Gaston Lagaffe a écrit : ↑lun. 3 mai 2021 23:14
Je sais que c'est le gros best-sellers de l'époque, mais je n'ai jamais accroché. Honnêtement, ce que j'aime le plus de la période Tinlot vient de Zidrou: Les Crannibales, Le Boss, les animations dans le journal.....
Ce que je n'aime pas de la période Tinlot, c'est le culte de la personnalité, même fait avec dérision. Le rédac-chef apparait dans Le Gang Mazda, soit, puis a sa propre série Le Boss, et a souvent sa photo dans le journal, parfois en très gros plan en couverture (je n'aime pas beaucoup les photos en couv en général, par ailleurs)...C'est bien de montrer la vie du journal, de manière plus ou moins réaliste, mais à un moment c'est un peu trop. Niffle a eu une meilleure distance, apparaissant dans L'Atelier Mastodonte.
Et il y a l'humour potache, marrant dans une certaine mesure, qui je trouve a été dépassée: iil faut un contrepoint sage pour que l'humour potache prenne sa verve, en devenant systématique, il devient vaint, et cela s'est traduit par une fuite en avant vers plus d'agressivité général, un humour assez noir et une certaine vulgarité (trop de sexualisation).
Enfin, il y avait depuis longtemps des rubriques de sensibilisation des enfants à l'écologie, ce que je trouve personnellement très important (Nature-jeunesse, Les carnets de Broussaille, Sauvons la planète), ou éducatives (Oncle Paul, Le Fureteur, Docteur Je sais tout, Professeur Spéculoos, Le Labo, de Duhoo). Avec Tinlot, cela disparait.
" Monólogo significa el mono que habla solo." Ramón Gómez de la Serna dans ses Greguerías.