simplifications comme Angel ou Love, je me dis : « Tiens, un people qui voudrait atteindre le summum du snobisme renverserait cette logique et se doterait d'un pseudo imprononçable!» C'est comme ça qu'a germé Blythe dans ma tête, que j'ai pu ensuite confier à Yoann pour que, graphiquement, il en fasse un vrai beau personnage.

L'édition collector est vraiment jolie ! Les illustrations pleines pages sont superbes et totalement inédites (pour moi en tout cas) !! Elle sont incrustées dans le récit à la manière de la mauvaise tête. C'est dommage, j'aurai préféré les voir à la fin. D'autant que derrière chaque illustration il y a une page blanche. Ca casse un peu la dynamique, mais c'est pas trôp grave.
Je me prend à réver que toute la collection sorte ainsi... en noir et blanc.

Merci pour ton interview Despera, c'est intéressant.

DESPERA a écrit :L'édition collector est vraiment jolie ! Les illustrations pleines pages [...] sont incrustées dans le récit à la manière de la mauvaise tête. C'est dommage, j'aurai préféré les voir à la fin. D'autant que derrière chaque illustration il y a une page blanche. Ca casse un peu la dynamique, mais c'est pas trôp grave.
Je me prend à réver que toute la collection sorte ainsi... en noir et blanc.

Bon, là d'accord : on a l'avis d'un "vrai" expert en BD !!
Perso, plutôt "béotien", je n'aurais pas le même avis... Je préfère des illustrations (même recto ) incorporées au récit, comme dans les livres illustrés.
Et le N/B, euh... c'est super pour qqun qui sait décrypter la technique du dessin, parce que sinon... (Et puis, y a l'intégrale Cohen-Niffle qui a déjà fait ça ?...)
Et aussi un grand "merci" pour l'entretien avec Vehlmann !!

Je précise au cas où il y a ambiguité , l'interview de Velhmann n'est pas de moi. Je l'ai prise sur le Facebook de Spirou. Je n'ai pas mis le nom de l'intervieweur car je ne l'ai pas trouvé.

C'est normalement le même que dans le journal, car cette interview est paru dans le journal. Non?

Quoi qu'il en soit cest toujours sympa de la remettre sur ce site, ainsi il y a une relecture et tout le monde en profite...